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Pineta, un village imaginaire de la cote livournaise, devenu station balneaire a la mode. le cadavre d'une jeune fille y est decouvert dans une poubelle. Et ce sont ses amis qui sont suspects. Dans le bar de Massimo tout le monde en parle, surtout un petit groupe de vieux retraites qui s'y retrouvent tous les apres-midi pour une partie de cartes, une briscola. Chacun d'eux jette, outre les cartes, opinions, supputations, hypotheses, et tous finissent par pousser Massimo a se meler de l'enquete. Chaque conjecture de ce dernier est examinee et debattue par les vieux – pas gateux pour un sou – qui font en fait office de choeur grec, un choeur qui exprime la resistance tetue de vieux autochtones a l'invasion consumeriste, barbare de leur point de vue, de vacanciers saisonniers. Evidemment, avec leur aide, c'est Massimo qui resoudra l'enquete et demasquera le meurtrier.


C'est un polar sans policiers ni detectives prives emblematiques. Les heros sont des gens simples, un tenancier de bar et des retraites, qui se lancent par plaisir et avec quelques bonnes onces de sens commun dans l'enquete. Qui commencent par commenter les nouvelles et y reflechissent. le tout dans la bonne humeur, sans aucune forme de stress. Et cette bonne humeur, servie avec beaucoup d'humour, se communique au lecteur. Car il n'y a presque pas de suspense, ou plutot le peu qu'il y en a n'est pas vraiment important, le clou du livre c'est la bonhomie qui s'en degage, qui le rend amene et sympathique. Un livre souriant qui engendre un lecteur souriant. Quant a moi, il ne m'a pas fait que sourire, il m'a fait prendre une tres serieuse resolution: je vais apprendre a jouer la briscola. Qui me rejoint? On se retrouve chez Massimo apres la sieste.
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A Pineta, petit village toscan près de Pise, le BarLume est le QG d'une bande de petits vieux qui aiment y taper le carton tout en échangeant rumeurs et potins. Derrière le bar, le jeune Massimo, petit-fils d'un des papys, distribue cafés, thés glacés et cappucinos, selon son humeur, la température extérieure et son bon vouloir. Massimo aime s'occuper de ses affaires et ne se mêle pas de celles des autres. Pourtant, il va être entraîner malgré lui dans une enquête pour meurtre. Non loin de son bar, sur un parking, le corps de la jeune Alina est découvert dans une poubelle. Massimo est l'un des premiers sur les lieux et ne peut s'empêcher d'enquêter, conscient de l'incompétence du commissaire Fusco, surnommé ironiquement ''l'illustrissime commissaire''.

