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3,98

sur 146 notes
Vous arrive t'il d'écouter votre ventre quand vous lisez un livre ? Dans certains, il y a une nuée de papillons, dans d'autres le calme plat et parfois aussi comme une sensation d'oppression.

Avec Les imbattables, je suis bien obligée d'admettre que je me retrouve dans le troisième cas de figure. Lu jusqu'au bout mais plus j'avançais plus mon ventre me tiraillait. Tout ça pour vous dire que je suis passée à côté de ce roman que beaucoup ont apprécié.

Le petit Basile du haut de ses neuf ans m'a bien plu par contre. Même si l'auteure y va fort dans la caricature de l'enfant surdoué et hypersensible et déjeté de tous, cet enfant qui se prend pour un homme ou une encyclopédie est bien sympathique. Peut-être parce qu'il est fan de Jacques Prevert. Peut-être parce qu'il a des répliques qui font sourire.

Avec Victoire sa baby-sitter, ces deux-là vont enfiler leurs habits d'imbattables et tenter d'être à leur place malgré leur manque de confiance et leur sensibilité.

C'est un roman qui se lit tout seul mais qui ne m'a procuré aucune émotion ni empathie. Un roman que je place dans cette catégorie qui m'insupporte, les feelgood ou ces livres qui commencent mal et finissent toujours bien comme par magie et surtout, mais surtout, cette fichue romance qu'on voit pointer dix kilomètres à la ronde.

Je continue de croire à la magie des livres plus légers, pour autant qu'ils soient humains et capables d'incliner mon ciel au sud. Avec certains, ça passe (Peindre la pluie en couleur, du miel sous les galettes, Je t'écris de Barcelone,...).

Allez savoir le fin fond du pourquoi mais quand ça ne veut pas, faut pas chercher.
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Il y a des romans que l'on n'attend pas particulièrement. Qu'on ouvre, un peu au hasard et dans lesquels on s'engouffre avec un plaisir, comme une jolie pochette surprise.

C'est exactement ce qui vient de m'arriver avec LES IMBATTABLES de Sarah Maeght (merci de prononcer « mag », je tiens cette information de source sûre).

Basile a neuf ans. Il connaît par coeur une foule de choses inutiles et donc totalement indispensables. Il classe les gens qui l'entourent dans deux catégories, les dignes et les indignes, il aime Jacques Prévert et a un caractère bien trempé.

Victoire, elle, est étudiante. Elle rêve de l'Amérique et reste hantée par un amour toxique. Elle tente de joindre les deux bouts entre baby-sitting et fausses bonnes idées pour gagner sa vie.

Tous les deux vont nous faire vivre une folle semaine dans un Paris rempli d'une jolie humanité.

Moderne, coloré, brillamment contemporain, LES IMBATTABLES est un roman qui se dévore en quelques heures. Sous des allures cinématographiques, léger comme une comédie derrière laquelle se cache une certaine réalité, c'est un roman qui se lit d'une belle traite, comme on se promène main dans la main avec quelqu'un qu'on aime.

Ce roman fait partie de ceux sortis au mauvais moment, à l'heure où déambuler en librairie n'est plus possible. Un roman sur la vie d'avant mais qu'il faut lire maintenant, juste pour se faire un peu de bien, juste pour souffler un peu. Pour se souvenir de nos déambulations justement, celles qui prennent tant de sens aujourd'hui...
Lien : https://labibliothequedejuju..
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Victoire est la baby-sitter de Basile. Entendons-nous, le baby est un garçon d'une dizaine d'années.
Sa mère est absente pour quelques jours. le lundi, il doit prendre le car pour un voyage scolaire et il le rate. le temps d'une semaine, Victoire et Basile vont le vivre ensemble.
Les jours tiennent une grande importance dans le livre et constituent le titre des chapitres.
Ce qui surprend dès le début, c'est le ton moralisateur que prend Basile pour s'adresser à Victoire comme si elle le déstabilisait. La scène du début où il croit qu'elle a tué le pigeon qui agonise dans la rue est assez révélatrice à ce sujet.
Et en effet, Victoire vit avec une foule de peurs, notamment quand elle nous décrit les chatouillements qu'elle ressent dans l'oreille. Elle les attribue à un insecte qui aurait établi son nid dans son pavillon auditif.
Pour ce qui est de Victoire, elle a suivi des cours de lettres et rêve de partir étudier aux États-Unis.
Les moments de complicité qui s'installent entre Victoire et Basile sont assez intenses mais elle est à la limite de ce qu'un garçon de cet âge peut aborder. Elle oublie de se conduire en adulte avec le gamin.
Ah! J'oubliais, Victoire lit son horoscope du jour et le suit scrupuleusement. C'est amusant.
C'est un roman à l'écriture parfois imagée mais le style est peu fluide et plairait mieux à quelqu'un de plus jeune que moi, j'en suis certaine.

