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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Le très autoritaire Colonel Blackwell est inquiet : à vingt-quatre ans, sa fille Harriet doit hériter de sa tante à son prochain anniversaire. Or, la voilà entichée d'un peintre sans le sou au passé pas très net, qui semble user de plusieurs identités… A peine ce père a-t-il engagé le détective privé Lew Archer pour démasquer celui qu'il suspecte d'être un dangereux coureur de dot, que le jeune couple disparaît.


C'est un classique du polar noir américain des années soixante que remettent à l'honneur les Editions Gallmeister, par cette nouvelle traduction, pour la première fois intégrale, qui redonne vie au détective Lew Archer, personnage récurrent de Ross Macdonald. Fin psychologue au grand coeur, notre limier se retrouve plongé dans une intrigue compliquée qui réserve bien des surprises, tant couvent de troubles secrets derrière la respectable façade de la bourgeoisie californienne. Avec ses doubles ou triples fonds, l'histoire s'avère bien ficelée et ses protagonistes crédibles dans leur complexité. Peu à peu se dessine un tableau coloré, mais sans illusion, des différentes populations qui se croisent sur cette côte du Pacifique, à deux pas du Mexique : entre nantis qui cachent leur mal de vivre dans leurs somptueuses villas, et modestes employés aux vies misérables, évoluent marginaux en tout genre, artistes aiguillonnés par l'espoir de percer, surfeurs bigarrés un rien zébrés, joueurs de casino prêts à perdre l'argent du ménage...


Avec son rythme sans temps mort, son intrigue habilement tissée et ses révélations savamment distillées, cette très bonne enquête policière à l'ancienne est une fort agréable occasion de découvrir un écrivain réputé maître dans l'art du roman noir américain.

Lien : https://leslecturesdecanneti..
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Dernier né chez Gallmeister, des aventures de Lew Archer, détective privé made in LA.
( Dernier né , mais pas tout jeune, puisqu'il est sorti aux USA en 1962...)

Lew vient d'être engagé par le colonel Blackwell, afin de retrouver sa fille unique qui s'est carapatée avec un artiste peintre sulfureux et sans le sou. Comme, Harriet Blackwell touchera un demi-million d'héritage (de par sa tante) à vingt-cinq ans, le colonel soupçonne le futur mari d'aimer plus la dot que la fiancée.
La piste des tourtereaux entraîne notre privé au Mexique, suivi d'un retour aux USA. Lew Archer suit les fugitifs avec l'acharnement d'un chien policier. Et la piste, telle des sables mouvants, change sans arrêt, de même que les suspects. Une fois apparu le mot " Fin", je peux certifier n'avoir rien deviné et m'être faite avoir comme une bleue au moins sur quatre coupables.

Les romans de Ross MacDonald se suivent et se ressemblent en qualité. Une petite pointe d'humour, un héros d'une honnêteté scrupuleuse qui ne dort littéralement jamais, et un petit côté "vintage" qui n'est pas pour me déplaire. On se croirait dans un vieux film en noir et blanc hollywoodien, et des fois, Bigre... ça a beaucoup de charme...
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Lecture en terrain sécurisé

Quatrième excursion chez Ross MacDonald et plaisir toujours identique de retrouver Lew Archer dans le corbillard zébré, traduit par Jacques Mailhos. Un break bienvenu entre deux nouveautés de rentrée, pour une lecture en terrain sûr, sans faux col, sans effet de manche inutile. Efficace quoi.

Entre L.A. et Tahoe, Archer engagé par le Colonel Blackwell pour retrouver sa fille et l'empêcher de se marier avec un peintre coureur de dot, va de surprise en surprise. Au fil de son enquête, des cadavres resurgissent du passé, des paternités semblent moins évidentes, les langues se délient peu à peu et une joyeuse troupe de beatniks circulant en corbillard zébré retrouvent par hasard d'importantes pièces à conviction.