Le roman n'est pas épais, l'intrigue n'est pas palpitante et pourtant cette lecture est bien sympathique, un moment de détente à savourer au soleil qui vaut surtout pour l'ambiance typique d'un bar italien avec ses habitués, un quatuor de papys à la dent dure, et son propriétaire, sorte de croisement entre Sherlock Holmes et Hercule Poirot. Un petit polar sans prétentions donc, nonchalant comme une après-midi en toscane, qui joue sur le registre comique plutôt que sur le suspense. La lecture d'été par excellence.
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Quand on aime, on ne compte pas... Et c'est peu de dire comment ce livre pétillant comme un vin d' Asti et savoureux comme une belle part de pizza, m'a régalé.
Fruit d'une étagère de l'économique librairie d' Emmaüs, ce volume de l'excellente collection Grands Détectives de 10/18, a attiré mon oeil aussi curieux qu'aguerri.
Comme "grand détective", cette fois, il s'agit de Massimo. Massimo est patron de bar, et il fait le cinquième à la briscola du titre: Un jeu de carte italien qui ressemble au tarot. Les quatre autres joueurs du BarLume, sont de pittoresques papys râleurs et moralisateurs.
Sur fond de vacances écrasées sous la chaleur, l'enquête aligne un flic imbu et pas très futé, une lolita, le frangin de la lolita, un médecin légiste, un videur de boîte de nuit et un cadavre dans une poubelle (Alina).
L'ambiance est là, entre Fellini, calvino ou Marco Ferreri, et Massimo va devoir faire marcher son intelligence hors du commun pour résoudre sa première affaire de meurtre.
En tout cas, cette première enquête de Massimo m'affame déjà pour la deuxième!
À lire et déguster sans modération.
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C'est le premier des six romans de Marco Malvaldi qui se déroulent à Pineta, une petite ville imaginaire près de Livourne devenue une station balnéaire à la mode avec ses discothèques, ses salles de musculation, sa clientèle branchée. J'ai trouvé cette Briscola à cinq aussi légère mais moins drôle que le Tour de Passe-passe, second de la série. En revanche l'enquête policière est un peu mieux fagotée.
Un jeune bien torchonné rentre de discothèque. En voulant soulager sa vessie, il découvre près de la benne à ordures le cadavre d'une jeune fille. Sa batterie de portable est déchargée. Il se rend alors au barLume à proximité où il peut téléphoner au commissariat. Les policiers le prennent pour un farceur. Massimo Viviani, le patron, qui l'a écouté attentivement se rend sur les lieux du crime. Il enquêtera sur ce meurtre car il est persuadé, non sans raison, de la totale incompétence de « l'illustrissime commissaire Fusco ». Les habitués du bar, quatre fringants octogénaires amateurs de briscola l'épauleront grâce à leurs précieux commérages.
Et la briscola à cinq ? Il y a la règle du jeu dans le livre. Je voulais la recopier mais j'ai eu la flemme, la chaleur, tout ça. de toute façon je préfère la canasta .
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La briscola à cinq est un roman policier qui sort de l'ordinaire. Pas de flic charismatique qui enquête mais un patron de bar et ses quatre plus fidèles clients : 4 vieux papis qui tournent autour des quatre-vingt ans et qui viennent jouer aux cartes chaque après-midi. Rien que pour un scénario aussi original, le roman vaut le détour. Et je comprends l'engouement autour de cette intrigue chez nos voisins italiens qui l'on adapté à la télévision.

Mais revenons à l'intrigue, le corps d'une jeune fille est découvert dans une poubelle sur un parking par un jeune homme complètement saoul qui rentre d'une soirée. Les policiers pensent alors à un canular mais quand le patron du bar les appelle pour confirmer la présence du cadavre, l'enquête peut commencer. En étant derrière le bar, notre héros entend tout et surtout connait tout le monde alors il décide de se jouer les détectives pour notre plus grand plaisir.

C'était la première fois que je lisais Marco Malvaldi et j'ai adoré son écriture. le roman est prenant, plein d'humour et l'on passe un excellent moment. « Heureusement que le café existe. Qui est le petit malin qui a inventé le café? Sans doute le cousin du petit génie qui a inventé le lit. Ils méritent tous deux le prix Nobel, je vous en donnerais du Dario Fo... Prix Nobel aussi à l'inventeur du nutella.
On devrait les mettre à l'église, à la place de la statue de San Gaspare. Au moins, on verrait un peu plus de dévotion sincère. »

