AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,88

sur 232 notes
5
29 avis
4
63 avis
3
6 avis
2
0 avis
1
0 avis
Le meurtre d'un jeune doctorant français en Histoire sur le sol de Géorgie soulève beaucoup d'interrogations auprès des services de police de la capitale, Tbilissi.
Or non seulement aucun indice n'oriente la police vers une quelconque piste mais en plus, deux autres meurtres, dont celui d'un ancien patron du KGB de Géorgie, viennent aggraver une situation bien opaque.
Le premier conseiller de l'Ambassade de France à Tbilissi, René Turpin, se lance dans des investigations qui le conduiront dans l'ancienne station balnéaire de Tskaltoubo, à la frontière entre les Empires perses et ottoman, où Staline se retirait régulièrement dans sa datcha. Son enquête va le mener sur les traces du célèbre espion anglais Kim Philby et faire ressurgir des secrets bien gardés de l'ancienne Union Soviétique.
Un polar d'espionnage qui nous plonge en pleine guerre froide et nous fait découvrir l'histoire contemporaine de ce pays du Caucase, anciennement République Soviétique, devenue indépendante après la chute de l'URSS en 1991.
Ce roman historique régalera les amateurs de secrets d'Etat mais, pour ceux qui, comme moi, ne sont pas passionnés par les dessous et les dérives de la politique, sa lecture pourra sembler complexe et souvent longue.
Mais je ne regrette pas ma balade dans cette région du Caucase et les différentes traversées de la Géorgie par le jeune diplomate ont été pour moi, l'occasion de découvrir ce beau pays montagneux et rural d'Europe de l'Est, au passé riche et mouvementé.

Merci à Babelio et aux éditions du Seuil pour cette masse critique privilégiée.
Commenter  J’apprécie          50
J'ai une affection particulière pour la Masse Critique d'octobre organisée par Babelio, j'y ai toujours fait d'excellentes découvertes, de L'Hôtel de la Russe Yana Vagner à Inestimable du polonais Zygmunt Miloszewski, édités respectivement chez la regrettée maison d'éditions Mirobole Éditions, et chez Fleuve Éditions. Cette fois, j'y ai choisi un roman, dont la couverture est plébiscitée par quelques lectrices et lecteurs, et je n'y fais pas exception. Si le titre évoque forcément l'URSS, c'est en Géorgie, l'une de ses ex-républiques, que l'auteur sous pseudonyme, Renaud S. Lyautey, par le biais des Éditions du Seuil, nous emmène dans le pays qui fut le sien pendant quelques années, en digne et plus haut représentant de la France. Et plus exactement dans Tbilissi, sa capitale, où sont communément implantées les missions diplomatiques. Le diplomate a la judicieuse idée de nous fournir une carte du pays, d'autant qu'il est souvent question de la politique de colonialisme de l'envahissant voisin russe en Ossétie et en Abkhazie.

Les personnages reprennent tous les codes de ces haut-fonctionnaires aux missions épineuses, qui sont celles de gérer les relations entre leur pays hôte qui sont ici la Géorgie et la France, d'assister leurs expatriés sur le sol du pays hôte. Si Son Excellence l'ambassadeur Bertrand Bousquet nous fait l'honneur de quelques apparitions, entre deux soirées d'apparat, l'auteur a préféré instaurer la figure centrale du roman, le diplomate René Turpin, qui profite de l'ombre qui est la sienne pour aller dans les traces des enquêteurs du pays. Renaud S. Lyautey a l'honneur de mettre en exergue en premier lieu les policiers géorgiens, le francophile Nougo Shenguelia, qui a fait ses armes du côté de Lyon, dans les locaux de notre police scientifique et son coéquipier Lacha Bregvadeze, dirigés par le capitaine Maladze. Dans cette collaboration franco-géorgienne, induite par la découverte de la dépouille d'un étudiant français, Sébastien Rouvre, dans un hôtel de Tbilissi, l'hôtel Mariott, Turpin fait fi de son statut diplomatique et n'hésite pas à tâter du terrain, à Tbilissi ou en province.

