Alabama 1963

On va tout de suite mettre les pieds dans le plat : ça n'a pas été une bonne lecture pour moi. Je lui ai mis 2/5 pour ne pas lui mettre 1…
Ce livre a été survendu et j'en attendais franchement autre chose.
L'enquête est intéressante : on tue des petites filles noires et les hommes blancs minimisent le problème à cause de leur racisme. Finalement, on s'y intéresse un peu mais pas trop quand même. Un ex policier alcoolique qui arrive à peine à aligner les pieds mène l'enquête : blanc raciste, il se fait aider de sa femme de ménage noire parce que bon, c'est bien utile pour approcher la communauté noire... Et pif paf pouf en un coup de baguette, le coupable sort du buisson sans explication ni logique : 0 cohérence.
Le personnage de Bud : c'est non. Ok il a vécu une tragédie. Mais pourquoi le faire passer pour un gentil à la fin alors que c'est un raciste ? Il traite mal Adela et à la fin c'est le bon ami de tout le monde, le gentil petit blanc repenti. A quel moment c'est crédible ?!!
Parlons maintenant des blancs qui estiment qu'Adela est leur égale : une dame âgée (qui est assimilée à une folle), une canadienne homosexuelle et à la fin Bud, homme dangereux pour les autres et lui-même. Résumé : pour apprécier une personne noire à cette époque, il faut être "hors norme". Oui, le racisme était majoritaire, c'était une norme et personne ne s'en cachait. Mais quand même…
Point positif du livre : le racisme est décrit de façon réaliste avec des situations rocambolesques et souvent ridicules (qui montre parfaitement l'énormité de cette haine).
On exploite la violence domestique à travers deux personnages masculins. Plutôt bien amené à la base, la conclusion à base de “se faire justice soi-même” est franchement très bof.
En résumé, je trouve que ce livre a beaucoup de lacunes et, si l'écriture est fluide, j'ai beaucoup trop levé les yeux au ciel devant autant d'incohérences et de facilités qui desservent complètement le propos. Les points négatifs pèsent beaucoup plus que les positifs dans la balance, c'est bien dommage.
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Cette lecture fût une énorme déception. Toutes les critiques que j'avais lues étaient tellement élogieuses que je m'attendais à un coup de coeur. Mais non... Je me suis ennuyée durant toute ma lecture.

L'aspect historique dans cet état du sud des États-Unis durant cette période est quasi inexistant. Concernant l'enquête de police, aucun rebondissement pouvant tenir en haleine le lecteur, et également quelques invraisemblances. de plus, je ne me suis attachée à aucun personnage.

La plume des auteurs reste sympathique et fluide.

Petit mot d'un lecteur déçu. Oui, les dialogues sont bien écrits et les auteurs ont su utiliser à bon escient le contexte social de l'époque où ils ont situé leur intrigue. Les personnages du détective blanc alcoolique et de la femme de ménage noire font... bon ménage et on tourne les pages durant presque tout le livre en se demandant qui sera le vilain méchant de l'histoire. Et à une trentaine de pages de la fin, il est là, c'est lui, le sinistre serial killer tueur de jeunes filles noires. le roman se termine sans subtilité ni surprise particulière, l'assassin ne compte plus, cela aurait pu être n'importe quel autre personnage du livre. A lire pour autre chose que le côté thriller.

Ce roman nous plonge dans un cadre particulier, celui de l'Alabama en 1963, avec son racisme officialisé et ce qui en résulte. Il intéresse avant tout pour son contexte : celui de l'apartheid, du Ku Klux Klan et de l'assassinat de Kennedy. : des petites filles noires sont assassinées, dans des familles déjà soumises à la brutalité d'une vie de ségrégation. La lecture est rapide et facile. Les chapitres courts s'enchaînent, il n'y a que des dialogues et des actions, on s'approche bien plus du script de film que du roman. Les êtres, les lieux ou les situations ne sont pas détaillés, ce qui est un peu décevant et empêche de s'attacher aux personnages. Bud et Adela, les deux protagonistes principaux que tout oppose, sont caricaturaux et pas assez nuancés de mon point de vue. L'enquête policière est très vite résolue, on connaît très tôt l'identité du tueur, ses motivations et son côté psychologique sont inexistants et c'est vraiment dommage. J'aurai apprécié une histoire plus efficace, qui fouille les enjeux sociaux et culturels de l'époque. On en est loin.

Dans l'Alabama des années 60, des jeunes filles noires disparaissent. La police n'est pas très investie, un détective se met à enquêter, secondé par une femme de ménage noire qui refuse la fatalité. le roman est bien écrit, j'ai adoré....sauf la fin qui m'a beaucoup ennuyée, le dénouement est peu probable, d'où les deux étoiles.

Alabama 1963

Le petit flop de la semaine…

Petite ville de l'Alabama dans les années 60 en pleine ségrégation. Les blancs et les noirs ne se mélangent pas. le racisme fait partie de la culture.
Des petites filles noires disparaissent et sont retrouvées quelques jours après leur disparition assassinées . Ces enfants ont été violentées et violées.
C'est dans ce contexte politique et racial qu'évoluent nos deux personnages principaux. Bud, blanc, détective privé, ancien flic, alcoolique, qui ne travaille pas beaucoup et aime vivre dans la crasse est engagé pour retrouver une petite fille disparue / son assassin.
Adela, femme de ménage noire, qui élève seule ses 3 enfants, illettrée, qui se retrouve mêlée à cette enquête.