Un seul bémol, c'est que cette enquête est bien trop courte : seulement 165 pages. Tout va très vite et j'aurais aimé qu'elle se prolonge un peu. L'ambiance italienne, la chaleur, les glaces, le bar et nos quatre papis m'ont fait beaucoup rire et il me tarde de les retrouver dans Un tour de passe-passe. J'espère également que les autres romans de la saga du Bar Lume seront traduits.
Lien : https://missmolko1.blogspot...
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En Toscane, après une soirée bien arrosée, un jeune homme découvre le cadavre d'une femme dans une poubelle. Pour appeler les secours, il se rend au BarLume et téléphone à la police qui ne le prend pas au sérieux. Devant confirmer les dires de ce jeune homme, Massimo le patron du bar se retrouve mêlé à cette histoire.
Dans ce bar, où quatre vieux copains (dont le grand-père de Massimo) viennent passer le temps en jouant à la briscola, Massimo va se retrouver à mener l'enquête de son côté.
Tout le charme de ce roman policier est du à ces quatre papys originaux toujours là pour prêter main forte à Massimo!
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Les insomnies, c'est bien, quand elles vous permettent de découvrir un roman aussi réussi. Il est court (166 pages) mais bien construit, et les personnages sont très attachants. de plus, je viens de découvrir qu'il s'agit d'un premier roman… alors là, chapeau !
Massimo est un barman ordinaire, si ce n'est qu'il refuse parfois de servir à ses clients des boissons qui pourraient nuire à leur santé. le premier à s'en plaindre est bien sûr son grand-père, un des plus assidus clients du Bar Lume, avec ses trois amis octogénaires – et grand-mère met aussi son cher et tendre au régime à la maison. La vie n'est pas toujours drôle quand on est retraité, même s'il fait beau, même si l'on joue aux cartes au beau milieu d'une horde de touristes hollandais. La preuve ? L'humour de son petit-fils : Si vous souhaitez un de ces bibelots en forme de petit vieux, je peux vous satisfaire. Je vous conseille l'exemplaire qui tient une canne, il est bon marché.
Je ne vous parle même pas du meurtre, dans lequel Massimo se trouve impliqué bien malgré lui. C'est presque lui qui a découvert le corps, ce qui lui vaut toutes les attentions du commissaire Fusco. Grâce à lui, les coupables peuvent dormir sur leurs deux oreilles, même en plein jour. Sa compétence est telle qu'il écrira bientôt un ouvrage sur l'art et la manière de contaminer les indices sur une scène de crimes. Ses hommes sont pourtant extrêmement doués, ils sont premier prix de courses en fauteuil à roulettes dans les couloirs du commissariat. Bref, quand il tient un suspect, il a tôt fait de le déclarer coupable, quitte à changer d'avis en cas d'alibi, sauf si celui-ci est "à chier" (je cite). Il est parfois difficile pour des toilettes de signer une déposition.
Il y a de l'Agatha Christie dans ce roman, dans cette manière de présenter un village où tout le monde se connaît. Massimo ne constate-t-il pas que "le brainstorming des petites vieilles était redoutable, et pas un seul villageois n'échapperait dans les jours à venir aux élucubrations de prétendues Miss Marple occupées à téléphoner à toutes leurs connaissances. " Lui, par contre, pousse son raisonnement jusqu'au bot, allant au-delà des apparences et des idées reçues.
Un excellent roman, pour les vacances ou tout autre moment de l'année.
Lien : http://deslivresetsharon.wor..
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Bien sûr , il y a un meurtre, bien sûr il y a un cadavre , bien sûr elle était jeune et jolie. Bien sûr, il y a un Illustrissime Commissaire " à lui tout seul un livre de blagues calabraises". Bien sûr , c'est l'été, bien sûr il fait chaud et au Bar-Lune les après-midi 4 papys classe 1949 se rassemblent pour bien sûr jouer aux cartes et si Massimo, la trentaine , barman et propriétaire du lieu passe par là ils s'installent tous pour jouer à la Briscola à cinq .Bien sûr ne pas déranger.
Bien sûr il y aurait pu y avoir erreur judiciaire mais c'était bien sûr sans compter sur Massimo et sa perspicacité
Bien sûr on referme ce polar "local" le sourire aux lèvres et bien sûr on a passé un très bon moment, et bien sûr on vous le recommande ce petit polar italien .Retenez bien les noms de Marco Malvadi et de son excellente traductrice Nathalie Bauer , ils vont c'est sûr faire parler d'eux très vite
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L'histoire
Près de Pise en Toscane, dans le village de Pineta, à notre époque.
Après une sortie arrosée en discothèque, un jeune fêtard découvre le cadavre d'Alina Costa dans une poubelle.
Il obtient de l'aide en la personne du barman et propriétaire de son affaire, le BarLume ; qui se trouvait non loin de là, Massimo. Celui-ci s'entichera de l'enquête, soutenu en partie par quatre vieillards habitués du bistro — des parleurs de haute couture, des grincheux, des curieux. Massimo s'imbibera de l'enquête et prendra de l'avance sur la police grâce à son talent d'observation et de déduction.