L'auteur nous fait profiter de ses connaissances sur l'histoire et la situation géopolitique du pays, d'où est issu l'homme d'acier de l'union soviétique. D'une culture et un mode de vie qui a visiblement marqué sa vie, conscient de la position privilégiée qui fut la sienne, au sein du corps diplomatique. C'est tout bonnement captivant. Ce respect inné dû à cette élite, cette entité française qui se meut dans les hautes sphères du pays. Cette enquête est ainsi menée conjointement par les forces de l'ordre locales et les instances représentatives du défunt. Le chemin de l'élucidation du meurtre du jeune Français amène donc à reconstituer le fil tortueux de l'histoire du pays, intiment liée à celui de son voisin russe, qui ne manque pas d'exercer une pression constante sur la Géorgie. J'ai apprécié cette vision claire qu'il a su transmettre de la Géorgie, une vision certes occidentalisée, d'une personne qui occupe une fonction importante et privilégiée. Mais qui a le bon ton de nous rappeler que l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud s'avèrent être la Crimée et le Donbass des Géorgiens.

Ce pays du Caucase nous dissémine peu à peu quelques-uns de ses secrets à mesure que l'affaire Sébastien Rouvre prend une dimension internationale : si, d'une façon ou d'une autre, je m'attendais à l'intervention à un point donné des services de renseignements secrets, ce n'est pas vraiment de la façon que j'imaginais, l'auteur a évité le piège des évidences, des raccourcis déjà utilisés par d'autres. Soyons clair, ce n'est en aucun cas un roman d'espionnage, c'est un véritable polar aux influences hybrides entre cet esprit soviétique encore bien manifeste et ce caractère qui font des Géorgiens des hommes en lutte perpétuelle, ceux qui sont terrés dans un pays entre Mer Noire et Russie. La mayonnaise caucasienne de l'auteur diplomate prend bien, et même s'il n'est présent que de façon anecdotique, l'auteur a su montrer le Staline soviétique depuis une perspective géorgienne, dans l'intimité de son pays d'origine, dans le symbole de cette baignoire. Si l'annexion de la Crimée et du Donbass est naturellement au coeur de l'actualité, on en apprend beaucoup sur l'histoire de ce pays, qui connaît un peu le même sort que l'Ukraine, leur passé commun soviétique les impose forcément comme des proies faciles aux velléités d'expansionnisme et d'impérialisme russe. 

Du haut de ses anciennes fonctions qui l'ont emmené en Géorgie, Renaud S. Lyautey garde une distance certaine, pleine de taquinerie et de moquerie avec l'Ambassadeur, en l'enlevant bien volontiers de son piédestal, lorsqu'il ne manque pas le mot adéquat sur sa claudication. Il ne manque jamais de dégonfler à coups de piques acerbes l'ego surdimensionné du pourvoyeur du titre qui a des fâcheuses tendances à tout ramener à lui. René Turpin, que je l'imagine davantage un double de l'auteur, dans une modestie plus simple, une accessibilité, et ce contact qu'il recherche avec les Géorgiens. C'est un épicurien, qui ne manque jamais l'occasion de s'octroyer un goûteux repas, ouvert et avide de connaissances, un moyen terme entre le peuple géorgien et Son Excellence.  

