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EAN : 9782811227371
411 pages
Milady (16/05/2018)
2.77/5   148 notes
Résumé :
Ottila McGregor est alcoolique, meurtrie par la mort de son père et la maladie mentale de sa soeur. Bien décidée à changer, elle vole un guide du bonheur à la bibliothèque, qu'elle annote avec des lettres, des courriels, des dessins ou des retranscriptions de séances de thérapie. Le témoignage à la fois drôle et tragique de son combat pour être heureuse. Premier roman.
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Critiques, Analyses et Avis (62) Voir plus Ajouter une critique
2,77

sur 148 notes
Je suis passée complètement à côté de ce livre.

Je m'attendais vu le titre à un feel good et à passer un bon moment. Mais ce livre ne m'a pas tiré un seul sourire. J'ai même plutôt grincé des dents à plusieurs reprises.

Je n'ai pas réussi à m'attacher à l'héroïne. Ottila McGregor 30 ans alcoolique et fêtarde qui décide d'arrêter de boire et de coucher avec son patron et d'avoir un nouvel amoureux le beau Thalès.
Le putain d'énorme livre du bonheur est une sorte de journal intime.

Si j'ai trouvé original (et encore) la présence de SMS, de mails, de tickets de caisse, de citations, de retranscriptions d'entretiens avec son psy, j'ai trouvé que c'était très brouillon et sans lien. Les 50 premières pages je me suis demandée s'il fallait que je m'équipe d'une boussole pour retrouver le fil de l'histoire.

Ensuite j'ai été gênée par le style. C'est très vulgaire, cracra, familier.

Enfin certaines situations sont vraiment très limites (par exemple sans trop en dévoiler Elle couche avec son patron dans le centre pour cancéreux où elle travaille et se fait attacher grâce à des foulards que portent les malades: je n'ai pas trouvé ça drôle ni sexy mais plutôt gerbant. Et ça ce n'est vraiment pas le pire).

Vite j'oublie et je passe à un putain de bon livre.
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Décidément, je me retrouve en total contradiction avec la plupart des avis ici quant à mes dernières lectures... En effet, j'avais détesté Les gens heureux lisent et boivent du café que j'avais comparé à une New Romance d'aujourd'hui, les scènes érotiques en moins, la semblable pauvreté de l'écriture et de l'intrigue garantie. Et me voilà à adorer le putain d'énorme livre du bonheur qui va tout déchirer alors que beaucoup de chroniqueurs n'ont clairement pas aimé leur lecture... Pourtant, pourtant !! le putain d'énorme livre du bonheur qui va tout déchirer est une putain de bonne lecture qui déchire tout !

Alors oui, certes, Ottila, personnage principal, est un peu particulière, aussi atypique que le format du livre (sur lequel je reviendrai plus bas) : franche voire crue, attachante voire collante et égocentrique voire narcissique (dernier trait de caractère qui a peut-être été la seule ombre au tableau parfois). Et alcoolique, qui plus est. Mais elle se soigne ! Et c'est là tout le point de départ du roman, de son histoire, de son auto-biographie. Malgré son titre à rallonge à la mode, malgré sa couverture guillerette, le putain d'énorme livre est loin d'être un putain de feel good book ; et c'est tant mieux ! Parce que moi, les feel good books, j'en peux plus... Il n'y a plus que ça sur les tables dans les librairies, tous les romans finissant par se ressembler plus ou moins, et comme la New Romance à l'époque, comme les vampires jadis, la mode bat son plein en attendant d'être remplacée par un futur prochain courant littéraire envahissant. Je me risquais à acheter le putain d'énorme livre parmi les feel good books et je ne sais véritablement pas ce qui m'a encouragé à tenter l'aventure. J'avais dû le sentir, que ce roman allait me plaire énormément !

