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4,14

sur 118 notes
Un roman bavard, trop. Une foule d'informations inutiles et redondantes noient l'intrigue dont les ressorts sont par ailleurs vite éventés. Certains passages m'ont donné l'impression de lire un mode d'emploi de médecine légale, de viticulture ou de balistique. Les personnages sont caricaturaux et sans consistance psychologique. Quelques trouvailles amusantes pourtant, comme ce juge qui se promène avec un couple de gerbilles dans ses poches. Mais trop peu pour faire un bon roman.
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Je viens juste de finir le livre de Mallock..... (in extremis pour la rencontre avec l'auteur ce soir !!)
D'une manière générale j'ai apprécié cette histoire sordide
Ce commissaire Mallock me plaît beaucoup , son humour ,
son perfectionnisme,son amour des animaux
Mais le final me laisse sur ma faim.....
Il manque quelque chose
Il faut dire que ces 3 derniers jours j'étais grippée et m'endormais sur le livre , cela n'aide pas non plus !!!
Et il fallait finir à tout prix dans les temps et ça je déteste " être dans l'obligation de " ......pressée par le temps.....
Alors peut être la fièvre m'a t'-elle gênée pour apprécier au mieux la fin du récit
Mais curieuse je vais très vite me procurer les autres romans de cet auteur
Pour peaufiner mon ressenti
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4ème tome des « Chroniques barbares » :
Dans la France du Moyen-âge, résonnent les premiers échos des combats d'une guerre qui va durer cent ans. Dans son domaine du Bordelais, le vicomte Pancrace d'Armuth ne se soucie que de son château en cours de construction, de ses terres, et du grand cru qu'il rêve de produire.
« le vicomte Pancrace d'Armuth avait des rêves, de grands rêves de réussite et de fortune. Comment aurait-il pu deviner, aujourd'hui, ce 16 octobre de l'an 1323, alors même que le soleil couchant lui murmurait force promesses alchimiques, que son ambition allait entraîner le château et tous ses futurs occupants dans une tragédie aux échos infinis ? »
A la même époque un chevalier templier, Gil Gaelian du Gar, arrive dans ce château. Il possède quelque chose qui attise la convoitise de Pancrace, et cette convoitise le mènera au meurtre.
« La pâle lumière d'hiver, en touchant les pierres, embrasa toute la pièce. Gil Gælian du Gar rendit son dernier soupir dans cet étrange flamboiement, plus de trente ans après que Jacques de Molay eut été brûlé dans un même rouge sacrificiel, à l'extrémité de l'île aux Juifs. »

Ses derniers mots, en forme de malédiction, trouveront une résonance dans deux autres meurtres, sept siècles plus tard.
« Sept siècles passés, sept hommes occis, mon coeur enfin vengé sera votre descendance assassinée »…

De nos jours, en ce mois de Juillet caniculaire, Jean de Renom, propriétaire du Château « Coeur-Corneilles », grand cru du Bordelais, rentre chez lui, après une absence de quelques jours, tout heureux de retrouver sa femme Camille et leur enfant. Sur les escaliers de l'entrée, une femme l'abat de deux coups de feu en plein visage.
A Bordeaux, l'affaire est confiée au Commissaire Gilles Guédrout, dont Mallock fut le mentor. Gilles, ami d'enfance de Jean de Renom, craint de n'être pas très objectif pour enquêter sur ce meurtre. Il demande donc à Mallock de venir lui apporter son concours.
Tous les indices tendent à désigner Camille Corneille de Renom, son épouse, comme la coupable. Elle proteste de son innocence, mais l'accumulation de preuves accablantes conduit à son arrestation.

Ses premières investigations amènent Mallock à déloger quelques cadavres de leur placard et découvrir qu'il y a eu par le passé d'autres morts douteuses au sein de la famille, dont Henri Corneille, père de Camille.

Au fil de l'enquête, une autre suspecte se dégage : madame la députée Sophie Corneille, mère de Camille. Véritable animal politique, dévorée d'ambition, on dit d'elle qu'elle viserait les plus hautes fonctions. Les deux policiers, et le juge d'instruction Balestra vont devoir agir avec une extrême prudence.
Pour toi, on n'exagère pas un tantinet quand on parle de la « malédiction des Corneille » ?
— Franchement ? Pas vraiment, si tu regardes l'arbre généalogique. À partir de l'arrivée des Corneille, ça ressemble un peu beaucoup à une hécatombe.
Avec ces trois meurtres, commis à sept siècles d'écart, Mallock nous tricote une histoire dont les différentes trames se combinent à merveille, pour nous emberlificoter dans les rets d'une intrigue retorse et vraiment pleine d'inventivité.

Les personnages de ce roman sont d'une psychologie très marquée : Amédée, bien sûr, ours débonnaire, adepte de substances opiacées pour « faire taire ses inhibitions et libérer ses intuitions ».
Camille et Sophie, les deux figures féminines de ce roman, la mère et la fille, sont aussi différentes que le feu et la glace. J'ai une tendresse toute particulière pour Félicien, le maître des vignes, et pour le Chevalier Charles d'Assas.

