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sur 112 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Le système Amazon vu de l'intérieur par un journaliste qui s'est fait embaucher comme intérimaire pendant la période des fêtes de Noël 2012.
Cet "infiltré" nous décrit la vie de forçat de ces personnels précaires qui pensent ne pas avoir d'autre choix de travail.
Il s'agit là d'un capitalisme totalitaire à l’œuvre sous des airs faussement enjoués et conviviaux : les quelques rares festivités sont imposés, d'anciens militaires sont recrutés comme contremaîtres, etc...
J'aimerais savoir si les choses ont bougé depuis cette époque.
Je garde bonne conscience à ce sujet en n'achetant jamais sur Internet, mais est-ce suffisant, car il existe bien d'autres usines comme celle-ci dans le monde et j'effectue bien des achats discount d'objets fabriqués dans de telles conditions.
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Un mois avant Noël 2012, au moment du plus gros pic d'activité de l'année, le journaliste Jean-Baptiste Malet se fait embaucher comme intérimaire sur la plate-forme Amazon de Montélimar (Drôme). Il estime que c'est le seul moyen de découvrir ce qui se passe réellement dans cet entrepôt géant, grand comme plusieurs terrains de football car Amazon refuse de communiquer avec la presse et interdit même à ses ouvriers de parler à qui que ce soit de leurs conditions de travail. Il va découvrir le travail du picker, qui consiste à parcourir chaque nuit plus de vingt kilomètres pour aller chercher les produits dans les rayonnages, les scanner, les placer dans un chariot et les amener au packer, celui qui pendant ce temps reste six heures debout à emballer les dits objets culturels ou non. Et il va s'apercevoir que c'est un travail épuisant, que les cadences sont infernales, qu'il est perpétuellement surveillé par caméras et ordinateurs et poussé par des leads et des managers à donner le meilleur de lui-même quitte à tomber d'épuisement pour un salaire de misère.
Ce compte-rendu d'infiltration est à la fois édifiant (quel client commandant tranquillement sur Internet s'imagine vraiment ce qu'implique son acte ?) et inquiétant. le lecteur sent bien qu'Amazon et ses méthodes à l'américaine, c'est à dire cumulant tous les inconvénients des principes de Henry Ford, de Taylor, de MaoTséToung ou de Moon, sans oublier les recherches sur la soumission à l'autorité ou le conditionnement, est une sorte de prototype de l'usine de demain, celle où le travailleur n'a d'autre choix pour survivre que d'accepter d'inhumaines conditions de travail et où le patron joue cyniquement sur l'offre car il sait que sa main d'oeuvre, taillable et corvéable à merci, est parfaitement interchangeable. Pour mieux maintenir les cadences et atteindre les objectifs de production, il fait miroiter au pauvre intérimaire la promesse fallacieuse d'un CDI, lui offre de petits cadeaux et le tympanise largement de sa devise d'entreprise : « Work hard » (travaille dur, ça a au moins le mérite de la franchise), « Have Fun » (Amuse-toi, prends ton pied ! On se demande comment...) et surtout « Make History » (Ecris l'Histoire, là c'est le comble de la forfaiture car seule la multinationale le fait en remodelant au bulldozer tous les circuits de distribution et en renvoyant aux poubelles de l'Histoire les petits ou gros libraires qui ne pourront malheureusement qu'imiter leurs confrères disquaires... Avec la complicité du pouvoir socialiste d'ailleurs. Impôts optimisés (euphémisme), emplois subventionnés (7500 euros payés par nos impôts pour chaque emploi créé avec un Arnaud Montebourg se réjouissant d'une telle aubaine, un comble de sottise !). Il faut absolument lire ce livre ne serait-ce que pour ne pas consommer idiot !
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/
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Répondant à une annonce pour pallier le surcroît de travail de la période des fêtes de fin d'année 2012, l'auteur, journaliste, intègre un entrepôt logistique d'Amazon situé à Montélimar. Ainsi, il montre l'envers du décor de cette multinationale : sa philosophie commerciale, les conditions de travail de ses employés, son organisation managériale et logistique, etc.
Un très bon reportage sur les coulisses d'Amazon qui, par certains aspects, m'a rappelé ma lecture du Quai de Ouistreham de Florence Aubenas. le style d'écriture et la durée de l'investigation ne sont pas comparables mais les démarches se rejoignent ; dans les deux cas, on apprend beaucoup.
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ce livre est juste incroyable. Il montre l'envers du décor chez Amazon, ce qui s'y passe lors de la préparation des commandes. Quand on lit ce livre on comprend les employés qui y travaillent et on les plaint car dans l'entreprise on peut résumer ça par «bosse, fais ce qu'on te dis et baisse la tête». Les employés ont tellement peur qu'ils n'osent pas se syndiquer. Simon l'un des employés dit qu'il est d'accord avec le syndicat (d'ailleurs il en fait parti) mais qu'il n'ose pas trop l'ouvrir car il a peur de perdre sa place de CDI. La plupart des gens qui travaillent là-bas sont intérimaires et quand on voit les conditions de travail on comprend pourquoi. Après avoir lu ce livre on ne voit plus Amazon de la même façon.
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Jean-Baptiste Malet, journaliste, a reussit à infiltrer la grosse compagnie américaine Amazon. Embauché en tant qu'intérimaire pendant la saison des fêtes de fin d'année sur le site de Montélimar, ce jeune homme nous livre son expérience de A à Z.

