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2,78

sur 149 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Bien loin de ce à quoi je m'attendais, ce livre est un mix entre des citations sur le bonheur, des réflexions personnelles, des SMS, mails, snap, lettres, des transcriptions de séances de thérapie... qui retrace l'histoire d'Ottila, jeune femme de 30 anw au comportement auto destructeur. Alcoolique, elle décide d'arrêter l'alcool, prend conscience de son parcours chaotique jusque là et redresse péniblement la barre.
Un homme marié en guise de petit ami toxique, un ex qui ne vaut guère mieux, une meilleure amie alcoolique et occasionnellement droguée, une bissexualité qui lui sert d'excuse contre l'engagement, un père décédé, une mère qui commence à craquer, une soeur suicidaire... la vie n'a pas vraiment gâté l'héroïne et pourtant pas une once d'apitoiement dans ce livre. Juste les faits, déroulés de manière un peu anarchique mais avec une pointe d'humour qui rend le tout très facilement lisible. J'ai trouvé la forme très intéressante mais l'ensemble ne m'a pas vraiment convaincue, je ne me suis pas attachée aux personnages et je n'ai pas ressenti les émotions que l'auteur essayait de faire passer
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Le putain d'énorme livre du bonheur qui va tout déchirer de Anneliese Mackintosh m'a été envoyé par net galley et les éditions Milady, que je remercie même si cette fois-ci mon avis est assez mitigé.
Ottila a un problème. Enfin, elle en a un paquet. D'abord elle est alcoolique. Son père est mort pendant qu'elle se complaisait dans une éternelle gueule de bois. Sa soeur a été internée. Sa mère est en train de craquer. Et ses amis la tirent vers le bas. Sauf Thalès, le type le plus sain qu'elle ait jamais rencontré. Thalès donne envie à Ottila de devenir meilleure...
Le résumé me tentait énormément. Malheureusement, ce roman ne fut pas à la hauteur de mes espérances.
Je n'ai pas du tout apprécié le personnage de Ottila. Il est vrai que j'ai du mal avec les personnes alcooliques, merci papa merci maman ! Et du coup, je n'ai pas réussi à faire preuve d'empathie vis à vis d'elle, cela m'a été impossible. Elle m'a agacée, j'ai lu son histoire avec beaucoup de recul et je n'ai pas vraiment réussi à apprécier ce livre.
Pourtant, en soi il est original et plutôt sympathique. le récit n'est pas linéaire, on trouve un peu de temps dans ce livre : liste, sms, dessins.. C'est varié, il n'y a pas que du texte.
L'ensemble m'a donc laissé plutôt dubitative, et je mets juste la moyenne, soit deux étoiles et demie.
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Au départ, j'ai trouvé que le ton décomplexé était sympathique, prêtait à sourire et sortait de l'ordinaire.

Mais on tombe très vite dans une description du quotidien d'Ottila, entre ses relations de travail, ses amis, sa famille et son nouveau petit ami. Rien de très passionnant.

La réflexion sur la consommation d'alcool et la difficulté du sevrage est intéressante. L'auteure nous place dans la peau d'un abstinent et on se rend compte à quel point il est difficile d'arrêter de boire dans notre société, tant les occasions sont nombreuses et la pression sociale importante.

Finalement, le putain d'énorme livre du bonheur qui va tout déchirer, outre de satisfaire à la mode des titres à rallonge, est dans la même veine que les autres livres du même genre. Il ne tient pas ses promesses et s'avère plutôt décevant.
Lien : https://carnetdelecture1.wor..
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Comme nous sommes chez Milady, faut-il s'étonner de trouver une histoire d'amour pour femme adulte ? Un genre un peu plus raffiné que l'on peut trouver chez un concurrent historique : Harlequin. C'est l'héroïne, Ottila, qui raconte sa vie à travers des séances de psy, son « Petit livre de bonheur », ses mails et sms à son entourage et aussi ces lettres manuscrites. Ainsi tous les aspects de la personnalité sont dévoilés avec son lot de vérité, de secret et de mensonge. Une façon de permettre à certaines lectrices de pouvoir mieux s'identifier. Tout semblait réuni pour faire une bonne histoire : un titre original, une jolie couverture, un personnage avec des faiblesses qu'elle montre et du courage pour l'affronter, les échecs suite à des promesses que l'on ne tient pas, la culpabilité… Et pourtant, les choses s'étendent en longueur encore et encore. Sa soeur veut mourir, est-ce à cause d'elle car elle était méchante avec elle enfant ? Sa mère se sent seule et commence à picoler, doit-elle faire quelque chose ? Des descriptions et des états d'âmes qui finissent pas ennuyer. Puis voilà qu'elle rencontre un mec qu'elle apprécie. Alors elle le quitte pour se remettre avec lui. Se succèdent des hauts et des bas pour finir dans un pseudo happy-end où le bonheur n'est pas flagrant. D'ailleurs le mot de fin pourrait-être : « tout ça pour ça ? ».
Lien : https://wp.me/p1F6Dp-8KO
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Ottila McGregor, 30 ans, en a assez. Assez de ne pas connaître le bonheur. Pour remédier à cela, elle décide d'être heureuse. Elle va devoir se libérer de pas mal de démons personnels, le premier étant son alcoolisme. Il faut dire qu'autour d'elle rien ne va non plus. Sa mère est à deux doigts de craquer, ses amis ne cessent de la porter vers le bas (sauf Thalès, le Grecque sexy de la cafét'), sa soeur Mina est à nouveau en hôpital psychiatrique. Rien ne va dans sa vie comme vous pouvez le lire, mais Ottila en ras la casquette et décide de voler un livre de développement personnel, le transformer en le “Putain de livre du bonheur qui va tout déchirer” pour essayer de finalement faire tourner la roue de la chance vers elle.