Avec le putain d'énorme livre du bonheur qui va tout déchirer, nous avons la configuration de base du livre qui fait du bien : une poignée de personnages pas trop complexes, une écriture spontanée pratique, un petit peu de romance, une meilleure copine et un ton relativement léger. Mais finalement, Ottila, au fil des pages, verra la vie peser toujours un peu plus sur ses épaules : elle travaille auprès de personnes malades du cancer, elle se bat contre l'alcoolisme qui bousille sa vie, elle a perdu son père et sa mère a l'air relativement fragile. Et c'est déjà à la toute fin de la première partie que le roman devient bien plus grave que ses toutes premières pages, alors que l'héroïne s'interroge énormément sur sa soeur folle à lier qui se trouve dans une situation toujours des plus délicates et somme toute désespérée. L'annonce tombe comme un couperet, le putain d'énorme livre prend une toute autre allure et gagne en profondeur ; la légèreté nous glisse entre les doigts, Ottila devient plus intéressante et plus complexe, le putain d'énorme livre n'a plus rien, finalement, du feel good book léger et sans prétention qu'on prédisait. (Ca peut effectivement destabiliser certains lecteurs pas prêts à ce revirement de situation.)

Grace est la meilleure amie de l'héroïne et la relation que les deux filles entretiennent ne manque pas d'évoluer au cours du roman, l'addiction à l'alcool pesant lourd dans la balance. Grace est une fille culottée et débridée qui peut ne pas plaire à tous les lecteurs. La scène ultra choquante dont certains d'entre eux ont parlé dans leurs critiques (d'ailleurs, les spoils, c'est vraiment pas chic !!) et que relate le personnage dans le roman n'est pas apparu dans mon édition poche du livre ! Milady, censurez-vous vos publications ?! Quoi qu'il en soit, j'ai beaucoup aimé voir les personnages de l'auteure évoluer autant page après page. Anneliese Mackintosh les connait comme le dos de sa main et sait alors faire d'eux quelque chose de censé et d'intelligent. le roman donne cette impression rassurante de servir à quelque chose.

Le livre en lui-même est peu ordinaire dans sa construction. Bien décidée à prendre sa vie en main, Ottila se procure, sans trop croire en lui sans doute, un exemplaire du Petit livre du bonheur mais comme une revanche sur sa vie, comme pour signifier à quel point elle la prend en main, elle va déchirer des pages du livre de développement personnel pour y ajouter des mails et des lettres (car elle adore entretenir une relation épistolaire avec quelques uns des personnages qui l'entourent), des tickets de caisse, des enregistrements d'entretiens avec sa psy, etc. La narration est inhabituelle mais efficace, les dates des mails envoyés et reçus nous aiguillant quant au temps qui passe. Et l'aventure d'Otilla durera alors plusieurs mois durant lesquels des décisions doivent être prises, l'héroïne faisant preuve d'une ténacité et d'un sens de l'humour qui rendent la lecture captivante au point d'engloutir le roman pour finalement, à contre coeur, dire au revoir à des personnages qu'on a appris à aimer à travers les épreuves de leur vie.

J'accorde ★ ★ ★ ★ ★ à le putain d'énorme livre du bonheur qui va tout déchirer. Ottila est une sacrée nana, un peu délurée mais pas moins remplie d'humanité et qui fait face à des problèmes qu'on pourrait malheureusement rencontrer dans la vraie vie. le putain d'énorme livre n'a de feel good que la positivité et l'optimisme qui finit par se dégager du roman malgré tout car il est bien plus puissant et porteur d'un message bien plus fort que la plupart des livres à la mode que l'on peut croiser en librairie aujourd'hui. Bravo Anneliese Mackintosh d'avoir créé un personnage aussi attachant et aussi évolutif. le putain d'énorme livre du bonheur est aussi réussi que les chroniqueurs divisés. C'est surtout, à n'en pas douter, une de mes lectures les plus passionnantes de cette année !
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Je n'ai vraiment rien trouvé de drôle dans ce récit, ni d'attachant il est question d'une sorte d'écriture d'un journal qui va aider Ottila à sortir de son addiction à l'alcool.

L'originalité de ce récit est qu'il est également composé de sms, de snapchat et d'autres documents tel que des tickets de caisses.

Ottila ne m'a pas paru une seule seconde attachante à cause de son énorme penchant pour l'alcool pourtant sa vie familiale est intéressante à suivre. Mais certains éléments m'ont fait rapidement décroché du récit, la scène de viol dans les toilettes comme mentionné dans d'autres avis mais aussi la partie avec les tampons hygiéniques.

