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Très certainement le tome qui m'a le plus plu. Il m'a emmenée dans une contrée ou je ne pensais pas que le polar puisse m'emmener…

Mallock nous fait un aller/retour entre présent et passé, et nous montre l'ignominie humaine sans doute sous son plus mauvais jour, tout en reprenant une partie de notre histoire pas très glorieuse non plus.


L'imagination de l'auteur est fertile et franchement je me plais a suivre les aventures de ce commissaire hors norme. J'aime le personnage , son physique, sa franchise, ses peines, ses faiblesses, enfin Mallock a lui tout seul est un sacré personnage , très humain, très sensible. Et puis la petite touche de fantastique distillée avec soin apporte un atout franchement à ces polars assez sombres.

Et puis il faut que j'avoue que je reverrais de m'attabler avec ce Amédée qui semble maîtriser la cuisine a la perfection…. le temps doit s'arrêter , et on doit y passer un moment merveilleux.
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Un voisin prète à Manuel un DVD sur la République Dominicaine. En voyant un vieux dans le documentaire, il pète soudain un cable, part en Amèrique centrale, retrouve le vieux et le tue. Lors de son arrestation, il se justifiera en disant " je l'ai tué parce qu'il m'avait tuè".

Mallock est chargé de le rapatrier en France et va chercher à prouver son innocence.

Des rites vaudous à l'hypnose à distance en passant par la réincarnation, on se tape un grosse tartine de "pseudo surnaturel" saupoudrée de nazis trés trés méchants et d'une bluette à l'ancienne.

Ce roman m'a fait penser à des films comme " le sixieme sens" ou "les autres": soit on part dans le délire de l'auteur et on passe un agréable moment, soit on reste à quai et on s'ennuie.
Ce fut mon cas

Mais ce n'est que mon humble avis
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Mallock, un nom qui claque comme un coup de fouet. Mallock, un nom que vous risquez de ne pas oublier.
Précision liminaire : le roman est présenté comme un thriller littéraire. « Littéraire » assurément, « thriller » ne me semble par contre pas adapté à cette histoire. Nous avons plutôt affaire à un polar, un roman noir qui sait prendre son temps. Donc si vous ne recherchez que votre dose d'adrénaline, ce roman n'est sans doute pas fait pour vous.
Le Cimetière des hirondelles est un polar mâtiné de fantastique qui vous réserve son lot de surprises.
La première chose qui marque à la lecture de ce roman est la qualité de son écriture, très au dessus du lot. A ça non, Mallock, n'est pas un scribouillard de plus.
A l'image de son chapitre d'introduction et de sa prose impressionnante (une vraie réussite et une formidable accroche), Mallock vous fera passer par de nombreux états. Son écriture sait être dure, sarcastique, violente, lyrique… En un mot, souvent jouissive.
Le roman nous fait également approcher un formidable personnage principal, mi-ours mi-tigre, auquel on s'attache très rapidement. Sacré bonhomme !
Sensation très étrange à la lecture de ce roman (surtout si vous avez eu le plaisir, comme moi, de croiser l'auteur lors d'une dédicace). Avec un pseudonyme identique au patronyme de son personnage principal, comment ne pas coller le visage et la personnalité de l'auteur sur le personnage de Mallock. le lecteur risque de ce demander qu'est ce qui s'inspire de l'auteur, qu'est ce qui vient de son imagination. Est-ce ça que l'on appelle le dédoublement de la personnalité ? Qui de l'oeuf ou de la poule ? Mais je fantasme sans doute .
Une chose est donc certaine, Mallock (le personnage) est effectivement sacrement attachant. Ours mal léché, parfois caractère de cochon, avec les fulgurances d'un tigre qui cache au fond une réelle sensibilité. Une vraie ménagerie ambulante, ce Mallock !
Écorché, tantôt désespéré, tantôt d'une force de caractère inouïe, Mallock est un vrai beau personnage de fiction (que de fiction ? Je m'y perds dans cette affaire).
L'histoire à elle seule est passionnante, rehaussée par la verve, l'éloquence et la gouaille de l'auteur.
Une histoire dont il serait criminel d'en donner les tenants et les aboutissants. Une histoire, parfois violente, émouvante et souvent étonnante. Une histoire qui navigue entre plusieurs eaux : enquête exotique, science de pointe, Histoire et fantastique. Mélange détonnant, souvent étonnant, pas toujours de qualité égale, mais qui se place dans le haut du panier de la production actuelle.
Scénario étonnant, belle écriture, fin inattendue : dites, vous attendez quoi pour vous plonger dans ce bouquin ?
Lien : http://gruznamur.wordpress.com
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Si une hirondelle ne fait pas le printemps, ce n'est pas un cimetière rempli de cet oiseau qui y fera quelque chose… Pourtant, ce roman faussement étiqueté "Thriller" a soufflé un petit vent agréable de printemps lors de ma lecture.

Ce qui n'était pas gagné d'avance parce que, si le début était enchanteur et prenant, la suite a soufflé le froid et le chaud.