C'est un bon roman qui conjugue une intrigue policière forcément hors des lieux communs avec un fond culturel et historique qui nous est plutôt peu habituel, et encore une fois, que l'on ne connaît peu en dehors de ses liens complexes avec la Fédération de Russie. C'est l'occasion d'y découvrir un pays dont le caractère farouche et guerrier véhiculé par l'imagerie que l'on a de ces Caucasiens mystérieux. L'auteur diplomate, ancien ambassadeur, ne se prend jamais au sérieux. Renaud S Lyautey n'est qu'un pseudonyme. Après quelques petites recherches, retrouver son nom réel ne constitue pas une difficulté majeure, des anciens ambassadeurs de France en poste en Géorgie puis au Sultanat d'Oman, il n'y en pas foison. Et d'ailleurs, Babelio en fait état dans sa biographie. Où l'on y apprend que l'auteur est malheureusement décédé cette année, au mois d'avril. Voilà un bel hommage posthume à l'une des figures qui a aussi bien servi la France que les pays qui l'ont accueilli.
Lien : https://tempsdelectureblog.w..
Commenter  J’apprécie          40
Celui-là je l'ai lu à cause de Babelio.
Je me connecte sur l'app et je le vois dans les tendances de la semaine. Je sais pas pourquoi, ça m'a tout de suite parlé et hop, sur la liseuse !

Et je n'ai pas été déçue, il a été dévoré en un rien de temps.

J'ai trouvé ça super de découvrir la Géorgie, cette ancienne partie de l'URSS dont provenait le sanglant Staline. L'intrigue policière est riche et les différentes (fausses) pistes passionnantes.
Nous découvrons un pays très méconnu au travers de personnages plutôt bigarrés. Entre les anciens soviétiques nostalgiques, l'ambassadeur blasé et méprisant, les policiers locaux investis, le milliardaire à baffer et les expatriés paniqués, toute la panoplie est là !

Une lecture tout à fait chouette... qui donne envie de goûter la gastronomie géorgienne ! Miam !
Commenter  J’apprécie          30
Intéressant surtout dans son fond - l'auteur a été ambassadeur en Géorgie pendant 4 ans, pays qu'on ne traite que rarement dans la littérature française. Parler également de Kim Philby est assez distrayant, au vue l'encre qu'a fait couler l'espion.

Pour le reste, je dirais que (pour une fois), ça manquait de beaucoup de choses, on aurait gagné à étoffer le livre (même si je sais que l'auteur est mort bien avant sa publication). L'intrigue est assez classique, il y a eu pas mal de choses que l'auteur s'est permis d'ajouter / changer, et s'il y a beaucoup d'ironie (autant sur la situation diplomatique / les engrenages français, que sur les locaux), ça manquait peut-être de profondeur ou d'intérêt pour le protagoniste ou les personnages globalement.
Commenter  J’apprécie          20
La Baignoire de Staline est le deuxième et dernier roman de Renaud Salins, qui prit comme nom de plume celui de sa mère, Lyautey – eh oui, j'emploie le passé simple car, malheureusement, l'auteur a été emporté par un cancer foudroyant à l'âge de 55 ans. Ce malotru crabe ne cesse de faire des victimes et, cette fois-ci, il a fauché la vie d'un écrivain qui avait encore beaucoup à offrir à la scène littéraire. J'espère lui rendre hommage avec ces quelques mots.

🛁 Outre ce titre quelque peu étonnant (que peut-on bien pouvoir écrire tout au long d'un peu plus de 200 pages à propos d'un équipement sanitaire où Joseph Staline, fondateur des goulags, a fait trempette ?), l'auteur nous livre ici un roman policier foisonnant. La découverte du corps nu d'un jeune étudiant français dans une chambre d'hôtel en plein coeur de Tbilissi, capitale de la Géorgie, est le point de départ d'une enquête qui débouche sur une deuxième intrigue. le lecteur se retrouve ainsi à sillonner un même pays à deux époques distinctes : à l'heure actuelle et au temps de l'URSS.

🛁 Descendant du Maréchal Lyautey, Renaud S. Lyautey, ambassadeur de France en Géorgie de 2012 à 2016, se nourrit de son expérience professionnelle, nous partageant ainsi son amour pour ce pays, ses gens et sa gastronomie – celle-ci s'invitant d'ailleurs à plusieurs reprises dans l'histoire. le personnage du jeune inspecteur Nougo Shenguelia est aussi prétexte à parler de la guerre d'Abkhazie, conflit post-soviétique de 1998.