Même pour sa vie amoureuse Ottila tombe comme de par hasard sur le frère d'une de ses précédentes relations, le récit était déjà bien tordu et tortueux mais la c'est la goutte d'eau….

De plus le livre est plutôt gros plus de 400 pages j'ai donc du prendre mon mal en patience pour arrivé au bout du tunnel….

Cela aurait pu être une belle découverte mais ce fût tout l'inverse pour mon cas.
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Quand on ouvre un livre comme ce « Putain d'énorme livre du bonheur qui va tout déchirer », on se doute qu'on va avoir droit au combat quotidien (plus ou moins autobiographique) d'un héros qui va en baver des baquets entiers pour, in fine, triompher de ses démons et retrouver le bonheur. Pas vraiment besoin d'un énorme livre pour nous convaincre du courage qu'il y a à lutter pour vivre. Happy hand, clap de fin !
Alors, quel est l'intérêt d'une telle production ? J'avoue n'avoir pas vraiment saisi la pointe du sujet ! Ce titre et ce qu'en disait l'éditeur avaient un potentiel suffisant pour m'intriguer. Or, l'intrigue dans ce livre s'est révélée totalement absente ! Intriguer suppose susciter de la curiosité, de l'intérêt… Là, par son style, son traitement des idées, le livre a tout faux ! Il est totalement passé à côté de la place qu'il pouvait gagner dans ma bibliothèque.
Tout au plus, dans son acception signifiante d'obsolète, d'entremêlement, le récit peut revendiquer un pâle aspect intrigant tant il arrive à rassembler tout – et souvent n'importe quoi - selon une linéarité aussi caduque que confuse et des personnages ubuesques où il est impossible au lecteur que je suis de se reconnaître, ni en plein, ni en creux, tant ces personnages sont caricaturaux, déjantés, futiles et, le plus souvent (pas toujours, je le concède), vidés des valeurs humaines permettant le vivre ensemble.
Cet énorme livre, même avec une qualification de Putain (avec une majuscule, svp !) n'apporte rien, si ce n'est une allégeance bien inutile à une grossièreté moderne. Cet énorme bouquin ne livre aucune élévation de l'esprit et ne reflète en rien la possible qualité des relations humaines que laissait supposer l'utilisation de quelques belles citations d'humanistes connus (Khalil Gibran, Mère Teresa, Holbrook Jackson, Albert Camus ou encore Bouddha).
Difficile de caractériser l'écriture de l'auteure. Il n'y a aucun style, juste la juxtaposition de différentes notes, relevant tantôt d'une technique épistolaire, tantôt de la rédaction d'un journal intime, de courriels, de sms. Parfois, des notes éparses, des tableaux mémo, des caricatures ou des relevés d'entretiens thérapeutiques. Que tout cela m'est apparu brouillon, brouillon, brouillon ! Avec, en de nombreux endroits des ‘fôtes' grosses comme des maisons pour, peut-être, sembler mieux coller à la réalité de Ottila, le personnage central de ce roman qui se bat contre ses démons, l'alcool, le sexe, les relations bancales et les amitiés toxiques et même l'amour qu'elle pourrait accueillir.
Bref, un style d'écriture qui ne m'a pas nourri … ce qui ne veut pas dire pour autant que d'autres n'y trouveront pas du sens, du courage pour vivre et des sujets de réflexions profondes. En attribuant une cote très sévère, je ne prétends pas estimer la valeur de ce Putain d'énorme livre numérique de malheur que j'aurais envie de déchirer si j'en disposais en version papier… Je prétends encore moins jauger la valeur de l'auteure, Anneliese Mackintosh. Je souligne seulement l'inadéquation du livre avec mes attentes et le vire définitivement de ma bibliothèque.
En souhaitant, sincèrement, que d'autres l'apprécient à une plus juste valeur et passent un bon moment en sa compagnie. Merci aux organisateurs du Challenge NetGalley, France et à la maison d'édition Milady de m'avoir permis de le découvrir.
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Malheureusement ce livre et moi ne nous sommes pas trouvé. Il y a des livres qui sont pour nous, et d'autres pas. Je le déplore sincèrement car à première vue cet ouvrage avait tout pour me plaire. Cette critique ne va pas être des plus simples pour moi, mais je vais tout de même essayer de vous retranscrire le plus justement possible mon ressenti.