Pour parler de ce livre il faut déjà expliquer que sa construction est particulière. En effet, elle se constitue comme une sorte de journal personnel ou de Bullet Book (ou scrapbook), dans lequel Ottila nous livre les bribes de son quotidien, mixé par la fantaisie qui l'habite. de prime abord, on est un peu dérouté par ce que l'auteure propose. Il faut s'accrocher un peu pour rentrer dans son petit délire, mais on finit par se laisser porter par le style au fil des pages. On peut y lire des extraits de conversations par e-mail, des SMS, de son journal intime, de croquis, des lettres, des citations, etc. La lecture est réellement particulière. Mais c'est en cela que réside le charme du titre. Estampillé Feel Good, le récit possède tout de même des passages moins joyeux, mais il faut souvent être plus bas que terre pour arriver à trouver le bonheur.

Le personnage d'Ottila ne plaira pas à tout le monde, mais elle possède quand même un petit côté attachant. Elle sort des codes du roman traditionnel, passe du statut d'antihéroïne parfois détestable, à celle d'héroïne digne de porter une cape comme les héros des films Marvel ou DC Comics. Les introspections sur sa vie sont nombreuses avec un humour parfois un peu British. Alors, on ne rigole pas forcément à tout mais au moins on passe un bon moment. L'auteure aborde une multitudes de thèmes sociaux (alcoolisme, la maladie, la mort, la solitude,…) ce qui peut permettre d'ouvrir le débat autour de certains tabous qui nous entourent. En prennent les moments tristes et de malheureux qui ont rendu sa vie si difficile, Ottila va peu à peu remonter la pente en dénichant des lumières au gré de son parcours. Les rencontres qu'elle fait l'aideront dans son cheminement, même si parfois elle se laisse un peu trop portée. L'amour ou les relations dans son sens large est également abordé ici, et vient nourrir le fil rouge “borderline” de l'histoire.

Le style de l'auteure n'est pas des plus abordables, pourtant son écriture est simple et agréable. L'humour est souvent cynique, mais reste amusant dans ses grande lignes. En ne s'imposant aucune limite, Mackintosh donne vie à un récit qui surprend et marque le lecteur. Les 400 pages de ce livre se lisent extrêmement vite, tant il est entrecoupé d'extraits en tous genres. Si cela paraît absurde et presque ennuyeux dit comme ça, dans le récit cela fonctionne. Ottila est un personnage vivant que l'auteure pousse vers l'avant de manière logique et surprenante.

En conclusion, le Putain d'énorme livre du bonheur qui va tout déchirer est une lecture ovni qui sort le lecteur de son cocon rassurant. L'héroïne se mue petit à petit pour essayer de devenir meilleure et laisser tomber ce qui lui pourrit littéralement la vie. Ce premier roman de Anneliese Mackintosh fait dans l'autodérision décomplexée, le fun et dans le vivant. Soit sa passe, soit sa casse, mais dans tous les cas le récit et Ottila ne pourront vous laisser insensible.
Lien : https://lireenbulles.wordpre..
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Ce roman est un cadeau d'un ami qui trouvait la couverture drôle et m'a dit qu'il devrait être rapide à lire.

Pourtant, j'ai été lente... le thème ne m'a pas emportée. Il y a beaucoup de longueurs et j'ai trouvé certains passages alambiqués.

Malgré cela, je me suis quand même attachée au personnage d'Ottila et j'ai eu envie d'aller au bout du roman. Parfois, sa mère m'a aussi fait rire !

Les petites citations permettent d'aérer le reste du texte et certaines sont justes et agréables à découvrir.

Ce livre ne m'a pas paru exceptionnel mais il se lit quand même. C'est léger et je suis contente d'avoir été jusqu'au dénouement.
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L'histoire est celle d'Ottila, une jeune fille alcoolique qui décide d'être heureuse. Pour ce faire, elle va arrêter l'alcool, s'entourer de meilleures personnes et réorganiser sa vie de bout en bout.

C'est un livre très étrange, pour lequel je vais vraiment avoir du mal à donner un sentiment. La structure narrative est brouillonne et alambiquée. On trouve pêle-mêle un journal intime, des lettres, des sms, des dialogues... Même si celle-ci reflète bien la personnalité d'Ottila et le marasme dans lequel elle se débat, elle ne m'a pas convaincu.

