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Citations sur Histoire de la violence (93)

L'inclusion est la condition de l'exclusion, qu'elles sont une seule et même chose, et que même, peut-être, l'exclusion précède l'inclusion, du moins que l'exclusion me révélait à celle seule et la première dans l'ordre de ma conscience, le destin dans lequel j'étais inclus, l'histoire de laquelle je n'avais plus le droit de m'extraire".
😒
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Peut-être qu'il pleuvait et qu'il souriait et qu'une esquisse de sourire inondée par la pluie roulant sur son visage rendait sa joie plus évidente, puisqu'on associe volontiers la pluie à la morosité et qu'un sourire sous la pluie ne peut que décupler le contraste et décupler la signification, le sens du sourire.
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"l'inclusion est la condition de l'exclusion, qu'elles sont une seule et même chose, et que même, peut-être, l'exclusion précède l'inclusion, du moins que l'exclusion me révélait à celle seule et la première dans l'ordre de ma conscience, le destin dans lequel j'étais inclus, l'histoire de laquelle je n'avais plus le doit de m'extraire"
Qu'est-ce-que ce charabia ?
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Il redisait : "Je préfère que vous parliez." Pourquoi ? Je ne veux plus parler. Je pensais : Il devrait me demander de l'écrire. Quand j'écris je dis tout, quand je parle je suis lâche.
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il est concevable que je n'aie même pas pensé qu'il n'en était pas capable et que je ne pensais rien, seulement rien, que je ne voyais rien défiler sous mes yeux, ni réflexion, ni souvenir, que mes mains s'agrippaient seules à l'écharpe, que c'était un refus purement physique de la mort. On dit qu'on ne peut pas sortir du langage, qu'il est le propre de l'être humain, qu'il conditionne tout, qu'il n'y a pas d'ailleurs, d'extérieur du langage, qu'on ne pense pas d'abord pour ensuite organiser ses pensées par le langage mais qu'il n'y a de pensée que par lui, qu'il est une condition, une nécessité de la raison et de la vie humaine, si le langage est le propre de l'homme alors pendant ces cinquante secondes où il me tuait je ne sais pas ce que j'étais.
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« Quand j’écris je dis tout, quand je parle je suis lâche. »
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... à croire que ce qu'on appelle la honte est en fait la forme de mémoire la plus vive et la plus durable, une modalité supérieure de la mémoire, une mémoire qui s'inscrit au plus profond de la chair, à croire, comme le soutient Didier, que les plus vifs souvenirs d'une vie sont toujours ceux de la honte.
page 142
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On s'adapte vite à la peur. On cohabite avec elle beaucoup plus facilement qu'on ne l'aurait prédit. Elle devient une compagnie seulement désagréable.
page 138
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Son père avait dû découvrir que le pouvoir le contraindrait aux mensonges, qu'il serait contraint de mentir à sa famille restée au pays et à qui il envoyait de l'argent, qu'il mentirait par fierté, et qu'il devrait leur laisser croire, quand il y retournait, que sa vie était prospère en France et tout simplement belle, heureuse ( et qu'est-ce que le pouvoir si ce n'est cette machine à engendrer du mensonge, à forcer au mensonge?).
page 77
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C'est étrange, je lui dis. Parce que les mensonges si tu regardes bien personne y croit mais tout le monde continue à les répéter, alors personne n'y croit.
page 61.
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