- Les précédents, Mr. Chancellor. Le droit s'appuie trop souvent sur des décisions antérieures faisant jurisprudence, elles-mêmes trop souvent imparfaites.
… Un fossé sépare le pays de ses dirigeants, la corruption gangrène les plus hautes sphères gouvernementales. La Constitution est foulée aux pieds, notre mode de vie est menacé. Je en verse pas dans le mélodramatique, j'énonce des vérités. Peut-être suis-je plus sensible à cette évolution par ce que je ne suis pas né en Amérique et que je l'ai vécu ailleurs.
- Quelle est la solution ? … S'il y en a une ?
- Le strict respect de la légalité, l'application ferme et sans passion de la loi. Je dis bien sans passion, sans intervention de facteurs émotifs, d'esprit de vengeance. L'heure n'est pas aux révélations retentissantes mais à l'analyse, à la réflexion. (p. 283)
- "La différence entre un bon bouquin et un dessin animé, c'est que dans le premier cas il n'y a pas de héros au début de l'histoire. Un personnage ne devient un héros qu'au fil du roman, en surmontant sa peur par exemple."
- "Les malades mentaux sont comme les alcooliques, ils peuvent se comporter normalement, sourire, mentir pour rassurer leurs proches, et puis soudain, au moment où l'on s'y attend le moins, c'est la crise."
- "L'homme avait avant tout besoin de dignité, de respect, de liberté de pensée et d'expression.Il avait foi en l'être humain, malgré ses défauts, et ceux qui cherchaient à l'opprimer, à le dominer, à le modeler s'attiraient ses foudres."
- "La mort est la mort. On ne peut la mettre en question."
- Qui est-ce ?
- Un nommé Bromley. Il dit qu'il va te tuer.