AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4

sur 76 notes
5
23 avis
4
7 avis
3
3 avis
2
1 avis
1
0 avis
Très beau roman qui retrace cet épisode sombre des empoisonneuses sous le règne de Louis XIV sous forme d'un mémoire/roman policier. Je conseille vivement.
Commenter  J’apprécie          20
Quel plaisir de lire cet ouvrage de Philippe Madral, une intrigue policière captivante, une trame historique passionnante, qui nous plonge dans l'univers du Roi Soleil et de sa cour et que c'est bien écrit ... Merci !!!

Lien : https://www.babelio.com/livr..
Commenter  J’apprécie          20
Après son « Vercingétorix », Philippe Madral, historien de formation et romancier confirmé, met à profit son expérience de scénariste et d'auteur dramatique pour nous plonger au coeur de la célèbre affaire des poisons. Adoptant la forme d'un journal intime – en l'occurrence celui tenu par La Reynie – « Une sorcière à la cour » nous livre les secrets de la longue enquête que dirigea le chef de la police de Louis XIV pour venir à bout d'une vaste conspiration visant la personne même du Roi.
Solidement documenté, ce roman nous fait voyager en compagnie de la Reynie : à sa suite, nous pénétrons dans les coulisses de Saint-Germain, nous respirons les parfums contrastés de la cour à Versailles, nous pataugeons dans les rues de la capitale, nous fronçons le nez en visitons les prisons, nous nous obligeons à assister au supplice de la question… D'une grande sûreté d'écriture, l'auteur brosse au fur et à mesure de son récit de vivants portraits consacrés aussi bien aux grands personnages du temps – Louis XIV, ses maîtresses, ses ministres – qu'aux figures des bas-fonds parisiens où, se tenant par la main, empoisonneuses, avorteuses, espions, tueurs à gages ou adeptes des messes noires dansent une ronde macabre.
Cerise sur le gâteau : non content d'esquisser un panorama de l'époque, Philippe Madral prend plaisir à glisser ici ou là, et toujours par la voix de la Reynie, quelques réflexions critiques qui, compte tenu du contexte historique, restent pertinentes sur la condition féminine, l'exercice du pouvoir, la pratique de la torture ou la fascination populaire pour le spectacle des exécutions capitales. Comme quoi, on peut avoir été un grand « flic » dans une période où la vie comptait bien peu et se distinguer par sa rigueur morale.
En résumé, « Une sorcière à la cour » est un roman aussi foisonnant que passionnant qui renoue avec la grande tradition romanesque. Il fera le bonheur de ses lecteurs qu'ils soient amateurs de polars ou fans de récits historiques…