J'ai toujours entendu beaucoup de mal d'Amazon et je dois dire que j'évite au maximum d'acheter chez eux. J'ai souvent eu des échos des mauvaises conditions de travail des employés et je dois dire que ça me touche particulièrement, moi qui baigne dans l'univers des livres. Je n'ai pas envie de relancer un énième débat sur la concurrence Amazon versus les petites librairies indépendantes, mais j'ai beaucoup appris en lisant le compte rendu de ce journaliste.

Tout commence par l'embauche. Amazon recrute pas mal d'intérimaires durant la période de fin d'année. Grâce à J.B Malet, nous vivons le recrutement comme si nous y étions. Les tests, les questions, la vidéo de présentation de l'entreprise, le discours de coaching et bien sûr le contrat de confidentialité. Bah oui, parce que cette grosse boite est très vigilante sur l'image de son entreprise et il est donc extrêmement difficile d'avoir des informations autrement données que par le service presse d'Amazon. Les employés sont soumis à un contrat de confidentialité qui les empêchent de dire quoi que ce soit sur leur travail. Raison de plus pour infiltrer cette étrange compagnie.

Nous découvrons ensuite les différents métiers : pickeur en production ou packeur en emballage. le journaliste sera pickeur et devra toute la journée chercher les produits à travers les rayonnages. Pas moins de 20kms à faire durant le service, ce qui équivaut à peu près à 60 produits par heure pour un débutant et 120 pour un packeur en CDI., pas étonnant qu'il y ait régulièrement des malaises... Les conditions de travail sont difficiles et JB Malet pourra le confirmer car il sera d'équipe de nuit et devra par moment enchainer jusqu'à 42h/semaine.

Le moral en prend aussi un certain coup : les délations entre collègues, les controles de sécurités à franchir, la surveillance en continue par les managers, l'interdiction de parler entre collègues ou encore la demande de faire plus toujours plus... Je ne dis pas que leur travail est le plus difficile au monde, bon nombre de boulots sont pénibles et ne sont pas toujours reconnus comme tel, mais je pense qu'il est important de savoir tout ça ou du moins de s'y intéresser un minimum.

Le journaliste nous expose aussi la place du gouvernement et plus précisement des ministres dans le rôle qu'ils ont pu avoir dans la mise en place des différents entrepôts d'Amazon en France. Question délicate qui fait toujours débat aujourd'hui, comme par exemple la question des frais de port gratuit, qui sont, il y a peu, devenu payant...

Bref, tout ça pour vous dire que c'est un livre témoignage qui se lit rapidement et qui vous fera prendre conscience de pas mal de choses sur le géant du e-commerce ! Ecrit de manière simple et accessible à tous, le lecteur apprend plein de chose et découvre l'envers du décor.