Le rythme a diminué lorsque Mallock est entré en scène en République Dominicaine pour tenter de comprendre quelle guêpe avait bien pu piquer Manuel Gemoni, homme honnête et frère d'un membre de son équipe, à traverser le monde pour aller loger des balles dans un vieillard et dire ensuite "Je l'ai tué parce qu'il m'avait tué".

Oui, j'ai eu du mal au départ à me faire au personnage assez spécial du commissaire Amédée Mallock.

Les plus perspicaces d'entre vous auront remarqué que le nom du personnage est le même que celui de l'auteur. Ceci est en fait un pseudo, tout comme Frédéric Dard signait "San-Antonio" ses romans avec son personnage.

Mais ce n'est pas cela qui m'a dérangé au départ : c'est la manière dont le roman était rédigé qui m'en a empêché, les "Pour un Mallock" et autre "Avec un Mallock" n'y furent pas étrangers, comme si "Mallock" était une profession ou une race de chien policier.

Ces quelques exaspérations du "un" sont vite passées et le talent d'écriture de l'auteur a réussi à me faire apprécier ce gros ours qui se la joue parfois comme un dictateur égocentrique (il engage lui-même ses collaborateurs, les mets sur l'affaire qu'il décide et son équipe, elle est la meilleur et bosse à "Fort Mallock").

Ensuite, entre Mallock et moi, le courant a commencé à passer, je l'ai sondé un peu plus, examiné ses blessures, tenté de le comprendre, me suis forcée à le faire parler un peu plus, je l'ai caressé dans le sens du poil et ni une ni deux, j'ai su mieux apprivoiser l'ours Mallock au point que j'ai envie de suivre ses autres aventures policières.

L'auteur manie la plume différemment des autres, utilisant des tournures de phrases plus complexes, plus poétiques, bref, son style d'écriture est recherché, son vocabulaire assez riche, assez poussé, mais cette recherche d'écriture n'empêche pas le livre de se laisser lire et ne le ralentit pas.

Si l'enquête pourrait en rebuter plus d'un allergique au "non rationnel" de par la tournure qu'elle prend durant tout le livre, je peux les rassurer en leur disant que de l'irrationnel peut surgir du tangible.

Il s'est imposé dans mon esprit comme un flash : bon, sang, mais c'est bien sûr… Oui, j'ai compris avant le dénouement final ! le plaisir était double d'avoir trouvé un indice capital. Yes ! Pour une fois que je trouve…

J'ai aimé aussi ce livre pour le mélange entre l'enquête à notre époque et la seconde guerre mondiale, le deux enquêtes se mariant à merveille, décuplant notre envie de tout savoir, de tout comprendre, rassasiant notre curiosité avec parcimonie.

Impossible ensuite de lâcher ce livre !

De plus, discuter avec l'auteur fut un bénéfice non négligeable. Alors que ma lecture était en cours, j'ai appris que si c'était un récit de fiction, il était additionné de certains éléments qui étaient véridiques et ajoutaient un cachet supplémentaire au roman : le personnage de Mister Blue (un mélange de deux personnes), le magasin d'ambre en République Dominicaine, le bar aussi, le resto du Camp David, la collection de voitures de Trujillo… Toutes ces choses que l'auteur avait vue lors de sa reconnaissance dans le pays.

Un "Thriller" qui ne mérite pas son nom, certes, mais qui vaut plus que cette appellation, un roman plus noir, plus sombre, plus fouillé.

Un rythme lent, recherché, une immersion dans toute l'enquête, un personnage central qui ne se donne pas au premier venu, un commissaire qui devrait parfois écouter les autres, un homme bourru mais avec un coeur d'artichaut.

Ah, si le commissaire avait pensé à "Gilette", toute son enquête en aurait été changée… Pour le plus grand malheur du lecteur qui serait passé à côté d'un récit des plus étonnant.