🛁 Même si l'auteur se permet quelques libertés historiques au profit de l'intrigue, le récit est captivant et mêle un crime apparemment « normal » et espionnage, faisant remonter le lecteur au temps de la Guerre froide et se centrant sur Kim Philby, célèbre espion (agent double ? triple ?) qui a d'ailleurs figuré sur un timbre-poste de l'URSS, d'où la couverture. Quant à la baignoire… je vous invite à lire ce livre pour comprendre le titre. Bref, l'écriture est limpide, le récit haletant et les personnages plus vrais que nature.

Si, pour certains d'entre vous, le motif du crime, voire des crimes, ne vaut pas 5 kopecks, il ne faut pas oublier que, depuis la fin de l'Union soviétique, la Fédération russe n'a de cesse de vouloir réaffirmer sa puissance, quitte à taire la vérité. Mais chuuuut !...

Commenter  J’apprécie          20
Quel coup de coeur !

Je termine ce roman et je cherche la recette du Khachapuri pour prolonger ce voyage en Géorgie.
J'ai découvert un pays, rencontré un peuple, commencé à mieux comprendre la situation des pays de l'aire d'influence russe. Et cela en total confiance, au vu du parcours de Renaud S Lyautey, ancien ambassadeur français en Géorgie.

Voilà un bon roman, tantôt policier, tantôt d'espionnage, terriblement actuel et doté d'une ambiance qui m'a un peu rappelé Maigret et sa blanquette de veau.
Les scènes à table ont été un régal alors que les paysages abandonnés de Tskaltubo, ancienne cité thermale du temps de l'Union Soviétique m'ont glacé de leur histoire cruelle (la guerre de 1993 entre Géorgie et Abkhazie).

Ce n'est pas un polar qui se dévore mais un roman qui se savoure.
Commenter  J’apprécie          20
L'histoire se passe à Tbilissi, la capitale de la Géorgie. Un jeune français faisant une thèse est retrouvé mort par strangulation dans un hôtel. S'ensuit une recherche pour trouver le fameux coupable, tout en omettant d'en parler à la presse, toutes les publicités ne sont pas forcément bonnes.
Une histoire quelconque même si la vie du tumultueux Kim Philby, célèbre agent secret, sera plus ou moins relaté. On notera cependant des zones d'ombre avoué par l'auteur, ce qui laissera le lecteur, ou au moins moi, sur ma faim.
Commenter  J’apprécie          20
✒J'entame un nouveau genre dans cette catégorie le Polar le diplomatique. Les fausses pistes sont le maître mot du style mais l'histoire et ses intrigues politiques !!
Le personnage principal n'est ni "un action man" ni " une tête brulée" mais plutôt un homme cultivé qui se voit embarquer dans un mystère loin de sa zone de confort.
La lecture est fluide avec un bon "page turner". R.L. a fait un travail minutieux en ce qui concerne les lieux et les dates historiques. Si vous aimez " la géopolitique" et "l'espionnage" ce roman est fait pour vous!!
Le seul petit bémol pour ma part c'est le manque d'un peu d'action dans le récit mais sinon tout le reste est 👍
C'est pour ça que je donne qu'un ❤❤❤❤/5
Commenter  J’apprécie          10