Lien : http://lespetitslivresdelizo..
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Je connais déjà la "face cachée" d'Amazon. Lire ce livre, pour moi, était juste une façon de découvrir ce que ce journaliste français avait à en dire, mais il n'y avait pas grand-chose, à l'intérieur que je ne savais pas déjà.
Néanmoins, ce livre a le mérite d'exister. Et je suis heureuse qu'il existe, justement. J'espère qu'il permettra une prise de conscience des problèmes posés par cette entreprise, par le e-commerce en général et l'ultra-libéralisation économique en particulier.
L'auteur d'En Amazonie, pour pouvoir écrire son essai, a du se faire embaucher, car les lois internes de l'entreprise, drastiques, interdisent toute communication à l'extérieur de ce qui se passe à l'intérieur - ce qui va à l'encontre du droit du travail français, soit dit en passant...
On découvre un système de travail aliénant, comme il en existe malheureusement de plus en plus... système favorisé par les politiques publiques, qui y voient là de nouveaux emplois et refusent de voir que, d'une part, les emplois en questions sont précaires, mauvais pour la santé physique comme mentales et que d'autre part, les bénéfices d'Amazon n'iront pas dans l'économie française - l'entreprise, américaine, est financièrement localisée au Luxembourg pour ses filiales européennes...
Tous les défendeurs d'Amazon parce que "ça livre plus vite" devraient lire ce livre. Derrière cette rapidité de livraison se cachent des milliers de petites mains qui travaillent jour et nuit, avec deux pauses de 20 minutes seulement, qui répètent chaque jour les mêmes gestes, au point d'en rêver et de n'avoir aucune énergie pour faire quoi que ce soit après leur heures de travail. Des petites mains qui changent, tant le turn-over est impressionnant, des petites mains qui souffrent - nombreux sont les arrêts maladie, les vies cassées car le rythme de travail est tel que vie sociale et vie affective en prennent un coup.
Bien sûr, Amazon n'est qu'un de ces nombreuses entreprises qui privilégient leurs bénéfices et leur croissance au bien-être de leur salariés. Mais doit-on accepter pareilles conditions de travail ? Doit-on encourager cela en continuant à acheter chez de telles entreprises ?
Pour ma part, cela fait bien longtemps que ma décision est prise.
Certes, on pourrait reprocher à ce livre de ne pas assez élargir son champ de vision aux autres sociétés qui pratiquent la même politique agressive d'Amazon. Mais, déjà, s'il peut ouvrir les yeux, c'est un pas en avant. Vers un monde du travail humanisé.
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J'ai appris récemment la sortie de ce livre lors de mes achats dans une librairie indépendante. En déplacement sur Grenoble, j'ai fait un passage chez Chapitre aussi appelée Librairie Arthaud qui menace de fermer et je l'ai acheté, symbolique ou pied de nez de la vie…

Ici à Lyon c'est l'hécatombe, les librairies ferment, même les monuments, là depuis toujours. La librairie française est en souffrance !

Ce livre est une sorte de journal-reportage de Jean Baptiste Malet infiltré dans un hangar logistique d'Amazon, il en pousse un peu partout en France. Un de ces lieux inaccessibles, où tout doit rester secret mais pourquoi ?

Grâce à son travail, il va nous l'expliquer : les conditions de travail sont pénibles et à la limite de l'acceptable. L'individu n'existe pas. J'ai pris conscience des mots « ressources humaines » au sens propre du terme. L'individu dans le besoin (chômage, manque de diplômes, déprimé, échec professionnel…) ne trouve rien d'autre et accepte tout.

J'ai retrouvé tous les éléments de la « soumission à l'autorité » étudié dans les années 70. Un monde où la façon de fonctionner à la « marche ou crève » est validé par l'état français. Les conditions de manipulation, amenant l'individu à valider une forme d'esclavagisme moderne donnent la nausée. Comment les consommateurs laissent-ils passer ça ? Là aussi, une manipulation de plus, créer la demande : il faut avoir tout, tout de suite. Un monde qui fonctionne sur les critères de l'enfance court à sa perte. Savoir attendre, c'est être adulte, c'est accepter la frustration.

Dans cette lecture, j'ai eu l'impression d'être à la place de Neo dans Matrix, j'ai pris la pilule rouge, j'ai pris connaissance, et je ne peux que regarder la réalité impuissante. Mon petit devoir de citoyen humaniste me pousse seulement à éviter d'acheter sur certains sites, tout comme je ne mange pas de fraises provenant de certains pays. Ma santé morale et physique est ainsi protégée, mais qu'en est-il de ceux qui n'ont pas les moyens de s'en préserver ? La société n'est-elle pas là aussi pour les soutenir plutôt que pour les pousser à l'aliénation ? le nombre de sur-stress, burn-out, dépressions graves et de suicides ne font qu'augmenter, rien n'est fait, pas de prévention efficace de ces risques psychosociaux, pas de remise en question. Surtout on avance droit devant, on regarde pas si certains tombent, le principal étant d'arriver au but.

J'arrête, vous aurez compris ma pensée générée par cette lecture. C'est un livre intéressant mais j'aurais aimé que ce travail soit un peu plus poussé dans l'analyse des fonctionnements (manipulation, soumission, éthique, risques…). Cela ressemble à un article grand format sous forme de livre, mais jeune journaliste deviendra grand… pourvu que la société de consommation lui prête vie.
Lien : http://metaphorebookaddict.w..
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Bon, évidemment, ce livre ne restera pas dans les annales pour son style. Sur fond de reportage, quelques doses d'états d'âme, et un soupçon d'enquête policière qui tourne court, les syndicalistes refusant finalement de parler au journaliste infiltré.