Avis
L'ambiance se partage, pour choisir deux pôles : entre Massimo, attentif, souvent boudeur, curieux et très intelligent. Son rôle est proche de celui de Jessica Fletcher, écrivain, détective amateur dans la série Arabesque, personnage lui-même inspiré de Miss Marple d'Agatha Christie ; et le commissaire, risible et frustré, Fusco. C'est un Louis de Funès dans les flics de St-Tropez, ne mettant absolument pas en valeur le côté professionnel, irréprochable de la police.

Ce livre est court, il est bien pour les vacances ou un moment de décontraction. Un instant bref où le lecteur s'imagine aisément sur les petites places des villages toscans, où il sirote un apéritif en début de soirée peu après l'heure de la sieste. Pavoiser, se poser, le regard perdu devant le passage d'étoiles filantes un peu plus tard… Sympathique non ?
Néanmoins, l'auteur le précise lui-même dans ses pages :
« Un commentaire de temps en temps, c'est drôle. Un toutes les dix secondes, non. À force de t'écouter, on perd le fil. » (p133)
Il ne s'agit pas ici de perdre le fil. Il s'agit plutôt du trop-plein de blagues qui, pour certaines, sont plates et inutiles. Celles-ci pourraient - sans entamer l'efficacité du récit - être coupées à quelques endroits.
Les retraités sont la goutte, le petit plus qui ajoute la touche pause café à l'histoire, agréable. Cependant, les personnages manquent de profondeur.
C'est une bonne petite histoire décontractée, à l'intrigue accessible sans grand bouleversement. Un texte où l'on sent que l'auteur tente – et il y arrive par moment — d'obtenir un dialogue avec du répondant proche de l'éloquence. C'est un brin expéditif (je pense à la fin où j'aurais souhaité connaître les motivations du coupable de vive voix dans un contexte plus dynamique, par exemple) ; et donc un brin juste. Il me semble que ce récit n'est pas tout à fait au point, il serait comme un grand millésime débouché trop tôt. Ce qui a des répercussions sur la dégustation.
C'est le premier tome d'une série. J'imagine que Marco Malvadi, chimiste de profession, n'aura aucun mal à fignoler ces petits détails en dosant ses mélanges d'une manière appropriée pour obtenir des solutions parfaites. Des aventures au pH plus acide que neutre – car l'acidité est synonyme de fraîcheur, de vivacité et est essentielle à la conservation du vin, s'il désire nous rapprocher de la dégustation d'un vin d'une constitution exceptionnelle.
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Pour tous ceux qui aiment les enquêtes policières à la Miss Marple, avec un soupçon d'humour et une bonne dose de soleil, ce roman est fait pour vous. Marco Malvaldi signe ici le premier opus d'une trilogie désormais célèbre en Italie, la trilogie du BarLume.

Le BarLume se situe dans un village près de Livourne, et est tenu par Massimo. Ce bar est le quartier général de quatre pépés qui aiment jouer au carte, mais surtout, être au courant de tous les derniers potins de la ville.
Un jour, au petit matin, Massimo se retrouve embringué dans une histoire, qui le mènera à découvrir un corps dans une poubelle. Ce corps, c'est celui d'une jeune femme, Alina. Qui a bien pu la tuer, et pourquoi?

Devant l'incompétence du commissaire Fusco, surnommé "l'Illustrissime Commissaire", Massimo va devoir enquêter, malgré lui.
Car Massimo, bien que barman, a un sens de l'observation et la déduction presque infaillible. Il est une sorte de cousin de Sherlock Holmes, mais qui fonctionne sans drogue.

Ce roman est vraiment très divertissant, et je l'ai dévoré en quelques jours (ou plutôt en quelques heures). Tout y est plaisant: les personnages, (surtout les petits vieux qui sont de vraies commères), les lieux, le bar de Massimo, il y fait bon de sentir les effluves du café en torréfaction. Et , jusqu'à l'épilogue, il est impossible de savoir qui est le ou la coupable, comme dans les livres d'Agatha Christie.
C'est un bon roman à savourer pendant les vacances. Et j'ai vraiment hâte de lire la suite de cette trilogie, mais qui, pour le moment, n'est pas encore traduits en France.

Un grand merci aux éditions 10/18 pour ce cadeau en avant première.
Pour ceux qui souhaite lire ce livre, il vous faudra attendre le 5 juin, date de sa sortie officielle en librairie.
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