A la fois roman à énigme, dans la veine des grands auteurs de la fin du XIXème siècle, qui revisite avec bonheur le mystère de la chambre close, ce roman est aussi une admirable chanson de geste médiévale.

L'écriture est absolument impeccable, d'une grande richesse, et d'une grande poésie.
« la légèreté carmin orangé du clairet et la puissance dramatique d'un rouge bien plus sombre, sang-de-pigeon, rappelant les laques chinoises et les grands crus issus du morillon. »
Mallock est un amoureux de la syntaxe, de la langue et des mots, qui m'a obligé à consulter le dictionnaire à plusieurs reprises.
C'est également un roman d'une grande érudition, porté par un constant souci du détail, dans les domaines aussi différents que l'Histoire, la culture de la vigne ou les procédés de vinification. A propos de détail, je dois avouer que je me suis laissé berner par un certain procédé d'écriture qui avait toutes les apparences de l'authenticité.

Avec la malédiction dont il est question, on pourrait croire un moment avoir affaire à un roman ésotérique. Il n'en est rien. Tout, absolument tout, trouve une explication scientifique et logique, même le porte-avions en verre aperçu en rêve, et tous les éléments du puzzle finissent par s'emboîter à la perfection.

En conclusion, je ne peux vous dire qu'une chose : c'est un sacré bon roman, excellent même, d'une grande qualité littéraire, en plus d'une intrigue très travaillée. Alors, si vous ne l'avez pas encore lu, foncez ! Vous m'en direz des nouvelles…
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Une intrigue bien troussée entre crimes parfaits, plans machiavéliques, malédictions ancestrales... Un Mallock au meilleur de sa forme, l'auteur comme le commissaire, plus facétieux que jamais pour déstabiliser un adversaire retors et impitoyable. Une histoire où le vin se mélange à l'eau pour le meilleur et le pire, où le sang de la vigne porte bien son nom et les péchés capitaux sont capiteux...
Lien : http://appuyezsurlatouchelec..
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Merci à Babélio pour la découverte de ce roman et de cet auteur.
Une intrigue complexe et bien construite.
Des personnages attachants ou inquiétants.
Un récit fouillé pour un roman à découvrir.
Un beau travail et auteur attachant à découvrir.
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Mallock ce n'est ni Maigret, ni Sherlock Holmes, ni Brunetti ... sans doute un peu tous les trois à la fois ?
Non Mallock c'est Mallock, car il est inimitable par son humanité, ses intuitions et son style.
En fait c'est mon 3ème Mallock et je dois dire que c'est le plus surprenant.
En effet il y a rebondissements sur rebondissements tout au long de ce thriller.
Je l'ai dévoré si rapidement pour en connaître rapidement le dénouement,
que je me suis promis de le lire à nouveau tranquillement cet été, pendant les vacances.
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Thriller
Auteur : Mallock
Editeur : Fleuve Noir
Parution : Février 2014
Genre : Thriller vigneron
Mallock désigne à la fois l'auteur et son héros, un fameux commissaire de police, expérimenté, perspicace, à l'humour parfois douteux, bonhomme, bourru mais néanmoins fidèle en amitié et épicurien à ses heures.
En bon thriller, l'histoire commence par un assassinat dans le sud Bordelais dans la chaleur orageuse d'un mois de juillet caniculaire. S'ensuit une histoire où s'enchaînent des rebondissements multiples mus par des conflits d'intérêt, des luttes de pouvoir, des secrets bien dissimulés, des séquences de « moyen âge » avec templiers et peste noire. le tout sur fond de vignoble grand crû et de malédiction séculaire.
Mallock (l'auteur) a beaucoup d'imagination, peut-être parfois un peu trop. Je pense par exemple à Enid Blyton et à son Club des Cinq lors de l'expédition de Mallock (le commissaire) dans les souterrains du château de Renom. Cela dit Mallock (l'auteur) a construit son histoire en s'appuyant sur une solide documentation (culture de la vigne, élevage du vin, évocation véridique du pykrete, rouages police/justice...) qui tend à compenser les faiblesses d'un scénario plutôt tarabiscoté.
Sur la forme, l'écrivain passe du moins bon :
« Regarder le ciel, pour le prendre à témoin. Cou tendu en direction des nuages, Amédée Mallock tentait d'hypnotiser Dieu. » (Page 17) Rien que ça !
Au franchement vulgaire, à propos de l'incarcération de Camille, suspectée de meurtre :
« Alors, forcément, on a eu droit au grand n'importe quoi. Tout ce que l'on savait sur Camille, mélangé à ce que l'on croyait connaître, le tout, saupoudré d'une énorme dose de chiotte » (page 106)
En passant par des trouvailles jubilatoires :
« Et si tout recommençait ? S'il finissait par exister de nouveau ? Par laisser une trace sur le temps qui passe ? La veille, il avait marché sur la plage, étonné, en se retournant, de voir que le sable se rappelait de lui… » (page 458).
Mon impression finale est que « Les larmes de Pancrace » peut constituer un moment de détente agréable ; toutefois il me semble que l'efficacité narrative de Mallock gagnerait avec plus de sobriété et que son oscillation entre un style la plupart du temps policé, des saillies triviales et des trouvailles poétiques instaure parfois le sentiment d'un auteur qui se cherche.
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Même en y mettant toute son âme, son talent, ses sentiments, son temps et sa sueur, l'écrivain n'est pas certain de rallier à ses propos le lecteur de ses oeuvres.