Ce roman se lit très rapidement. Les chapitres sont courts et il y a beaucoup de dialogues et peut-être trop à mon goût. Peut être aurait il été opportun d'en faire une pièce de théâtre et non un roman. En effet, le roman n'est pas très étayé, beaucoup de sujets sont évoqués et pas approfondis. Les auteurs sont des traducteurs de films et séries. Il s'agit de leur premier roman. Ce qui peut expliquer ce choix de faire prédominer le dialogue sur la narration.

Le contexte est intéressant, pour autant certains thèmes contextuels évoqués très rapidement et pour la bonne compréhension du roman il aurait été nécessaire d'en dire plus. Par exemple sont évoqués les actions du KU KLUX KLAN. On comprend que les personnages tant blancs que noirs les craignent mais on ne comprend pas comment ni pourquoi. Sont évoqués rapidement la mort de J F K et le rôle de Martin Luther King. Mais ce n'est pas assez étayés pour expliquer le contexte politique et social de cette époque et de cette région.

En ce qui concerne l'enquête, c'est simple on a clairement pas la sensation d'y être. On est complètement à côté du polar. Il y a trop de personnages secondaires, trop de petites histoires qui viennent totalement parasiter l'enquête. On évoque rapidement des problèmes familiaux, viols et inceste, homosexualité, le rôle des femmes au foyer, … trop de sujets qui perdent l'attention du lecteur. le sujet principal est oublié.

Ce n'est que sur les 10 dernières pages que je suis entrée dans l'enquête et que j'ai commencé à sentir de l'empathie pour eux. Aucun indice n'est semé par les auteurs jusqu'à la fin du roman. Aucun indice ne permet au lecteur d'avoir des doutes ou de s'imaginer un scénario, d'élaborer sa théorie … rien jusqu'à la fin quasiment.

Les personnages sont beaucoup trop stéréotypés, aucune nuance dans les caractères.

Ce roman ne permet pas au lecteur de faire travailler son imagination, il n'est pas assez descriptif tant sur le contexte économique, politique et géographique, que l'environnement ou que le caractère des personnages.

Peut être serait il plus pertinent retravailler ce roman pour en faire une pièce de théâtre ou un script de série ou film.

J'avais certainement trop d'attentes.

[livre trouvé en boite à lire, ce fut l'occasion de lire ce roman mainte fois vu circulé sur la toile et les rayons des librairies]


Une lecture rapide, un vrai page turner. Un duo bancal et attendrissant, avec ces deux personnages qui s'associent dans un climat improbable.
L'enigme de l'enquête qui ponctue le livre, n'en est pas tellement une et je l'ai trouvé un peu facile ..
Elle n'est pas tellement l'enjeu du livre par ailleurs, mais plutôt le contexte de ségrégation et de racisme dans lesquels baignent les personnages de ce récit.
Sur bien des aspects ce roman et ses personnages féminins m'ont fait penser à "La couleur des sentiments" / "The Help" , roman qui a explicitement son clin d'oeil dans le texte.
Finalement une lecture qui en aura subit tout du long la comparaison. Des thématiques survolées, on reste très en surface des enjeux sociaux et politiques de l'époque.. l'impression que les auteurs ont voulu reprendre un livre qui avait marché pour en faire le leur ?

Décevant, un peu facile.
Un roman policier un peu bâclé qui surfe sur le succès de la couleur des sentiments sans arriver à l'égaler.
Le pitch était pourtant prometteur …

Birmingham, Alabama, 1963. le corps sans vie d'une fillette noire est retrouvé. La police s'en préoccupe de loin. Mais voilà que d'autres petites filles noires disparaissent...
Bud Larkin, détective privé bougon, alcoolique et raciste, accepte d'enquêter pour le père de la première victime.
Adela Cobb, femme de ménage noire, jeune veuve et mère de famille, s'interroge : " Les petites filles, ça disparaît pas comme ça... "
Deux êtres que tout oppose. A priori.

En panne de lecture et devant trouver un roman en version électronique, j'ai été attiré par le pitch.

Je pensais effectivement être immergé dans le sud ségrégationniste des années 60, en lorgnant entre Mississippi burning et la Couleur des Sentiments.

Ouille : Mal écrit…simpliste…binaire. Comme souligné par d'autres commentateurs, les français doivent éviter ce genre de sujets, qu'il faut laisser aux auteurs américains.

Grosse déception, mais gros avantage : se lit vite (comme un Oui-Oui) et je l'ai lu jusqu'au bout pour vérifier que l'assassin est bien celui que j'imaginais après 45 pages. J'avais vu juste, sans triomphalisme car c'est aussi gros que le nez au milieu du visage. Comme c'est un ebook, il n'encombrera pas mon espace et personne ne sera tenté de me l'emprunter.

Deux étoiles quand même, car une étoile c'est vraiment pas gentil.

Un énième livre sur l'apartheid....
Je passe mon chemin.

Je suis passée à côté.
Une femme de ménage noire malmenéepar sa patronne, un détective tellement ivre qu'il s'endort en plein milieu d'un rendez vous ( oui c'est très crédible !! ) Et qui accepte une mission pour un couple de couleur alors qu'il est raciste...
Dans le genre, Brasier Noir me semble bien plus à la hauteur.

Peut être que l'intrigue prend de la consistance ensuite.... Mais ce sera sans moi !