J'aime beaucoup les livres de
Mathias Malzieu. Sa façon d'écrire, son univers décalé, ses métaphores et sa façon de voir le monde.
Mais alors là, avec "Guerrier de porcelaine", j'avoue que je suis tombée des nues. Parce que ça ne ressemble pas du tout à ses livres précédents. Que ce soit son écriture, ou même la façon de raconter les choses. Comme si l'auteur avait choisi de totalement s'effacer pour parler à la place de son père, et son regard d'enfant. Et je ne m'y attendais pas. Parce que oui, le résumé du livre laissait entendre la période abordée, et le déroulé du récit.
Mais bon, dans "
Journal d'un vampire en pyjama" il gardait tout de même sa poésie pour enjoliver une vérité sombre et moins romanesque.
Là pas du tout. C'est plat, et insipide.
Une période historique qui de base ne m'intéressait pas forcément, mais la narration ne m'a pas convaincue non plus : il ne se passe vraiment rien, c'est ennuyeux et redondant. Un récit historique sur la période de l'occupation comme on pourrait en trouver beaucoup d'autres.