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On se trouve, dans ce dernier tome de la série, plongés dans un univers urbain, celui de Washington où tous les personnages se trouvent rassemblés.

Finies donc les aventures western, et place au monde de la finance qui gouverne tout. Byron paraît revenu de l'enfer et retrouve un e place dans la société pour tenter de la saboter de l'intérieur, mais au final, il perd plus qu'il ne gagne.

Margot quant à elle paraissait la plus matérialiste de tous mais là aussi le changement est d'actualité. Au final, la fin est un peu cynique mais réaliste.
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Fin de cette série. L'action de ce tome se déroule essentiellement à Washington. Ce tome est plus "politique" (loi sur les armes à feu, loi sur les réserves indiennes). le vainqueur n'est pas l'honneur, tous les coups sont permis. Et les armes à feu sont réellement dangereuses ! Très bonne lecture.
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J'ai enfin fini cette petite série.
Je n'ai pas retrouvé ici ce qui me plaisait dans les 3 premiers tomes. Sortis du Far West pour se fondre dans la foule de Washington, les différents personnages respectent alors (plus ou moins) les règles du lieu, et alors ils ne prennent plus autant de liberté…. Et je trouve que ça casse un peu la dynamique.
Par contre, le discourt est beaucoup plus dense. Il est question du lobby des armes, et du traitement fait aux indiens, mais aussi aux noirs anciens esclaves. Une dénonciation de l'histoire de ce grand pays, mais aussi de sa fameuse tradition autour du second amendement.
Même si c'est moins marrant, cela reste très intéressant
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Vous avez envie de passer un bon moment avec une bande-dessinée mêlant humour, action et histoire des Etats-Unis, les 4 tomes de L'homme qui n'aimait pas les armes à feu est faite pour vous. Car c'est exactement ce qu'elle est.

L'humour décalé, parfois noire, mais purement à l'image du héros : britannique. Ce genre d'humour à froid, fait avec élégance, au moment où l'on ne s'y attend pas.

Vous ne manquerez pas non plus d'actions, car pour chaque tome de nombreux rebondissements, des bagarres, des fusillades viennent rythmer l'histoire.

Et contrairement aux apparences, l'histoire des Etats-Unis en trame de fond n'est pas désagréable avec sa saveur far-west. Les personnages qui la vivent ont une grande profondeur et une forte personnalité chacun. Ils sont unis par des liens que l'on découvre au fur et à mesure, et qui expliquent la tension qui existe entre eux.

Enfin, le dessin a la juste nécessaire précision dans les détails, des couleurs,de qualité de phylactères au sein d'une mise en page très cinématographique.

Bref, une très bonne BD aux relents de Terence Hill et Butt Spencer... mais en beaucoup plus fin.
Lien : https://quoilire.wordpress.c..
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J'ai beaucoup apprécié les 3 premiers tomes. Avec celui-ci bof ! Heureusement les dessins et couleurs sont toujours un régal ! Mon opinion sur ce western rejoint en tout point la critique d'Alfaric.
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Tome 4 final de ce cycle de BD western qui finit en course poursuite échevelée à Washington. Après un démarrage en trombe, associant des personnages forts et un ton décalé, cette série a petit à petit ralenti son rythme.
Non pas que l'action diminue avec ce volume; ici tout le monde poursuit tout le monde dans l'espoir de s'emparer des lettres de Madison. Knut est toujours une brute épaisse, fort sympathique au demeurant, Byron un snobilard english un peu (beaucoup) dépassé et Margot n'a toujours aucun scrupule à user de sa ruse et de sa plastique... L'association pro-armes NRA est prêt à les payer cher; les indiens viennent défendre leurs terres.
C'est parti pour des revirements de situation constants - je te vole les lettres, je te poursuis, je les récupère... le western initial finit en film comique maniant l'humour noir...
Reste que le travail de Lupano et Salomone demeure original et très distrayant.
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Quatrième et dernier tome pour cette série.
Qui se déroule toujours fin du XIXème siècle mais terriblement d'actualité. Evidemment le port d'armes aux Etats-Unis, le racisme, une touche d'écologie... La fin n'a rien inventé sur sa conclusion. Qui nous laisse un gout de tristesse (ben oui les armes qui envahissent l'Amérique, les terres indiennes qui disparaissent... pas réjouissant). une belle façon de nous faire réfléchir en nous distrayant.
Un tome légèrement moins bien que les trois précédents. Tout doit se terminer, une bataille pour les lettres avec quatre objectifs différents. C'est un peu plus sinistre, même si on retrouve quelques touches d'humour.
Les dessins sont égaux entre les tomes. J'ai trouvé les traits un peu plus précis.

Une très bonne série distrayante mais ne manquant pas de profondeur. Une fois de plus je n'ai pas été déçue par Wilfrid Lupano.
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Dans ce quatrième tome nous retrouvons Byron Peck cet avocat véreux qui se retrouve dans une drôle de situation avant de s'apercevoir avec une joie non feinte que l'industrie des armes à feu et ses groupes de pression font la pluie et le beau temps sur la capitale des Etats-Unis d'autant qu'un nouveau joujou a fait son apparition: La bourse.
Les lettres du Président Madison sont toujours introuvables, il n'est plus le seul avec Margot a vouloir mettre la main sur ces quelques lignes qui remettent en cause se second amendement qui garantit le doit de posséder une arme à feu. On comprend aisément les enjeux financier qui en découlent. Tous ceux qui courent après ces lettres veulent s'en servir pour une cause différente: Byron pour interdire le port d'arme à feu, sa femme Margot pour un avantage financier et les Navajos pour limiter la perte de leur terre.