Mais ce serait faire un mauvais procès à Jean-Baptiste Malet de le lui reprocher, et ce serait aussi se tromper de cible. En relisant ce bouquin dans les remous de la réforme des retraites, on se dit que travailler chez Amazon jusqu'à 64 ans ne sera pas une partie de plaisir. le fait qu'il y ait d'autres boulots tout aussi usants, dans d'autres secteurs d'activité, ne fournit en rien une raison pour justifier de telles conditions de travail.

Deux fois vingt minutes de pause par jour - vingt minutes dont la moitié sont avalées par le long trajet entre le poste de travail et le vestiaire. Aucune possibilité de dialoguer avec un collègue de travail pendant les heures de boulot. de temps en temps, un petit événement organisé pour faire croire à chaque employé qu'il fait partie d'une grande famille: "à Pâques, on a tous eu une cocotte en chocolat".

Ce que l'auteur met bien en valeur, c'est le système totalitaire mis en oeuvre. Culture et économie se confondent ici, culte de la performance mesuré par des indicateurs, la "prod" qu'il s'agit d'améliorer continuellement pour espérer obtenir un contrat de travail, règles interdisant de parler à l'extérieur... tout cela fait finalement penser aux usines soviétiques, avec leurs panneaux des employés du mois.

Tout cela pour apporter un service, une plus-value, au final dérisoire: livrer à domicile, éviter aux clients de se déplacer... Cela nous permet de gagner quelques précieuses minutes de temps libre, à passer bien évidemment devant un écran pour se gaver de séries télé (pas étonnant de voir Amazon s'implanter dans ce secteur) ou de vidéos de petits chats sur Internet? de toute façon, quand on sort du boulot, on est crevé, alors on va pas se prendre la tête.

Évasion fiscale (Amazon est juridiquement située au Luxembourg), subventions à gogo - l'auteur cite le montant de 5500 Euros par employé - et, cerise obscène sur le gâteau, tous les politiques qui se félicitent lorsqu'Amazon leur fait la grâce de bien vouloir implanter un de ses entrepôts dans leur circonscription. Car cela crée des emplois. Mais quels emplois? Peu importe. Leurs enfants et petits-enfants n'iront pas travailler là-dedans, alors pourquoi s'en soucier...
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Jean-Baptiste Malet, journaliste, intègre à Noël 2012 l'équipe d'Amazon à Montélimar comme intérimaire. Il était loin d'imaginer ce qu'il allait voir et vivre !

La multinationale s'implante dans des zones à fort chômage pour mieux exploiter les milliers d'employés qui n'ont pas le choix d'accepter ces missions. Et oui pas bête la guêpe !!

Et la liste des aberrations ne s'arrête pas là, les conditions de travail frôlent l'illégalité, les employés sont poussés à bout autant physiquement que moralement, la délation est plus que bien vue... Et tout cela dans le plus grand secret car tous signent une close de confidentialité, personne n'a le droit de parler de ce qu'il vit même au sein de sa famille !!

Deuxième fois que je lis ce document et j'en suis toujours autant choquée ! Les conditions de travail sont lamentables et pourtant nos hommes politiques cautionnent et se cachent derrière l'argument fatal du plein emploi.
Lien : https://lesmotschocolat.word..
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Journaliste de terrain, Jean Baptiste Malet décide de se faire engager chez Amazon comme intérimaire, pour découvrir l'envers du décor. Que cache vraiment cette énorme usine? Comment les ouvriers sont-ils traités? Pourquoi si peu de CDI alors que l'entreprise est prospère et engage chaque jour de nouveaux travailleurs?
Travailleurs de l'ombre et petites fourmis du système, il les rencontre tous mais aucun n'ose parler. le couperet du chômage leur fait tellement peur. On découvre des petites mains non qualifiées mais aussi des travailleurs diplômés que le système a laissé de côté. Aucun n'aime vraiment son travail mais pourtant ils baissent la tête et continuent journée après journée ou nuit après nuit à essayer d'augmenter leur productivité et leurs quotas. Malgré une enquête bien documentée, le journaliste ne parviendra jamais à leur donner la parole tant la menace gronde. Lui-même aura parfois du mal à tenir son journal de bord tant la fatigue le guette, mettant en sourdine ses idées les plus intelligentes et le rendant amorphe lors de ses temps de repos.
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