Lorsque tes idées s’embrouillent et s’emmêlent comme les tiges des haricots avec celles du liseron, petit, et que tu ne peux rien en tirer de bon sans détruire, il ne faut pas insister. Va te promener le plus loin possible, en empruntant les mauvais chemins de préférence, en marchant d’un bon pas mais en ouvrant bien les yeux. Tu découvriras toujours les choses auxquelles tu ne pensais pas… Et peut-être les bonnes solutions à tes problèmes.
Il sera bon de la dénicher, cette Grange du bonheur. Et de la transmettre intacte, malgré la rigueur du temps.
Il y aura toujours ceux qui, à peine nés, sont confiés au vent du hasard, dans l’incertitude d’une corbeille d’osier, et qui auront une revanche à prendre.
Mais leur chemin existe quelque part, il leur faudra seulement y croire, l’amour se chargera de le leur faire découvrir, et de l’éclairer.
Une femme sait mieux qu’un homme comment faire vivre une maison, disposer des pièces, accommoder les accès, la rendre confortable et féminine, car c’est toi qui géreras La grange au foin !
Le passé a laissé trop de cicatrices.
Le temps perdu ne se rattrape pas. Mais on peut essayer de changer les lendemains, comme tu tentes de le faire, et c’est déjà beaucoup.
Ce qui prouve qu’une justice existe, celle de pouvoir se justifier. Mais trop souvent on ne laisse pas les innocents s’exprimer.
Que les filles sont belles quand on n’a plus vingt ans !
Nous, les petits orphelins, placés et déplacés dans les familles d’accueil, nous n’avions guère d’importance. Un nouveau venait prendre la place de l’ancien, et ainsi de suite.
Je suis couturière. J’adorais mon métier. Mais hélas, c’est un métier qui se perd, le prêt-à-porter remplace le sur-mesure, nous coûtons trop cher, paraît-il.