- "Mère des jeux latins et des voluptés grecques."
Il en bave.
- Tiens ! vous connaissez Baudelaire ?
- Je connais des tas de gens. Dans mon métier, c'est indispensable.
- Vous êtes vraiment un petit marrant.
- Tout ce qu'il y a de plus. C'est pourquoi j'aimerais que vous continuiez à me parler de ce macchab.
Au-delà de la grille et au fond d'un petit parc sauvage partagée par une allée moins bien ratissée qu'un habitué de casino, la villa Lydia m'apparaît comme un décor pour Louis Feuillade. Blanche, frappée par le soleil, ayant connu des jours meilleurs, à un étage et grenier mansardé, deux colonnes de marbre flanquant la porte d'entrée à laquelle on accède par un perron qui se fait de la mousse, c'est une construction solide, aux murs certainement épais.
J'obéis. pour rien au monde je ne voudrais contrarier, en ce moment, ces deux mirontons qui se prennent pour Zorro. Ils sont tendus et pleins de leur importance sinon de leur sang-froid. un faux mouvements de ma part pourrait déclencher le tir. Or, je ne crois pas qu'ils veuillent me tuer...J'avance donc, en digérant mal, toutefois que ce type m'ait traité de barbouze. pour un qui a toujours voté "non", c'est vexant.
- Hé là ! minute! Delmas. Des ballets roses, un clandé...Vous croyez que dans une ville comme ici, un clandé ou des ballets roses ne finiraient pas par être repérés?
- Une ville comme ici? Ecoutez, m'sieur Burma, la province, je la connais. Si vous changez de godasses ou d'hebdomadaire habituel, tout le monde est au courant. Mais, à coté de ça, il y a des secrets si terriblement gardés, justement parce que tout le monde surveille, que même la police ne les percera jamais. c'est ça, la province.
Je suis assez vieux jeu, moi. je n'aime pas les femmes qui ne sont pas féminines. Je n'aime pas celles qui s'engoncent dans des falzars d'hommes. Je n'aime pas celles qui se dépêchent d'ôter leurs bas dès que le printemps s'annonce. Christine Crouzait est une fille selon mon coeur. Malgré la température elle a conservé ses bas. Elle en a un à chaque jambe et un troisième autour du cou. Celui-ci est accroché à la suspension.
Dépeignée comme il n'est pas permis à une coiffeuse, environnée de mouches musicales et multicolores, Christine Crouzait oscille doucement sous l'action du Mistral, bénissant de ses pieds chaussés d'escarpins à talons hauts un siège renversé et faisant s'entrechoquer, au-dessus de sa tête, les pendeloques en faux cristal du lustre bon marché.
Je suis assez vieux jeu, moi. je n'aime pas les femmes qui ne sont pas féminines. Je n'aime pas celles qui s'engoncent dans des falzars d'hommes. Je n'aime pas celles qui se dépêchent d'ôter leurs bas dès que le printemps s'annonce. Christine Crouzait est une fille selon mon coeur. Malgré la température elle a conservé ses bas. Elle en a un à chaque jambe et un troisième autour du cou. Celui-ci est accroché à la suspension.
Dépeignée comme il n'est pas permis à une coiffeuse, environnée de mouches musicales et multicolores, Christine Crouzait oscille doucement sous l'action du Mistral, bénissant de ses pieds chaussés d'escarpins à talons hauts un siège renversé et faisant s'entrechoquer, au-dessus de sa tête, les pendeloques en faux cristal du lustre bon marché.
Tout fringué mais peu fringant ,je gis sur le tapis bousculé de ma chambre ,à l'endroit exact où je suis tombé dans les pommes .J'ai dû passer de mon évanouissement au sommeil sans m'en rendre compte.