C’est donc à Rouen que je suis venu, assez mince de forme, chercher une aventure que mon imagination m’obligeait à tenir pour considérable. Je ne savais pas que j’écrirais un jour, mais je savais que, d’un hasard provoqué par un billet de chemin de fer, naîtrait le premier et définitif chapitre d’une histoire qui pourrait bien devenir la mienne.
Un port, discrètement lumineux, les rues où s’allongeait l’ombre de Stevenson, des voix de matelots incompréhensibles et des camarades séduisants m’attendaient dans cet espace lyrique contenu entre la place Henri- IV et la rue Grand- Pont.