Et il y a en lui aujourd’hui quelque chose de sauvage et de beau, quelque chose que je ne m’explique pas dans sa façon de me toucher – la façon dont ses doigts s’attardent le long de mes omoplates, soulignent le galbe de mon dos – et j’ai l’impression que je vais me vaporiser à tout moment, comme si c’était la première et ultime fois que nous nous touchions.
Maintenant qu'ils sont libres de se détester, ils semblent bons amis. C'est à n'y rien comprendre.
- Moi qui ne bois pas, ce boulot me saoule.
Ma mère est morte (...). Mon père est mort (...). Tout ce que j'ai été, tout ce que je suis, je le dois à la conjugaison de leur action et de leur inaction.
Eux disparus, me demandé-je, qui suis-je ?