Merci à l'opération Masse critique de Babelio et aux éditions Jean-Claude Lattès pour l'envoi du roman.
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Les imbattablesSarah Maeght éditions J.C Lattès.
Un roman tout en douceur dans un moment si particulier...
Victoire, Basilou, Allison, Adam merci de m'avoir permis d'entrer dans votre univers. Je m'y suis sentie bien , même très bien. Je serais bien restée encore un peu avec vous mais votre vie n'attend pas.
Un roman qui sonne juste et clair. Sarah Maeght a trouvé les mots, le ton sa plume est précise et fluide. Ses personnages sont là, vivants, crédibles et attachants. Pas facile pour Basilou de passer à travers les brimades au collège, pas facile pour Victoire de réaliser son rêve américain , pas facile pour Adam de réaliser sa première BD et puis le hasard, les rencontres... le soleil brille et ils se sentent prêts à remporter Le Grand Chelem.
Un grand merci aux éditions J.C Lattès pour ce fort joli roman
#Lesimbattables #NetGalleyFrance
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Du grand n'importe quoi.

Vous l'ignoriez peut-être, mais les 20 kilomètres de Paris ont été gagnés en 2021 par le Français Mohrad Amdouni en 57 minutes et 14 secondes.
Eh bien dans le roman de Sarah Maeght, l'un des principaux protagonistes, Adam, vendeur de journaux, auteur de bandes dessinées en panne d'inspiration, a couru les vingt kilomètres de Lorient en 47 minutes et 23 secondes.
Un surhomme.
Est-ce que c'est important pour l'histoire ?
Honnêtement non, mais c'est agaçant. Pourquoi parler athlétisme si on a aucune notion ? Pourquoi ne pas vérifier la pertinence du propos, ce qui aurait pris 30 secondes ?

Et il y a pire. L'auteure nous parle de World of Warcraft, le MMORPG ( jeu de rôle en ligne massivement multijoueurs ) alors qu'elle n'y connaît rien. Comme j'y ai joué quelques années, ses erreurs grossières m'ont forcément sauté aux yeux.
"Elle faisait partie de l'Alliance ou de la Ligue ?"
Dans World of Warcraft, ce sont l'Alliance et la Horde qui s'affrontent. C'est le b.a - ba des trente millions d'abonnés qui y ont joué, et qui pour certains n'ont toujours pas quitté l'aventure.
Et c'est toujours le personnage d'Adam, ancien joueur, qui fait ce commentaire complètement stupide au sujet d'une des meilleures joueuses françaises :
"Quand elle a perdu le combat contre le dragon nain, on a tous halluciné."
Non seulement les dragons nains à combattre ne sont pas légion sur Azeroth, mais les quelques dragons gigantesques que l'on croise dans le jeu ( Onyxia, Ysera, Malygos, Aile-de-mort ) se combattent en guilde à 10, 25 ou même 40 joueurs qui doivent parfaitement se coordonner. En outre on ne meurt pas dans World of Warcraft, ou du moins si l'on est victime d'un coup fatal, il suffit que notre fantôme fasse le chemin du cimetière jusqu'au corps de notre avatar pour que celui-ci revienne en vie.
Est-ce que c'est important pour l'histoire ?
Déjà plus, puisque ce jeu vidéo impactera directement la vie de l'héroïne, Victoire.

Dans le livre, Sarah Maeght n'hésite pas à se moquer de la faute d'orthographe du tatouage d'un surfeur ( "Hâtes-toi de céder à la tentation avant qu'elle ne s'échappe" ) mais elle aurait mieux fait de s'assurer de la cohérence de ses propos jusqu'au bout.
"A l'impératif, les verbes du premier groupe ne prennent pas de "s" à la deuxième personne du singulier."