J'ai d'abord abandonné ma lecture à un quart du livre. Puis, prise de culpabilité vis à vis de NetGalley et des éditions Milady (que je remercie chaleureusement au passage pour ce service presse numérique) j'ai tenté de poursuivre jusqu'à un tiers. Cependant cela n'a pas suffit à aiguiser mon intérêt. J'ai donc lu la suite en grande diagonale et lu la fin. J'ai essayé, vraiment. J'aime lire un livre de feel-good de temps en temps ou encore de la chick-lit. Mais ce livre n'est pas pour moi.


Je ne me suis absolument pas attachée aux personnages, quels qu'ils soient. Je n'ai eu aucune empathie pour Ottila. Je dois avouer qu'elle m'a fortement agacé, je n'ai pas apprécié sa personnalité. De plus, elle part régulièrement dans de grandes tirades où elle s'imagine et s'invente des scènes futures qu'elle pourrait vivre. Je n'ai trouvé aucun intérêt à ces passages et j'avoue les avoir trouvé très ennuyeux car ils n'apportent absolument rien à l'histoire. Que la jeune femme « se tape des délires », pourquoi pas, mais pas autant et pas aussi longuement (plusieurs pages à chaque fois).


De plus, je n'ai pas été sensible à la plume de l'auteure que j'ai trouvé très (trop ?) familière. J'ai également manqué cruellement d'émotion à tous niveaux. Cette histoire n'a pas su me toucher.
Je pense que l'événement clef qui a définitivement mis des barrières entre moi et cet ouvrage est celui où Grace, amie de Ottila, raconte s'être fait violer dans les toilettes d'un bar et avoir aimé cela... Inenvisageable pour moi… je suis dans une complète incompréhension de ce livre.


Quelques point positifs tout de même: j'ai apprécié l'originalité de la mise en page. C'est un livre moderne dans lequel on lit des SMS et des mails. On y retrouve également des tickets de caisse ou encore des dessins.
J'ai particulièrement apprécié les citations choisies en guise de séparation de chapitre. Elles apportent une touche poétique à l'histoire (ce qui contraste avec le reste du contenu...), et j'ai également beaucoup aimé l'explication du titre.


Hormis cela, ce fût une lourde déception pour moi. Je ne vous le déconseille cependant pas puisque mon avis est bien évidemment très personnel. Comme on dit, les goûts et les couleurs ça ne se discute pas…
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Citations et extraits (30) Voir plus Ajouter une citation
Cher Petit Livre de merde,

D’abord, qui a bien pu te baptiser Petit Livre du Bonheur ?

Quelle idée ! Tu sais aussi bien que moi que s’il existait un mode d’emploi pour être heureux, ça se saurait. Dès que j’ai repéré ta tranche prétentieuse sur la bibliothèque, je t’ai détesté.

Petit Livre du Bonheur. Comme si tout ce qu’il y aurait à dire au sujet du « bonheur » pouvait se condenser dans un « petit livre ». Et pourtant, je n’ai pas pu m’empêcher de te récupérer ce matin et de parcourir tes pages, saturées d’espaces blancs et d’aphorismes débiles. Tout comme je n’ai pas pu m’empêcher de te glisser dans mon sac à main, et de te dérober au travail. Pense donc à tous ces patients cancéreux qui ne connaîtront jamais les secrets menant au nirvana à cause de moi.

J’avoue que je ne regrette pas tant que ça de t’avoir subtilisé. Enfin, je suis un peu désolée d’avoir commencé à arracher tes pages. Mais bon, je ne fais pas cela sans raison : c’est un truc qu’on m’a appris à la Maison de Maggie, à l’époque où j’y allais en tant que patiente. Je vais composer un album de deuil. Sauf que personne n’est mort. Pas récemment, du moins. Cela dit, j’expérimente le deuil de l’alcool, ça justifie bien un album, non ?

