Un serial-empoisonneur tue des femmes et enfants avec des chocolats , un parrain corse truque des courses automobiles, et ,horreur , Burma a un concurrent qui veut lui piquer sa place sur le podium des « privés » . Pas content le Nestor d'autant qu'on le farcit de plombs , on le séquestre et on veut lui faire passer définitivement le goût des friandises arséniques. Bel imbroglio à démêler.
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Paris, ambiance noir et gris, la ville, un détective, une belle aux bas nylon, un style fifties dans les coins et recoins des quartiers avec voyous beaux gosses et méchants en cols blancs. Malet excelle pour décrire un film noir, un polar avec des mots.
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Burma et le monstre
Voilà la liste de tous les ingrédients foisonnants pour faire un excellent polar
- Un jeune journaliste René Galzat, collègue de Covet et émule de Burma
- Covet le journaliste éponge qui subit, au sein même du Crépuscule son journal , la disgrâce ou du moins est mis à l'écart par la notoriété grandissante de Galzat
- Une équipe Fiat Lux au mieux, laborieuse et désargentée mais fidèle
- Un petit gang de rue qui s'accapare le trottoir pour la vente de journaux Des apprentis maffieux en culotte courte
- Un chauffeur de taxi, mauvais père, un peu particulier ( non ce n'est pas un russe blanc !)
- Un mafioso corse. Y'en a !
- Une belle poupée y'en a aussi !
- Un médecin louche, de part son nom Blouvette-Tanguy, peut-être un « Dr Jekyll »
- La maison pointue représentée par irascible, dépassé et mauvais perdant, l'inspecteur Faroux
L'objet de l'enquête : un Meurtre aux chocolats à l'arsenic (Enquête à ne pas lire, pour les personnes anxieuses et raffolant des petites douceurs chocolatées, pendant ces fêtes de fin d'année surchargée de papillotes)
Et un Burma au mieux de sa forme, juvénile en diable et un peu susceptible, quand même. Sa réputation de « Rouletabille dynamité qui met knock-out le crime » est usurpée par un jeunot qui, peut-on dire sans se tromper, « vend la peau de l'ours avant de l'avoir tué »
Une enquête qui part dans tous les sens , véritable feux d'artifice, où on ne s'ennuie pas Que demander de plus ?
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