Enquête assez classique me direz-vous ? Bah oui. Exactement. Et c'est ce qui est bon dans ce livre qui ne fait pas ses 60 ans. Pas d'artifice, de twist artificiel, d'effet page turner, mais la base : un cadre, une histoire, un personnage. Et côté personnage, Lew Archer est un privé attachant, efficace, intègre, dont le passé se dévoile par petites touches à chaque livre.

Lecture en terrain sécurisé

Quatrième excursion chez Ross MacDonald et plaisir toujours identique de retrouver Lew Archer dans le corbillard zébré, traduit par Jacques Mailhos. Un break bienvenu entre deux nouveautés de rentrée, pour une lecture en terrain sûr, sans faux col, sans effet de manche inutile. Efficace quoi.

Entre L.A. et Tahoe, Archer engagé par le Colonel Blackwell pour retrouver sa fille et l'empêcher de se marier avec un peintre coureur de dot, va de surprise en surprise. Au fil de son enquête, des cadavres resurgissent du passé, des paternités semblent moins évidentes, les langues se délient peu à peu et une joyeuse troupe de beatniks circulant en corbillard zébré retrouvent par hasard d'importantes pièces à conviction.

Enquête assez classique me direz-vous ? Bah oui. Exactement. Et c'est ce qui est bon dans ce livre qui ne fait pas ses 60 ans. Pas d'artifice, de twist artificiel, d'effet page turner, mais la base : un cadre, une histoire, un personnage. Et côté personnage, Lew Archer est un privé attachant, efficace, intègre, dont le passé se dévoile par petites touches à chaque livre.

Disons-le tout de suite, cet opus est plaisant mais n'est pas mon préféré de la série, tirant un peu à la ligne vers la fin. Mais son classicisme fait du bien, avec un style sobre et des dialogues qui claquent. Et puis, c'est la série entière qui fait sens. Donc vivement les prochains !
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Toujours un vrai plaisir de retrouver Lew Archer (dont, détail amusant, une biographie figure en amont du récit... original pour un personnage de fiction !).

Archer est engagé par le Colonel Blackwell pour enquêter sur le futur époux de sa fille Harriet, le soupçonnant d'être surtout intéressé par la fortune dont va hériter cette dernière.

Une enquête solide et captivante entre Californie et Mexique. Les multiples rebondissements tiennent particulièrement en haleine, même si j'ai parfois eu un peu de mal avec la profusion de personnages. Mais ce que j'apprécie comme toujours avec Ross Macdonald, c'est cette capacité à entrer immédiatement dans le récit, dès les premières lignes. Ce nouvel opus, à la superbe couverture (également une constante, signée Gallmeister...), ne faillit pas à la règle !
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Je n'avais pas lu de romans de Lew Archer depuis longtemps, et je suis contente d'avoir lu celui-ci pendant mes vacances (et d'avoir ainsi pu rédiger un avis en avance).
Archer se retrouve à nouveau à enquêter sur une affaire de famille. Il est engagé par le colonel Blackwell, un homme inquiet pour sa fille unique, Harriet, qui est tombée amoureuse d'un peintre désargenté – peintre et riche allant rarement de pair. C'est un artiste ! Il semble assez doué, du moins, c'est ce qui se murmure dans les milieux artistiques. Quant à Archer, il se dit qu'il y a « quelque chose » dans ses oeuvres, qu'elles provoquent des émotions, des réactions, reste à savoir si elles sont positives ou négatives. Il doit cependant faire des recherches sur le passé de ce peintre, dans l'objectif de dissuader Harriet de l'épouser. Et oui, d'habitude, le colonel réussit à faire rompre sa fille très facilement. Là, le jeune homme, et Harriet avec lui, se montrent très résistants aux assauts du colonel . Les problèmes arrivent vite, les cadavres aussi.

