Tout d'abord, je tiens à préciser que je n'ai pas été super emballé par ce roman, mais j'ai tenu à aller jusqu'au bout afin de tenir mon engagement vis-à-vis de l'auteur et de la maison d'édition.
Pourquoi est-ce que je n'ai pas vraiment aimé alors que tous les ingrédients étaient là pour me faire passer un bon moment ? Je ne sais pas, je pense qu'il s'agit de ces livres qu'on aurait aimé aimer, mais auprès desquels on passe à côté.
Parce que dans les faits, il y a plein de choses que j'ai aimé. À commencer par la narration au présent qui donne de suite un style fluide et direct, elle nous met dans l'action et l'auteur la maîtrise très bien. Elle trouve parfaitement son rôle, permet d'éviter les descriptions superflues et d'aller à l'essentiel.
Ensuite, j'ai aimé décortiquer l'aspect critique de notre société actuelle où l'on veut tous être connus et reconnus : cette impatiente de l'apparente réussite sociale. Victor, ici, ne cherche qu'à réussir ENFIN quelque chose dans sa vie, quitte à ce que cela soit un meurtre.
Les personnages sont un peu grossiers, mais c'est la formule qui veut cela, il n'aurait pas été bon de pousser le réalisme plus loin, l'auteur y aurait perdu sa touche d'humour.
De l'humour, en veux-tu en voilà. Je n'y ai pas été sensible et je pense que c'est ce qui a fait que je n'ai pas accroché avec ce roman, mais l'humour est présent, piquant, grinçant, il met en lumière des problématiques actuelles avec légèreté et ça fonctionne !
En bref, je pense que mon ressenti personnel n'est pas à prendre en compte comme un argument, et je vais m'efforcer de noter ce roman, qui est très bon au demeurant, de la manière la plus objective qui soit.
Personnages : 3/4
Style : 3/4
Addictivité : 1,5/4
Scénario : 3/4
Originalité : 3/4
L'homme qui voulait devenir psychopathe,
Laurent Malot : 13,5/20
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