Tbilissi, juin 2009, le corps d'un jeune Français, Sébastien Rouvre est découvert dans une chambre de l'hôtel Marriott. Sont chargés de l'enquête par le commissaire Makaladze, le tout aussi jeune Nougo Shenguelia, parce qu'il est francophone, et Lacha Bregvadze. Etant donné la nationalité de la victime, il leur faudra compter avec l'intérêt que portera à l'enquête l'Ambassade de France, en la personne du premier attaché, René Turpin. Les enquêteurs d'abord intrigués par le fait que le meurtre ait eu lieu dans un hôtel, alors que la victime avait une adresse à Tbilissi, envisagent un crime sexuel, piste qu'ils doivent très vite abandonner. Ils constatent ensuite que cette adresse est celle de la propriété d'un oligarque et il s'avère que le jeune homme était l'un des précepteurs, logés, de ses enfants. Ils s'interrogent alors sur les nombreux voyages de celui-ci dans une ville thermale, Tskaltoubo, créée par Staline, abandonnée depuis fort longtemps et récemment devenue pour un prix symbolique la propriété du dit oligarque. Ils découvrent ainsi qu'il se livrait à un curieux commerce en vendant à l'étranger, aux Etats-Unis en particulier, les derniers objets intacts trouvés dans ses ruines, dont la baignoire de Staline… Mais rien ne vient expliquer le mobile de sa mort. Deux autres meurtres suivent, qui donnent à l'enquête un nouveau souffle, obligeant les enquêteurs à explorer des pistes tout autres. Il leur faudra chercher dans l'histoire du XXe siècle pour comprendre la succession des événements.
Si le roman est séduisant du début à la fin c'est qu'il mêle plusieurs sources d'intérêt. C'est d'abord un roman policier bien ficelé, bien rythmé qui, au demeurant s'inscrit plus dans la tradition du roman d'intrigue à l'anglaise que dans celle du polar américain. L'enquête est menée avec rigueur et méthode, déjoue quelques fausses pistes, le récit ne s'attarde pas sur le déroulement des crimes, évitant ainsi les épisodes de violence et les étalages de sang. Et il s'étoffe de façon inattendue en s'immisçant dans l'une des affaires d'espionnage les plus retentissantes de l'après-guerre, surfant sur un moment de la vie de l'Espion dans lequel personne ne sait précisément ce qu'il a vécu (un peu à la façon de Jean-Michel Guenassia dans La Vie rêvée d'Ernesto G.). Sébastien Rouvre n'est plus seulement victime, il apparaît qu'il a été aussi enquêteur, animé par la curiosité intellectuelle et, conscient du danger, capable d'engagement pour découvrir une vérité ignorée de tous et d'imagination pour sauvegarder sa découverte au-delà de sa mort. le personnage a beaucoup gagné en épaisseur et en complexité. Aucun des autres personnages (sauf le très furtif Ambassadeur peut-être), n'est réduit aux stéréotypes fréquents dans le genre du policier. Ainsi René Turpin semble bien être le porte-parole du profond attachement de l'auteur pour la Géorgie. le lecteur partage son plaisir à ses promenades dans les rues de Tbilissi, sa découverte de Tskaltoubo ou celle d'un monastère perdu dans une province éloignée. En outre, loin de n'être qu'un diplomate réjoui de ses privilèges, il vit une relation amicale profonde et originale avec Irakli Kartadze à l'égard de qui il est très attentionné. de la même façon, Nougo Shenguelia n'est pas qu'un jeune enquêteur prometteur. Il incarne le drame des déportés géorgiens d'Abkhazie et d'Ossétie du sud après leur annexion par la Russie.
L'ensemble fait de la Baignoire de Staline un roman divertissant et intéressant, au style soigné très agréable à lire, bref très réussi.
Merci à Babelio et aux Editions du Seuil de m'avoir évité de passer à côté de ce roman et de cet auteur.

Commenter  J’apprécie          10



Autres livres de Renaud S Lyautey (1) Voir plus

Lecteurs (690) Voir plus



Quiz Voir plus

C'est la guerre !

Complétez le titre de cette pièce de Jean Giraudoux : La Guerre ... n'aura pas lieu

de Corée
de Troie
des sexes
des mondes

8 questions
1125 lecteurs ont répondu
Thèmes : guerre , batailles , armeeCréer un quiz sur ce livre

{* *}