Le personnage d'Ottila est complexe : alcoolique, soeur d'une jeune autisme récemment internée, maîtresse de son patron... elle a du mal à faire face à ses démons et à ses problèmes. Pourtant, je n'ai pas réussi à éprouver de l'empathie pour elle. je l'ai trouvée agaçante et même parfois un peu stupide. Quand à Thalès, son personnage est à peine évoqué. On ne sait pas ce qu'il pense ou ressent, il est presque transparent.

Cependant, ma lecture a été sauvée par des jeux de mots et d'humour, et des situations amusantes qui m'ont fait sourire. Néanmoins, j'ai trouvé que l'histoire traînait en longueur, j'ai eu bien du mal à terminer ce livre.

Un livre original, donc, mais qui ne m'a malheureusement pas convaincue.
Lien : http://mademoisellemalenia.o..
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Si j'ai plutôt apprécié la forme originale que revêt ce livre (une sorte de collage, entre mails, confidences, retranscriptions d'entretiens etc.), je n'ai pas eu d'attachement particulier avec les personnages. Je suis donc allée au bout de ma lecture facilement, mais sans qu'elle ne me transporte malheureusement. Un livre qui a donc attisé ma curiosité, mais qui m'a quelque peu laissé sur ma faim.
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une bouffée d'air frais qui laisse mitigée.
Ottila, fêtarde invétérée, alcoolique notoire, enchaînant passion et conquête décide d'être enfin heureuse. un bonheur qui passe par l'arrêt complet de l'alcool après en avoir consommé à outrance. Itinéraire vers le bonheur par le biais d'un scrapbooking diversifié entre instants de vie, mail, sms et séance de thérapie.

le livre est drôle, un humour original qui laisse quand meme le lecteur souriant, ottila est un personnage décalé qu'on aime côtoyer avec un entourage tout aussi singulier. un cheminement jusqu'au bonheur qu'on ressent au long du livre avec l'évolution de Tilly. surtout c'est un livre humain. son héroïne est bourrée de défauts autant qu'elle possède des qualités, des névroses touchantes ou parfois irritante. Tilly est une femme qu'on peut croiser dans la rue, l'ivrogne de fin de soirée pour qui on a pitié ou cette femme en voit de guérison, drôle et parfois fatigante. elle a au moins le mérite d'être attachante, réellement, comme si on pouvait connaître une fille comme elle: déjantée mas pleine de bonnes intentions.

mais. mais. mais.
c'était aussi un peu trop peut-être ? chaque personnage en rajoute une couche sur le chemin difficile vers le bonheur, AUCUN dans ce livre ne va réellement bien, entre alcoolisme, maladie, souffrance, si je n'attendais pas que tout les autres soient heureux je ne pensais quand même pas qu'ils auraient tous un problème de taille dans leurs vies. finalement le décor du livre est quand même un tableau assez triste et pas vraiment diversifié. c'est dommage.

globalement, j'en garderais quand même un bon souvenir, sans être sûr qu'il me marque réellement sur le long terme. en tout cas c'est une bouffée d'air frais, une mise en page décalée et une lecture parfaite pour l'été.
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Quand j'ai commencé ce livre, je m'attendais à un énième livre de développement personnel, mais avec un peu plus d'humour et d'auto-dérision dedans (je dis énième, parce que j'en lis régulièrement, même si c'est souvent redondant, ça fait quand même du bien).
Et bien, je vous arrête tout de suite : ce n'est pas du tout le cas.
C'est plutôt un roman, un peu à la Bridget Jones, avec une trentenaire anglaise un peu paumée dans sa vie, qui se cherche.
Sa différence : elle est alcoolique. Et elle vient juste de s'en rendre compte et de décider d'arrêter de boire. Totalement.
Ce qui lui donne l'occasion de reprendre sa vie en main.
Pas de moralisation dans cette histoire : Ottila se rend compte que l'alcool à outrance, ce n'est peut-être pas si génial. Mais elle n'est pas là pour donner des leçons, juste pour se trouver un nouvel équilibre.
Il y a un mélange étrange d'humour et de tristesse dans ce titre. Je n'ai jamais complètement réussi à adhérer à son histoire d'amour, la famille d'Optima semble encore plus paumée qu'elle, de même que son entourage. Je n'ai eu aucune envie de me mettre à sa place (sa vie est trop bousillée et je n'aurais pas su comment l'aider). Ottila vacille sans cesse entre de vraies bonnes décisions et des envies auto-destructrices. Mais elle garde une pêche extraordinaire !
La construction du livre oscille également entre le récit de cette année de sevrage, racontée par Ottila elle-même, et des retranscriptions de courriers envoyés ou de séance de thérapie. Ce qui permet d'animer un peu le récit, et d'offrir des points de vue un peu différents par moments.
Le roman m'a laissé sur un sentiment doux-amer, je ne parviens pas à décider si la fin est positive ou non. J'avoue que je lirai avec curiosité les avis d'autres lecteurs sur ce titre...
Lien : http://made-in-mel.blogspot...
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