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EAN : 9782375211625
320 pages
Mix Editions (26/11/2020)
4.33/5   6 notes
Résumé :
Quand Arthur, génial inventeur français, doit coopérer avec Charles, talentueux publiciste anglais, tout devrait se passer correctement. Entre hommes civilisés, c'est souvent le cas. Oui, mais pas dans cette histoire où se jettent pêle-mêle : 1 - un des jeux les plus anciens du monde, 2 - une patronne façon « Prada », 3 - un boss genre « obéis, tu n'as pas le choix », 4 - deux vikings et des lutins, 5 - deux capitales et une ile. Sans oublier les amis compatissants ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Charles Gray est comblé dans sa vie londonienne : jeune trentenaire à l'allure stylée, mince, musclé sec, beau physique, élégant, il est en outre un des hommes de pub les plus en vue et en vogue, en ce moment. Mais une mauvaise nouvelle l'attend. En effet, une société de jouets française dont le siège se trouve à Paris a demandé qu'il dirige personnellement la campagne de leur tout nouveau produit, et son patron insiste à ce qu'il se rende sur place pour être briefé. Or, si Charles a toujours adoré Paris et parle, en outre, parfaitement bien la langue de Molière, ça fait maintenant plusieurs années que son amour a viré en détestation ; en fait, pour vous expliquer le comment du pourquoi, il ne peut plus la voir en peinture depuis qu'il s'est fait plaquer par Benjamin, son ex, du jour au lendemain. Avouez que ça peut créer des ressentiments qui, pour être probablement injustes, sont néanmoins compréhensibles.

Mais cette mauvaise nouvelle est suivie par une qui s'avère bonne : le créateur de ce nouveau jouet est un certain Arthur Parvis. Grand, baraqué, impressionnant et charismatique Arthur, dont le regard, lors de leur première rencontre, s'attarde en plus juste ce qu'il faut de trop sur l'entrejambe de Charles. de quoi titiller imagination et libido… Mais un Frenchie, encore ? Please ! Et qu'est-ce que Charles doit penser de l'idée saugrenue de Gaëlle, la patronne de la boîte de jouets, qui consiste à ce qu'il passe du temps – beaucoup de temps – chez ce bel inventeur, Arthur, pour trouver l'inspiration pour sa campagne ? C'est-à-dire, dans la maison d'Arthur, ici, à Paris, dans cette ville qu'il ne supporte plus ? Peu importe que ladite maison se trouve à Montmartre. Peu importe, aussi, qu'Arthur non seulement ait tout ce qu'il faut pour séduire, mais ne semble pas insensible, lui non plus, aux charmes et à la fraîcheur de Charles. Les prochaines semaines promettent à être dures… sans jeu de mot salace (ou peut-être, justement, avec ?)…

Ah, c'était frais, c'était mignon, ça se lisait d'une seule traite. le roman est bien construit et bien écrit, avec quelques coquilles, mais bon, comme dirait certainement Charles : « Shit happens » – ça ne m'a pas détourné du plaisir de découvrir les aléas de cette histoire attendrissante. Charles et Arthur rentrent dans le schéma classique du « les contraires s'attirent », l'un exubérant, pétillant, extroverti, sûr de lui-même, l'autre plus réfléchi, plus posé, plus casernier. Mais le courant passe dès le premier regard, et la tension presque palpable aboutit, je peux le révéler sans que ce soit ni un scoop ni un spoiler, à une approche physique et amoureuse au bout de bien des péripéties. Jeanne Malysa ne mériterait pas le titre d'écrivaine, bien sûr, si elle ne mettait pas des bâtons dans les roues de nos deux tourtereaux présumés, donc de mini-drame en réconciliation en prochain bouleversement, je ne me suis pas ennuyé une seule seconde. Bien au contraire, même si je subodorais la fin (après tout, elle est tout à fait dans l'ADN du genre – imaginez une romance qui se termine en eau de boudin… on n'en voudrait pas, n'est-ce pas ?), elle n'était ni convenue ni téléphonée, mais plutôt bien amenée.

En plus, Jeanne m'a fait voyager, un détail que j'apprécie particulièrement en ces temps de « disette du déplacement de loisir » pour un voyageur invétéré comme moi. L'intrigue se déroule d'abord à Paris, bien sûr, une ville pour laquelle l'auteure a su marier et montrer habilement cette espèce d'amour-haine que nous, les habitants, ressentons pour elle : on l'adore, on en est fier, on la fait visiter avec beaucoup de plaisir à nos amis venus d'ailleurs, mais on n'arrête pas de s'en plaindre (bon, surtout des Parisiens, je dirais). Ensuite, j'ai passé de bons moments à Londres (case cochée dans mon carnet de voyages) et Brighton (qui mériterait peut-être un séjour), puis dans le Jura (que je ne connais pas encore, non plus) et surtout en Islande, qui – fun fact qui n'a aucune importance mais que je vous livre quand même – était tout en haut de la liste des endroits pressentis pour mes vacances de septembre, cette année… Donc, j'ai été gagnant sur toutes les lignes en termes de découverte et en termes de lecture comblée.

Tiens, il pleut dehors, pour changer… Alors, si vous déprimez gentiment, un petit coup de Jeanne Malysa, une petite virée du côté de Charles et Arthur vous ferait le plus grand bien. Ça réchauffe, ça divertit, ça dessine un Big Smile sur le visage… Je dis ça, je dis rien, hein ?
Lien : http://livresgay.fr/paris-lo..
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C'est une romance ! Avec les qualités et les défauts que cela comporte. Sa principale qualité est qu'il se lit parfaitement bien, ne demande pas beaucoup de réflexion – quoique j'ai eu beaucoup de mal à distinguer Arthur et Charles ; j'ai donc dû trouver un moyen mnémotechnique pour me rappeler qui est l'Anglais et qui est le Français. Son défaut est son manque de crédibilité : on parle d'un génial inventeur (ça existe encore ?), avec un publiciste à succès. On imagine le premier millionnaire et le deuxième se déplace avec trois valises de vêtements (de luxe) et porte un parfum à quatre cents dollars. Je sais que c'est la version moderne du conte de fée, qu'il faut accepter cette réalité comme on accepte que des tasses dansent avec des candélabres dans La Belle et la Bête.