Père abusif, le colonel ? Oui. Il reproduit le schéma dont il a lui-même été victime, et personne, ni sa première femme, qui a préféré prendre les jambes à son cou, ni sa seconde femme, qu'il a épousé récemment, ne sont parvenues à le défaire de ce schéma, qu'il a lui-même imposé à sa fille, l'élevant comme le garçon qu'elle n'était pas. Famille dysfonctionnelle ? Oui, ce n'est pas la première qu'Archer a croisé sur sa route, ce n'est pas la dernière non plus qu'il croisera dans ce roman – où il sera toujours question de familles qui respectent le schéma traditionnel et qui ne fonctionne. Il est aussi des familles qui ne se créent pas, parce que l'un des deux estime qu'il ne peut pas, ou plutôt qu'il ne doit pas avoir d'enfants, ce qui n'est pas du tout la même chose. Se créer parfois des familles de substitution, l'on s'occupe d'un enfant dont les parents n'ont pas assez de temps pour s'occuper, sans que ceux-ci ne s'offusquent que d'autres prennent soin de leur progéniture. Et pourquoi s'en offusqueraient-ils ? Les deux parties sont contentes – sauf peut-être les enfants, dont on n'entend pas beaucoup les voix.
Mon avis donne l'impression que ce livre n'est pas qu'un roman policier, et c'est le cas. Archer et la police enquêtent, parce que les morts et les disparitions sont bien réels, parce qu'il est impossible de laisser impuni des morts qui sont tout sauf accidentelles, à moins d'avoir une imagination débordante. Archer se déplace énormément pour enquêter, à une époque où il faut se rendre sur place, pour avoir les renseignements, où les preuves matérielles sont importantes, à condition de ne pas leur faire dire n'importe quoi ?
Jusqu'où peut-on aller non pour préserver sa famille, mais pour préserver l'idée que l'on se fait d'une famille ? Très loin.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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Harriett Blackwell , vingt-quatre ans va dans un an, hériter d'un demi-million de dollars.
Après un court séjour au Mexique, elle décide d'épouser un peintre sans le sou qu'elle vient de rencontrer il y a peu de temps. Son père n'a pas l'intention de permettre ce mariage et fait appel à Lew Archer, un détective, pour se renseigner sur cet homme.

Pas une minute de répit dans cette recherche pour Lew Archer.
Et une fois commencé, pas envie de refermer ce livre avant la dernière page.
Lecture agréable.
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Un petit polar à l'ancienne qui fait du bien, notamment grâce à la teneur de ses personnages ... dépeints à la 60's (il faut donc parfois serrer les dents sur les semi godiches, mais cela m'agace bien moins que pour un texte récent). Ne cherchez rien de nouveau, d'original, au contraire délectez-vous d'une enquête retro des plus classiques avec ses innombrables fausses pistes et ses gros balourds.
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Un des meilleurs livres de cet auteur, très bon roman policier qui met à l'honneur Lew Archer en privé plus vrai que nature, dans une intrigue très habile. On passe un très bon moment de lecture.
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Un roman policier qui se range effectivement du côté des classiques mais qui ne manque pas de charme. Plusieurs meurtres que le détective privé Lew Archer va s'efforcer de relier. Un personnage intéressant que ce Lew Archer : une morale qui semble à toute épreuve mais qui vacille parfois selon ses inclinations, une connaissance du terrain et de la psychologie humaine, il a lui-même quelque chose d'énigmatique. Je n'ai pas lâché ce roman et la fin surprenante n'a fait qu'augmenter ce plaisir comme un "belote, rebelote et dix de der."
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Classiques indémodables, les polars façon série noire de Ross McDonald, réédités depuis quelques années par Gallmeister, séduisent toujours autant.

Ici c'est le colonel Blackwell qui a recours aux services du privé de la série, Lew Archer. Sa fille Harriet est amoureuse d'un peintre sans le sou, et le père craint qu'il n'en veuille à la fortune de sa fille. Bien vite, l'enquête de Lew montre que l'amoureux voyage sous une fausse identité, et qu'il a semé des cadavres sur son passage. C'est alors que les deux tourtereaux s'enfuient ...

Malgré la séduisante ambiance vintage de la Californie des années 60 qui fait pour beaucoup le charme de la série, j'ai eu bizarrement un peu de mal à entrer dans le roman. Fort heureusement la qualité de l'intrigue et de sa résolution (vraiment bien fichues) m'ont réconciliée avec le détective privé. Ross McDonald reste une valeur sûre !
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