Principalement énoncées par Basile, un gamin de neuf ans autiste sur les bords, ces petites remarques de culture générale démontrant autant son intelligence que son handicap font cependant sourire tant elles tombent comme des cheveux dans une soupe, aux moment les plus inadaptés ( pour son auditoire ) et surprenants. Quel crédit faut-il y apporter ? Aucune idée, je n'ai pas été vérifier.
"Quoi est un adverbe interrogatif réservé aux choses inanimées."
"En 1880 Napoléon Bonaparte a cédé la Louisiane aux Etats-Unis pour 15 millions de dollars."
"Mais le plus grand des dinosaures était herbivore. Il s'agit de l'Argentinasaurus."
Ce jeune souffre-douleur sauve un peu le roman avec ses réparties cocasses inattendues, même si le pathos pour forcer à l'empathie est trop extrême. Solitaire, méprisé par ses camarades et même ses enseignants, abandonné par son père, délaissé par sa mère débordée de travail, il a besoin de repères comme les lignes de la table de cuisine ou la ponctualité pour éviter des crises de panique ou de colère.
"Je voudrais être n'importe qui, excepté moi."
Quelques moments sont quand même sympas, notamment ceux où il prend tout ce qu'on lui demande de faire au pied de la lettre.
"- Les enfants, lance Mme Soulier, appuyez-vous bien sur le texte pour répondre aux questions !
Basile pose les deux mains à plats sur la feuille, pousse de toutes ses forces sur la table, se lève, appuie encore.
- Madame, il fait une crise ! crie Jessica.
- Basile, que fais-tu ?
- Je m'appuie sur le texte."

La meilleure amie de mini-Monk se prénomme donc Victoire, c'est sa baby-sitter, et tous les deux forment une sacrée brochette d'inadaptés.
"- A nous deux on fait une belle équipe de désorientés."
Etudiante en anglais, elle est malheureuse parce qu'elle se trouve trop grosse, que son ex pour qui elle rampait l'a quittée, parce qu'elle se trouve moche et con. Pour couronner le tout elle a des problèmes d'argent et envisage sérieusement de se prostituer pour pouvoir payer sa taxe d'habitation.
Heureusement, sa meilleure amie Allison est là pour lui remonter le moral.
"Arrête de raconter que tu vaux rien."
Toutes les deux échangent souvent des SMS à haute teneur philosophique :
"Moi : Suis toute seule avec le livreur de journaux. Je fais quoi ?
Allison : Branle-le.
Moi : J'ai pas envie.
Allison : Roule-lui des pelles."
Si tout se passe bien, elle partira en Amérique l'année prochaine. Mais alors qui s'occupera de Basile ?
Tel est l'enjeu de ce roman à l'insoutenable suspense.

Bref, Les imbattables c'est l'histoire de cette profonde amitié intergénérationnelle qui change des 98 ans / 25 ans dont d'autres auteurs se sont déjà chargé.
C'est aussi l'histoire complètement rocambolesque d'une baby-sitter qui se retrouve à devoir garder un gamin non pas une soirée mais une semaine, durant laquelle ils vivront plein de superbes aventures auxquelles on ne croit pas un instant.
Enfin sauf si vous pensez qu'on peut faire 20 kilomètres en 45 minutes bien sûr et qu'on est au pays cucul des fées.

Je ne vais pas insister davantage, je n'ai pas aimé. Les personnages sonnent faux, l'histoire est inconcevable, les informations sont approximatives pour ne pas dire erronées.
Après oui, ça se laisse lire sans ennui mortel, Basile est attachant et nous fait passer quelques bons moments. Mais c'est très insuffisant.
A dire vrai je ne fais simplement pas partie du public visé par ce genre de "littérature".

Moralité : Quand une de vos auteures préférées - qui s'appellerait par exemple Amélie Antoine - vous conseille un roman sur facebook, réfléchissez-y à deux fois. Si ses livres vous plaisent indéniablement, ses goûts peuvent cependant être très différents des vôtres.

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Chère Sarah,

Il n'a fallu que quelques mots pour s'attacher à Basile, pour se laisser attendrir par ses réflexions, pour comprendre que là, dans ce récit il y aurait quelque chose de différent…Une autre vision du monde, un aperçu des difficultés qu'il y a vivre dans un environnement formaté quand tout en soi n'est qu'autrement, quand ce qu'on est peine à cohabiter avec les autres…Trouver sa place, réaliser ses rêves…

Quelques phrases de plus pour se laisser émouvoir par Victoire…. Dont le prénom n'a rien de prémonitoire, ou peut être que oui, mais pas facile la victoire, de celle qu'on arrache après bien des déconvenues, après bien des ajustements, avec soi, avec les autres.

Et parsemé, au milieu de ces deux vies qui s'accompagnent, qui se soutiennent, des références à Prévert, la fantaisie poétique, la liberté de dire, le Poète qu'on ne peut rencontrer et qui va donner l'impulsion, celle vers un nouveau cheminement.

Quelques personnages secondaires, essentiels, que l'on ne peut qu'aimer, dont on perçoit les faiblesses et les forces, qui font sourire, qui sont là quand il faut.