Commenter  J’apprécie          20
Ce livre nous plonge en plein règne du roi soleil au commencement de l'affaire des poisons. Ce livre est écrit sous forme de mémoires et ce format a fonctionné sur moi quant à l'immersion. Lesdites mémoires sont celles de la Reynie, père de la police tel que nous la connaissons. Cet ouvrage nous emporte en plein Paris de l'époque, tout est là, le son, les images, les odeurs. J'ai découvert la Reynie, je ne connaissais pas ce personnage et bien que celui-ci soit évidement romancé dans le livre, l'auteur de doit pas être loin de la réalité du tempérament et de la droiture si j'en crois les recherches menées après lecture. J'ai beaucoup aimé ce bout de chemin à la cour du roi soleil, où, force est de constater qu'il ne faisait pas très bon vivre.
Commenter  J’apprécie          10
C'est un roman historique qui aurait pu être intéressant si l'écriture avait été plus fluide et si le personnage principal avait été plus intéressant. J'ai abandonné ce livre parce que je m'y ennuyait profondément. L'écriture était lente et lourde. Et même quand il devait y avoir de l'action, la lourdeur du texte coupait l'élan. C'est dommage parce que le thème était intéressant. 
Commenter  J’apprécie          10
Ce livre est passionnant. L'écriture à la première personne ( le lieutenant de police en charge de l'enquête) offre un angle de vue qui renouvelle totalement la relation de l'Affaire des poisons et permet à l'auteur d'instiller des notations d'une grande finesse humaniste. Sans oublier le suspens du déroulement de l'enquête, mené de main de maître et véritablement captivant. Un grand texte!
Commenter  J’apprécie          10
Un livre à lire, toutes affaires cessantes! Je me suis régalée
Commenter  J’apprécie          10
Je tenais tout d'abord à remercier chaleureusement les éditions JC Lattés ainsi que la plateforme Netgalley pour l'envoi de ce service presse numérique.
Si j'aime beaucoup l'Histoire de façon générale, certaines périodes me passionnent plus que d'autres. C'est notamment le cas de la « grande » époque du Roi-Soleil dont les différents aspects me fascinent autant qu'ils me rebutent ! Je ne pouvais donc pas passer à côté d'un roman dont l'intrigue prend place sous son règne. D'autant plus si le sujet traité concerne la fameuse « affaire des poisons ».
J'ai déjà lu «La jeune fille aux oracles », qui s'inspire également de ce fait historique. le point de vue adopté dans ce titre est celui d'une jeune apprentie voyante recueillie par La Voisin. Point de vue qui diffère totalement de celui choisi par Philippe Madral puisque dans « Une sorcière à la cour », nous allons suivre toute l'enquête via l'oeil averti de la Reynie, le premier Lieutenant général de police de Paris, à qui le roi a confié la tâche de démêler le trafic de charmes et de poisons qui pervertit son royaume et sa cour !
Philippe Madral a su trouver les mots justes pour rendre compte de l'ambiance qui devait régner en ces temps-là que ce soit à la cour de Versailles, entre luxe et jeux d'influence, ou dans l'antre de ces « sorcières » dont certaines pratiquaient des messes noires avec sacrifice de nouveau-nés. Il sait de quoi il parle et cela se sent ! J'ai beaucoup aimé tous les détails (qui ne m'ont jamais paru lourds ou de « trop ») que l'auteur nous livre ! Je connaissais déjà la plupart d'entre eux mais comme je vous l'ai déjà dit, tout cela me fascine. Si j'ai apprécié l'intrigue, je conçois toutefois qu'elle ne plaise pas à tout le monde. le tout est, en effet, assez lent et manque de peps et de dynamisme.
Le roman s'ouvre sur la décapitation de la marquise de Brinvilliers accusée d'avoir empoisonné plusieurs mâles de sa lignée. Aussi odieux que fussent ses crimes, ceux commis par ses victimes ne furent pas moins horribles. de fait, père et frère l'auraient violentée et violée à plusieurs reprises… Son exécution en place public devait servir d'exemple et dissuader le bon peuple de France (du plus humble paysan au plus important pair du royaume) de se prêter à nouveau à de telles ignominies (ce mot ne prenant en compte, évidement, que les empoisonnements, non les atrocités commises sur la marquise elle-même…).
Malheureusement pour notre monarque, ce procès et cette conclusion n'empêchèrent finalement pas, quelques années plus tard, le commerce et l'utilisation des poisons de reprendre de plus belle… Et c'est donc à La Reynie que le roi confia la charge de démanteler ce réseau. Cependant, en fouillant et en perquisitionnant les demeures des « sorcières », La Reynie va mettre au jour des faits bien plus graves que de « simples » messes noires, tel qu'un complot contre le roi…