Exposée ainsi l'album donne envie sauf que je me suis ennuyée, ce qui me paraissait comme une formidable aventure, un western avec des répercussions sur l'actualité, m'a déçu au fil des tomes. Il est évident que la suite attise ma curiosité d'autant que l'humour décalé annonce tout de même des scènes assez cocasses. le thème du morcellement des terres indiennes pourtant très intéressant n'est que peu développé (dommage). On se concentre sur la recherche du profit ! le titre de quatrième opus La loi du plus fort colle à merveille à son contenu.
Même si je suis un peu déçu du scénario, côté dessin j'apprécie la façon de mettre en scène les personnages il n'y a qu'à voir la couverture: notre cher Byron légèrement mal en point devant une merveilleuse vitrine de gâteaux alors que derrière lui c'est un déchaînement de manifestants... merveilleux !!!
Lien : http://stemilou.over-blog.co..
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Heureusement qu'un résumé des tomes précédents figure en amont de cette histoire... deux années après avoir lu le troisième tome, j'ai eu un peu de mal à me replonger dans cette aventure ! On quitte ici l'Ouest pour Washington D.C., et probablement que cela influe sur mon ressenti. La ville succède aux paysages somptueux, l'intrigue se déroule désormais dans les maisons ou les bureaux. Les protagonistes continuent à se déchirer et s'entretuer pour les précieuses lettres. Moins d'ironie, plus de cynisme, dans cet ultime épisode, où le dessin demeure en revanche remarquable.
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Dans ce quatrième et dernière tome intitulé "La Loi du plus fort" (tout un programme), nous retrouvons les joyeux drilles grimdark de Wilfrid Lupano en quête des documents historiques invalidant le 2e amendement de la Constitution des États-Unis... (à noter que le résumé des tomes précédents est vachement plus clair que le récit en lui-même ^^)
Byron poursuit Margot avec ses petites cellules grises, Knut poursuit Margot avec ses poings massifs, et cette dernière poursuit l'équipe de Pied Nickelés qui lui filé sous le nez avec les lettres de Madison : un cow-boy idéaliste, un black hippie, un indien sioux roublard, une pseudo guerrière navajo, une jeune orpheline déculturée et un vieux barbon acculturé... Franchement ont nous aurait raconté l'histoire des derniers au lieu de l'histoire des premiers j'aurais sans doute bien mieux aimé. Oui, personnellement j'aurais préféré la parodie d'"Ocean Eleven" à la parodie du "Bon, la Brute et le Truand" : le Bon est remplacé par un Anglais schizophrène qui ne sait pas ce qu'il veut, la brute est remplacée par un Scandinave bas du front qui lui sait ce qu'il veut, et le Truand est remplacé par une prétendue strong independant qui finalement n'est qu'une vamp prête à tout et au reste pour avoir la belle vie (et donc à écarter les cuisses pour gagner du fric facilement)

Le problème que j'ai avec les scénarios de que j'ai lus jusqu'à présent de Wilfrid Lupano, c'est que les messages finissent par prendre le pas sur l'histoire, voire carrément à vampiriser le récit... Donc il veut tirer à boulets rouges sur l'Amérique : on a un cadre supérieur qui ne parle que moral et valeurs familiales, mais qui en fait ne pense qu'au pognon gagné immoralement pour ne pas dire illégalement, un financiarisme de mes couilles qui se sert de la démocratie autant comme prête-nom que comme paillasson, une famille modèle avec une épouse commère et des enfants sauvageons qui jouent aux cow-boys et aux indiens jusqu'à l'inévitable drame, des marchands d'armes qui veulent imposer le tir à l'école pour se créer une clientèle qu'ils espèrent perpétuelle, mais aussi un clochard afro-américain qui ne cesse de se plaindre de ce que les Blancs ont fait subir aux Noirs avant de enorgueillir de tout ce que les Noirs ont fait subir aux Peaux Rouges...

Pendant que le Congrès arnaque les Amérindiens pour la énième fois en revenant sur les traités qu'il a lui-même imposé (tous les dirigeants européens qui osent encore affirmer qu'on peut négocier de bonne foi et sur un pied d'égalité avec les Yankees devrait être condamnés pour intelligence avec l'ennemi), les marchands d'armes sont contactés par deux sources différentes au sujet des lettres de Madison... A Washington, nous assistons donc à un chassé-croisé de maîtres chanteurs à la "Lupin III" de Monkey Punch sur fond de conflits entre natifs et immigrants, entre riches et pauvres, entre Blancs et Noirs, entre Visages Pâles et Peaux Rouges... Après les flashbacks sur Byron et Knut dans le tome 2, je m'attendais dans ce tome 4 à un flashback sur Margot : oui mais non, et c'est un peu con de détourner les codes du western à la Sergio Leone sans aller jusqu'au bout de la méthode ! (par contre on retombe sur la vamp qui joue de ses seins, de ses fesses et de sa chatte pour dresser son ex-amant contre son ex-mari et vice-versa, qui eux renouent avec leurs vieux démons... Soupirs !)


Et au final, j'ai le même sentiment pour son cycle western que pour son cycle Fantasy : une chouette histoire qui aurait été largement été bonifiée avec d'autres choix dans la scénarisation et la narration.
Sinon rien à redire sur le travail du dessinateur Paul Salomone et du coloriste Simon Champlovier, qui du début à la fin ont su trouver le ton juste pour coller aux gros délires western de Wilfrid Lupano.
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