Citations sur Les vieux fourneaux, tome 7 : Chauds comme le climat (36)
- T'achètes Le Figaro, toi, maintenant ? T'as perdu la boule ?
- Ah tiens, t'as retrouvé ta langue ? Je l'ai pas acheté, je l'ai chouré. C'est pour toi.
- C'était pas la peine. L'hôpital public n'a peut-être plus beaucoup d'argent, mais il y a quand même encore du papier dans les chiottes.
Il bouffera quand il aura faim ! Ça m’étonnerait qu’il se laisse dépérir. On parle quand même d’un gars qui dégaine son barbecue à la moindre éclaircie depuis cinquante ans.
- Votre tête, on est sur quel niveau de douleur, sur une échelle de 1 à 10 ?
- Moins douloureux qu'une allocution de Macron, mais pas loin.
T'as quoi à la place du cœur ? Une grenade de désencerclement ?
Dans les exploitations fruitières de la commune, ces temps-ci, on voit beaucoup d'ouvriers agricoles qui parlent pas trop français, si vous voyez ce que je veux dire...
Vous avez oublié de les inviter ? ils font tâche sur la nappe Vichy du pique-nique ?
- La pauvre. Je me demande combien de temps ça prend, avant que les assurances fassent leur boulot.
- Leur boulot ? C'est-à-dire ?
- Ben...qu'on lui reconstruise sa ferme.
- Sophie...parfois ta candeur me désarme totalement.
- Y a de la musique.
- Dis donc, t'as les feuilles affûtées comme des lames.
- Oui, j'ai pas de bol, je perds la vue et pas l'ouïe, alors qu'on en entend plus de conneries qu'on en voit.
Au championnat du monde des pompes à merde, tu viens de marquer sérieusement les esprits, gamin.
Oui, j'ai pas de bol, je perds la vue et pas l'ouïe, alors qu'on entend plus de conneries qu'on n'en voit.
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Le vivre-ensemble, mes amis ! C'est le thème de ma campagne, et c'est pour ça que j'ai été élu maire !