C'est tendre, on pourrait trouver cela léger mais ça ne l'est pas vraiment, les thèmes abordés sont forts, actuels. C'est sensible, ça interpelle. On est bouleversé parfois, ému par cet amour, ces amitiés qui transparaissent, en filigrane, mais bien présent, par ces liens qui se tissent, ensemble c'est plus facile.

Un joli roman auquel on se laisse prendre, sans résister, avec bonheur, une douce parenthèse à savourer auprès de Basile et Victoire.
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« Les Imbattables » est une histoire qui se lit d'une traite et marque par la simplicité sur le parcours de deux protagonistes, Victoire et Basile. La narratrice est Victoire, cette jeune femme de vingt-trois ans avec ses années lycée qui lui hante la tête et son entrée dans la vie de jeune adulte à la fac. En parallèlement, nous suivons la vie de Basile, neuf ans, petit génie à sa manière, doué d'un esprit littéraire démesuré entouré de TOC récurrents et d'une maman trop absorbée dans son boulot.
Une sortie scolaire loupée de peu leur feront vivre un bout de chemin ensemble, dans lequel chacun en apprendra un peu plus sur la vie par des moments très touchants.
À travers ce roman touchant, Sarah Maeght propose une jolie lecture rapide à siroter avec un bon thé un après-midi d'automne.
#netgalleyFrance #lesimbattables
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"Les imbattables" se composent de Basile, neuf ans, surdoué, précoce, au léger Toc, passionné de Jacques Prévert et d'une intelligence supérieur. A côté, Victoire, sa babysitter, vingt-trois ans, célibataire, étudiante à la faculté, rêve de quitter la France pour étudier aux Etats-Unis, et qui ne sait pas dire "non".

Une mère complètement absente mentalement, physiquement, émotionnellement, trop occupée à son métier de scénographe. Elle délaisse son fils et s'appuie beaucoup, trop, sur Victoire.

Quand Basile doit partir pour un voyage scolaire en Normandie, sa mère est absente, Victoire est présente mais le bus n'est déjà plus là ! Commence alors une semaine inoubliable pour l'un comme pour l'autre. Une semaine qui change une vie !

Stop ! le mystère plane, je n'en dirai pas plus sur l'histoire ! La force qui sort de ce roman est réellement le personnage de Basile. Un petit garçon attachant, touchant, passionnant et avec un sens de la repartie et de l'humour incroyable qui vous fera sourire plus d'une fois !

Sarah Maeght à travers ce nouveau roman aborde des sujets essentiels et sensibles : les enfants "différents", le harcèlement scolaire, les parents absents de l'éducation, les difficultés étudiantes, le regard sur soi-même...

Un roman qui fait bu bien, une plume lumineuse, pleine d'amour, de tendresse. La découverte de Sarah Maeght fait "bim bam boum" dans ma tête. je me suis laissé envahir par son histoire à tel point que ce roman se lit d'une traite. On ne peut qu'être touchant par ce petit Basile !

Un roman idéal pour vos longs dimanches d'automne ! Ne tardez pas a rencontrer "Les imbattables", à coup sur vous les adopterez aussi !
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Basile, jeune garçon de 9 ans, surdoué et très anxieux aime beaucoup Victoire sa baby sitter d'une vingtaine d'années.
Mais celle ci, obsédée par son poids et son manque de confiance en elle, bloquée par une relation amoureuse toxique, est persuadée qu'elle n'arrivera à rien et surtout à mener a bien son projet de partir aux USA.
Ce feel good book aux personnages attachants et aux situations un peu forcées ravira les lecteurs en manque d'optimisme.
Une sucrerie légèrement acidulée qui force parfois sur l'addition de sucre mais qui reste largement comestible.
Merci aux éditions JC lattès et à Babelio masse critique pour l'envoi du livre !
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Sous une plume dynamique et drôle, SARAH MAEGHT dresse le portrait de Victoria, étudiante en lettres à Paris qui rêve d'aller dans une université américaine, elle assure le baby-sitting de Basile, un petit garçon dont l'univers tourne autour de Jacques Prévert.

Ce sont des personnages attachants, touchants, cabossés par la vie.
SARAH MAEGHT aborde des thèmes graves tels que le harcèlement scolaire, le sentiment d'abandon, ou encore l'anorexie.
Ce qui fut dommage c'est que ces thèmes soient juste survolés, ils ont manqué de profondeur.

Une lecture que je classerai sans nul doute dans la catégorie jeunesse.
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