Autre détail très étonnant est que tout le monde est gay ! L'oncle de Charles, son frère… Déjà, dans ma famille, j'ai l'impression d'être de trop, alors la sienne… Combien de fois s'est-elle pris la foudre ?

Accepté ces détails, j'ai passé un agréable moment. Les personnages sont attachants, même si la personnalité adolescente de Charles le rend un peu tête à claques. Pour le coup, c'est crédible – qui n'a pas rencontré des divas ? Et si vous n'en avez jamais rencontré, posez-vous la bonne question. 😄 Point notable à souligner, cette romance se tient jusqu'au bout, même après la découverte du désir, le début de la relation, etc.

Comme l'histoire, le style est sans prise de tête. Mais, il y a du style ! Idem, c'est notable dans le genre. J'ai noté notamment la manière de retranscrire les discussions de Charles, correspondant tout à fait à la mentalité du personnage, mais surtout les titres de chapitre. Étant personnellement adepte du contournement des méta-éléments des romans, j'ai été 1. étonné 2. subjugué.

Enfin, j'avoue, j'ai eu peur. Cette romance gay est écrite… par une femme. Je lui ai tout de même donné sa chance (même si pour cette raison il est resté quelques mois dans ma liseuse). Et je trouve que Jeanne Malysa ne tombe pas dans les travers des romances M/M pour femmes. Certes on baise avec capote, mais sans gel ; certes les gens sucent et avalent avec délice, alors même qu'ils viennent de jouir ; mais pour une fois, les deux héros sont versa, comme si l'autrice savait que tout le monde pouvait faire la femme et l'homme !


Lien : https://lgbtheque.fr/livre/r..
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Vous vous rappelez ce théâtre de marionnettes que vous avez admiré pendant des heures dans la vitrine brillante quand vous étiez minot ? C'était lumineux, joyeux, couleurs vibrantes, cliquetis de musique et d'automates, et toutes ces danses, et tous ces personnages, ces lumières, ce décor...

Et bien Paris-Londres (ou Londres-Paris, c'est comme vous voulez), c'est exactement ça. Un théâtre de personnages hauts en couleurs, de jolis décors magnifiquement décrits et de lumineuses douceurs de vivre. On parcourt les lignes comme on suivait petit la course de ces automates fabuleux qui marchaient, dansaient, se rencontraient, joyeux, éperdument joyeux.

Ce livre est l'histoire tendre de la vie qui court, de celles qui vous laissent le sourire aux lèvres, l'histoire d'Arthur et de Charles (ou de Charles et d'Arthur, c'est comme vous voulez ;-) ), et des amours qui l'on bâtit par dessus la Manche. Intelligente, drôle et légère, la plume de l'auteure crayonne une romance jolie comme un conte, des personnages qui tombent en amour, se déchirent, de retrouvent, doutent, mais s'aiment, comme ils s'aiment si vous saviez... Et l'on appuierait presque pour eux sur ce fameux bouton, celui qui... Enfin c'est comme vous voulez (moi je veux!).

Prêt à se laisser porter par une belle homoromance feel good ?
Pour eux, absolument.
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Arthur, notre taciturne ours originaire du Jura, travaille à Paris depuis quelques années. Il est patient, calme, passionné par son travail et son cerveau est en perpétuel recherche de défis et de créations ! Heureusement il peut compter sur ses amis pour avoir une vie sociale tout aussi remplit, brunch chez lui, soirée dans les bars, nuits torrides…

Charles, notre petit publicitaire anglais est pas mal à l'opposé d'Arthur, là ou Arthur est grand, il est plutôt petit, la ou l'un est musclée, l'autre est fin, là ou l'un est brun, l'autre est blond… mais la plus grande différence, c'est leurs caractères ! Charles est… toujours a 200 à l'heure, il parle avant de réfléchir, a 1500 idées à la seconde, passe du coq à l'âne et est la spontanéité personnifiée.

Vous le savez, vous le sentez, ils vont évidement se rencontrer ! le problème ? Ils vont devoir travailler l'un avec l'autre… là où Arthur n'est à la base pas contre, Charles manque d'avoir un ulcère à l'idée de devoir se rendre à Paris. Il déteste la France, il déteste TOUTE la France, les français, et tout ce qui s'en rapproche. Les premiers contacts vont donc être très… froids.

J'ai aimé l'humour présent tout au long de ce livre, on rit des personnages, de leurs relations, de leurs dialogues, et même des titres des chapitres ! Mais on y voyage aussi beaucoup, on découvre des endroits, des anecdotes, on visite les lieux que ce soit des maisons ou des villes, on y rencontre des gens et on s'y attache.
Je vous laisse plonger dans l'univers de nos deux lurons, découvrir le fabuleux fauteuil moche, les vitraux refaits, les sources chaudes et découvrir qui sont les vikings !

Une bonne romance feel-good qui fait du bien au morale !
Lien : https://sandybouquine.wordpr..
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J'ai beaucoup aimé la première moitié du livre puis mon intérêt est progressivement retombé...
Je n'ai pas aimé la fin, j'ai trouvé que les personnages avait des réactions pas du tout adapté à la situation.
C'est dommage parce que le début, sans être dingue proposé une histoire plutôt intéressante.
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