La Reynie s'adresse au lecteur à la première personne du singulier via un journal dans lequel il retranscrit l'avancée de son enquête étape par étape. S'y mêlent aussi quelques réflexions et anecdotes concernant sa vie de famille et son quotidien. Si j'ai d'abord été surprise par ce choix narratif (je ne sais pas trop bien pourquoi, je m'attendais à un point de vue externe), je l'ai finalement trouvé judicieux et intéressant ! La Reynie est, ici, dépeint comme un lieutenant de police intègre et honnête, qui tente simplement de faire son devoir, fuyant autant que possible les intrigues de cour. Il est, non seulement, contre la torture mais se montre également compréhensif (dans une certaine mesure au vu de son statut) vis-à-vis du sort réservé aux femmes qu'il pourchasse. Au vu de son époque, certaines de ses réflexions sont d'ailleurs assez modernes (il est en cela grandement aiguillé par son épouse, une femme intelligente et perspicace) ! S'il n'est pas exempt de défaut pour autant, c'est un personnage auquel il est difficile de ne pas s'attacher. Je me suis demandée à plusieurs reprises à quel point la description faite par l'auteur de ce personnage était « correcte » d'un point de vue historique. Bien sûr, il y a une part romancée non négligeable mais l'auteur s'est-il basé sur des textes rendant effectivement compte de l'intégrité de ce personnage ou est-ce pure spéculation de sa part ? J'avoue ne pas avoir été vérifier. Dans tous les cas, j'ai apprécié le récit que Philippe Madral nous propose pour ce qu'il est : un roman historique (et non un ouvrage scientifique à visée « objective »).
Beaucoup de personnages gravitent autour de la Reynie : Louis XIV, la reine, Colbert, la Montespan, La Voisin,…et bien d'autres encore. le personnage de la Voisin est particulièrement bien décrit : une femme pleine d'ambivalences. Une faiseuse d'ange dont le souhait principal était d'aider autant que faire se peut ses condisciples, d'une part. Une « sorcière » qui n'hésitait pas à immoler des nouveau-nés lors de cérémonies macabres, d'autres part.
Entre autres thématiques, l'auteur s'attarde sur le pourquoi de tous ces homicides. Pourquoi les femmes (parce que ce sont la plupart du temps des femmes qui avaient recourt aux poisons et autres filtres) en arrivaient-elles à ces extrémités ? Montrées du doigts et diabolisées, traitées de sorcières et soumises à la question, étaient-elles les seules coupables dans ces affaires ? Comme le dit bien le résumé : à une époque où elles étaient totalement sous la tutelle de leur mari, père, frère,…, face à un homme qui les violentait, quel autre choix leur restait-il ? Souvent, le meurtre était leur seul planche de salut pour retrouver un semblant de liberté et de dignité.
En bref, j'ai, pour ma part, pris grand plaisir à me plonger dans ce récit et à redécouvrir cette affaire des poisons ! Si, vous aussi, vous appréciez cette époque et/ou si vous désirez en apprendre plus sur ce fait historique, je ne peux que vous conseiller ce titre. Par contre, si ce n'est pas déjà votre tasse de thé, je ne suis pas convaincue que commencer par ce roman soit une bonne idée… Vous risquez de trouver le temps long et de déplorer le manque d'action.

Lien : https://leslivresderose.word..
Commenter  J’apprécie          10
Un récit qui vous tient en haleine et vous fait littéralement vivre à la cour.
On pénètre dans l'intimité parfois sordide des "grands" et "grandes" de cette époque, dissimulée sous les plus beaux atours.
La moralité irréprochable et la bonté du personnage principal tranche peut-être un peu trop sur ce fond de crimes ourdis plus ou moins volontairement dans un contexte de grande violence inter-relationnelle et sociétale.
Commenter  J’apprécie          10
Un très bon roman centré au travers des mémoires de Nicolas de la Reynie sur l'affaire des poissons mais aussi sur la famille de ce policier d'élite, sur Louis XIV ses courtisans, Versailles ... on ne s'y ennuie pas un instant, un très bon livre
Commenter  J’apprécie          10




Lecteurs (198) Voir plus



Quiz Voir plus

Quelle guerre ?

Autant en emporte le vent, de Margaret Mitchell

la guerre hispano américaine
la guerre d'indépendance américaine
la guerre de sécession
la guerre des pâtissiers

12 questions
3199 lecteurs ont répondu
Thèmes : guerre , histoire militaire , histoireCréer un quiz sur ce livre

{* *}