La subjectivité de ce dernier, toute aléatoire et imprévisible, ne devrait pas en retour affecter l'écrivain et le dévier de ses ambitions littéraires…

Mallock écrit des thrillers littéraires. Inattendue dénomination de ce que d'autres appellent « littérature policière ». Ce terme thriller littéraire n'est cependant pas anodin. Mallock (l'écrivain) veut élever Amédée Mallock (le policier) au niveau d'un Maigret, d'un Nestor Burma ou autre personnage de renom. L'ambition est noble.

A la lecture des « larmes de Pancrace », le compte n'y est pas ou, disons, pas encore.

Pourquoi suis-je mi-figue, mi-raisin en ayant refermé ce livre ?

C'est vrai, il y a une intrigue, un mystère, des références historiques, des crimes, des références oenologiques, des précisions techniques sur la police scientifique, de la drogue, de l'humour, une foultitude de personnages, des dialogues bien ficelés (d'autres moins), de la bonne humeur, des paysages, la mer, de bons repas, de la camaraderie, une pointe de sexe, des trouvailles de vocabulaire rigolotes, de la recherche documentaire, des choses improbables mais vraies, un peu de fantastique, des gerbilles….il ne manque que le raton-laveur. En somme, il y en a trop…

Trop car : trop pensé, trop scénarisé, trop lisse, trop « prévisible », trop « clichés », trop fictif, trop propre, trop « belles images », trop facile, trop de manques…

Manques de quoi ? Pas d'incipit, pas de suspense tenant en haleine, pas de réels rebondissements, pas de profondeur psychologique des personnages palpable, pas de défauts, d'émotions, d'interrogations...

Lecteur peut-être exigeant, j'aime à être surpris, balloté, envoyé sur de fausses pistes, j'aime à essayer de démêler l'intrigue, être un peu acteur de la matière qui m'est donnée de lire et d'y croire.

Il n'en demeure cependant pas vrai, que Mallock (l'écrivain) fait ici un vrai et beau travail d'orfèvre.

Mais en orfèvrerie comme en littérature, chacun va vers son style.
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C'est le hasard qui m'a mis ce livre entre les mains. Mais quel heureux hasard! voilà une bien belle rencontre que ce commissaire très attachant. On se laisse embarquer dans son univers décalé dés les premières pages. Il est très séduisant ce Mallock, malgré son mauvais caractére et ses travers. Il y a un peu de Monsieur Mallausène dans l'usage de l'argo. C'est avec un grand plaisir qu'on l'accompagne dans son enquête en essayant d'être plus rapide que son esprit aiguisé. Peine perdue, c'est qu'il est drôlement futé le Mallock et l'intrigue bien ficelée. Je ne demande qu'à découvrir les 1ers volumes et surtout à lire les suivants.
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Un gros coup de coeur pour moi , heureuse de retrouver le commissaire Mallock , un sacré personnage très attachant , il va nous entraîner dans le pays du bon vin en Gironde ou il passe ses vacances tranquille quand un ami l'appel pour l'aider dans une affaire de meurtre. Amédée Mallock va alors passer tout son temps à découvrir quelles mystères cache cette famille et aussi rencontrer beaucoup de personnages très intéressants ,comme par exemple le juge Max avec qui il va se lier d'amitié , ensemble ils vont travailler à leurs façons , pour résoudre beaucoup plus de meurtres que prévu, pour lier le plaisir au travail , Mallock nous mets toujours l'eau à la bouche avec ses petits plats .

C'est toujours avec plaisir de lire la plume de Mallock de plus on peut apprendre beaucoup de choses en lisant, un roman policier très bien détaillés , il nous raconte avec humour et aussi avec précision l'histoire de la vinification , et aussi l'histoire de cette région depuis la malédiction de Pancrace au XIV ème siècle, une période sombre ou la maladie et les guerres décimes des hommes par milliers , et aussi l'époque des secrets des Templiers , jusqu'à nos jours .

Une enquête très prenante et enrichissante qui nous tient en haleine du début jusqu'à la fin.
Certains passages m'ont bien marqués et d'autres m'ont mis le sourire aux lèvres.
Je suis vraiment rentré dans cette histoire pleine de mystères et à chaque page on découvre des nouvelles indices .
Quand le diable et la soif de pouvoir habite un être comme une femme haut placé telle que Sophie Corneille , c'est vraiment pas facile , une lutte acharnée contre la malédiction .
J'ai pris beaucoup de plaisir et je suis vraiment heureuse d'avoir lu cette histoire qui m'a complétement charmée , maintenant il me reste le massacre des innocents et j'aurais lu tous les livres de l'auteur .
Lien : https://sabineremy.blogspot...
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