Il me faudra plus qu’un bouquin merdique sur le bonheur pour me sortir du trou, alors je vais te monter en gamme. Je vais t’ajouter des jolies pages neuves et te faire raconter l’histoire de ma vie pendant quelque temps. Quand j’en aurai terminé avec toi, tu seras devenu le Putain d’énorme livre du bonheur qui va tout déchirer ! Et je n’aurai pas touché un verre d’alcool pendant toute une année. Tu vas voir ce que tu vas voir, mon petit gars. Tu vas voir ce que tu vas voir.
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Cher Petit Livre de merde,

D’abord, qui a bien pu te baptiser Petit Livre du Bonheur ?

Quelle idée ! Tu sais aussi bien que moi que s’il existait un mode d’emploi pour être heureux, ça se saurait. Dès que j’ai repéré ta tranche prétentieuse sur la bibliothèque, je t’ai détesté.

Petit Livre du Bonheur. Comme si tout ce qu’il y aurait à dire au sujet du « bonheur » pouvait se condenser dans un « petit livre ». Et pourtant, je n’ai pas pu m’empêcher de te récupérer ce matin et de parcourir tes pages, saturées d’espaces blancs et d’aphorismes débiles. Tout comme je n’ai pas pu m’empêcher de te glisser dans mon sac à main, et de te dérober au travail. Pense donc à tous ces patients cancéreux qui ne connaîtront jamais les secrets menant au nirvana à cause de moi.

J’avoue que je ne regrette pas tant que ça de t’avoir subtilisé. Enfin, je suis un peu désolée d’avoir commencé à arracher tes pages. Mais bon, je ne fais pas cela sans raison : c’est un truc qu’on m’a appris à la Maison de Maggie, à l’époque où j’y allais en tant que patiente. Je vais composer un album de deuil. Sauf que personne n’est mort. Pas récemment, du moins. Cela dit, j’expérimente le deuil de l’alcool, ça justifie bien un album, non ?

Il me faudra plus qu’un bouquin merdique sur le bonheur pour me sortir du trou, alors je vais te monter en gamme. Je vais t’ajouter des jolies pages neuves et te faire raconter l’histoire de ma vie pendant quelque temps. Quand j’en aurai terminé avec toi, tu seras devenu le Putain d’énorme livre du bonheur qui va tout déchirer ! Et je n’aurai pas touché un verre d’alcool pendant toute une année. Tu vas voir ce que tu vas voir, mon petit gars. Tu vas voir ce que tu vas voir.

Ottila McGregor, qui s’apprête à faire sa révolution.
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Sortir avec un mec sans l’alcool, c’est vraiment chaud. Normalement, je me bourrais la gueule et je me jetais sur le type. Je n’ai pas la moindre idée de ce à quoi le sexe va pouvoir ressembler. Ça fait des lustres que je n’ai pas couché avec un mec à jeun. Le dernier en date, c’était Ben, et ça ne compte pas vraiment parce qu’on est restés ensemble deux ans, et qu’on avait l’habitude l’un de l’autre. Et puis, en général on était quand même soûls quand on faisait l’amour. Je ne crois pas avoir déjà couché avec un mec qui n’ait pas bu. Pas même quand j’avais quinze ans et que Dreadlock Dorian et moi, on s’est mutuellement déflorés. (Euh, est-ce qu’un homme se fait aussi déflorer ? Est-ce que ça se dit vraiment d’une femme ? Est-ce que l’hymen est censé être une fleur ? Beurk.)
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On reste ainsi un moment, ma soeur parallèle et moi, à nous enlacer pendant que les bus crissent et vrombissent autour de nous, que les garçons et les filles en uniformes flirtent, rient, se disputent et parlent comme des charretiers, et que tout le monde grandit, juste d'une fraction de temps de vie, se rapprochant à tout petits pas de la découverte ultime de qui nous sommes et pourquoi nous sommes là.
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La relation la plus importante, c'est celle que vous entretenez avec vous-même.
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