Lien : http://thecanniballecteur.wo..
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Manuel Gemani homme sans histoire regarde la T.V. Une idée lui passe par la tête, il doit aller tuer la personne qu'il découvre lors du reportage qu'il est en train de regarder .Il part à l'aube sans le dire à sa jeune femme Kiko ni à leur petite-fille. Il erre pas mal de temps avant de trouver la personne qu'il a vu à la T.V Malgré ses gardes du corps il arrive à abattre l'individu le commissaire Amédée Mallock va devoir mener l'enquête mais il sait qui est coupable de ce crime .Rapatrié en France pour son procès bien des choses vont se passer, Cet homme sans histoire va retourner dans sa vie ultérieure au début du siècle, manigance ? Vérité ? Sous hypnose il va révéler bien des choses sur sa vie antérieure . Peut-on avoir plusieurs vies ? Comment résoudre cette enquête ? le commissaire et ses cinq fidèles ne vont pas toujours comprendre, mais heureusement il y a une fin.
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Un homme sans histoire, dont personne ne comprend son geste, va à l'autre bout du monde pour tuer un vieillard qu'il n'a jamais vu. Lorsqu'on l'arrête il prononce la phrase suivante : « Je l'ai tué parce qu'il m'avait tué ». C'est le commissaire Mallock qui est chargé de l'enquête. Même lui qui le connait un peu, ne comprend pas cette situation. S'agit-il d'une vengeance, d'un coup de folie ?... Quelles sont ses motivations ?
Un point positif dès le départ sur le choix qu'a fait l'auteur de désigner le coupable dès le début et d'ensuite amener le déroulement de l'histoire. Même si je l'ai déjà vu dans d'autres romans, ça reste un concept original et risqué. Il faut arriver à capter l'attention du lecteur et ici l'auteur a su le faire avec brio du début jusqu'à la fin. On ne peut pas imaginer une seconde dans quelle histoire l'auteur va nous embarquer.
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Le cimetière des hirondelles .... Au début de ma lecture , je me suis demandé mais quel est le rapport entre le titre et une histoire qui débute à Saint Domingue par un assassinat des plus étranges ?Avec de plus un coupable tout désigné qui justifie son geste par " Je l'ai tué parce qu'il m'avait tué"...
Mallock ( l'auteur ), nous mène par le bout du nez dans cette histoire qui commence sous le soleil des Caraïbes et se termine dans un Paris glacial et enneigé .
A l'issue de ces 427 pages j'ai eu toutes les réponses à mes questions et je ne peux dire qu'une chose : chapeau ! Que ce soit pour l'originalité de l'intrigue et surtout pour ce style inimitable qui font que j'adore cet auteur et ses livres...
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Manuel Gemoni traverse va au bout du monde pour assassiner un vieillard qui lui est totalement inconnu. Aux policiers qui l'arrêtent, il ne trouve qu'une seule chose à dire : " Je l'ai tué parce qu'il m'avait tué ".
Pour lui éviter la condamnation à mort, le commissaire Amédée Mallock devra dé montrer la parfaite véracité de cette déclaration ! Il traversera une jungle hostile, une chambre d'ambre en feu, des forêts de boue peuplées d'ogres, un cimetière de certitudes et un Paris englouti sous la neige. Poupée russe diabolique, derrière chaque énigme se cachera un mystère, et sous chaque mystère, l'attendra la véhémence d'un secret plus lourd encore.
Dans cette troisième Chronique barbare, Mallock nous entraîne dans une aventure littéraire en technicolor. La première partie, " verte ", nous plonge dans la moiteur de jungles abyssales, au fond de mines d'ambre et sous la surface de marécages putrides ; une seconde partie, " brune ", en France pour affronter une forêt hantée de chiens fous et d'uniformes vert-de-gris. La troisième et dernière partie est " Blanche ", immaculée comme la neige qui recouvre la capitale et limpide comme la vérité.
Dans le Puits aux hirondelles, le style est, une fois encore, singulier et d'une qualité exceptionnelle, loin du simple polar. le Cimetière aux hirondelles est un thriller littéraire est de très haute volée.
Quant à l'énigme elle-même, posée à Mallock comme au lecteur, elle se révélera tout à la fois inédite, diabolique et fascinante. La résolution de l'affaire, certes stupéfiante, se révélera parfaitement logique et sans la moindre faille.
Se pourrait-il que le coeur d'un homme assassiné puisse encore battre et chanter pendant des siècles ?


Lien : https://collectifpolar.com/
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Après les Visages de Dieu et le massacre des Innocents, Mallock change d'éditeur et frappe encore plus fort : le cimetière des hirondelles (que l'auteur appelait anciennement "Le puit aux hirondelles") est le meilleur opus de la série.

Accessible aux nouveaux lecteurs sans aucuns problèmes (aucun spoiler), le nouveau Mallock s'inscrit dans la pure tradition des précédents, habile cocktail de thriller, de polar et de fantastique. Plus que jamais, Mallock réussit le tour de force de réunir une intrigue originale et exigeante, avec une fin exceptionnelle, et un style d'une poésie rare dans la littérature de genre. Moins violents que les précédents, ce volet est l'occasion d'un voyage dans les Tropiques où l'auteur fait preuve d'un humour inattendu.

Bref, un véritable coup de coeur ! On a autant hâte de lire la suite que de voir Mallock s'essayer à d'autres genres littéraires.
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Après le massacre des innocents (lu il y a bientôt 4 ans), que je n'avais pas aimé, je me suis dit que cela vaudrait peut-être quand même le coup que je reprenne la lecture des chroniques barbares. Après tout, le 1er volet était plutôt prometteur et même si, selon moi, il n'avait pas transformé l'essai, il y avait un réel potentiel (de bons personnages et une écriture plutôt bien travaillée, entre autre).
Bien m'en a pris car ce Cimetière des hirondelles est vraiment très bon. Cette histoire, originale, bien menée, teintée d'un profond mystère, et qui flirte avec le paranormal (mais sans exageration), vaut vraiment le détour. de plus, j'ai eu plaisir à retrouver les personnages de cette série, attachants et que j'aurais plaisir à retrouver, très vite, maintenant que je me suis "réconcilié" avec Mallock.
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