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Un point de vue original sur les robots ! Un escadron à bord d'un vaisseau découvre une nouvelle terre avec des peuples inconnus. Loin d'être accueillant, l'équipe va rapidement déchanté. Heureusement, une jeune robot va les aider à surmonter les différentes épreuves. Une bonne BD SF !
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Je découvre Bajram et Mangin. Très jolis dessins, histoire intéressante. alternance de noir et de couleur, un rythme, une compréhension qui se dessine au fur et à mesure, un fond qui interroge (mais sans plus), un univers, de l'étonnement. Bref, une histoire, une vraie, racontée, qui m'a porté durant sa lecture.
Je n'ai pas non plus été transporté voire transformé comme certains livres ont pu le faire, mais j'ai passé un très bon moment de lecture. Si je n'avais pas 3200 livres à lire, je crois que je le relirais pour avoir une seconde lecture sous un oeil nouveau.
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Avant tout, des couleurs, des dessins très élaborés qui laissent le lecteur se détacher quelque peu du scénario classique du vaisseau spatial parvenu malgré lui sur une planète surprenante habitée par des humains... inhumains.

Cette déshumanisation est le thème central auquel peut conduire la lecture de cette oeuvre exceptionnelle qui parvient à sortir des sentiers battus de la science-fiction pour générer un produit original, un peu long et répétitif par moments, mais n'est-ce pas nécessaire d'enfoncer le clou profondément dans le cerveau humain du lecteur pour lui faire prendre conscience de la déshumanisation qu'il produit par tant de ses actions.

Et, pas si curieusement que cela, le plus humain est un robot, la plus humaine même car c'est un joli robot féminin, capable d'altruisme, d'analyse philosophique, et de plus non programmée pour devenir une guerrière.

Alors, Inhumain propose finalement une belle réflexion d'humanité à tous ceux qui sont aptes à la recevoir, la comprendre et, qui sait, la pratiquer.
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C'est très beau, autant le dessin séduisant que le scénario captivant. C'est une BD qu'on peut lire et interpréter de diverses manières. Il y a là : des thèmes de la soumission, l'asservissement volontaire et involontaire, la religion, le collectivisme, l'individualisme. Autant de dualités conceptuelles. le tout mis dans une histoire assez classique certes mais captivante. Elle paraît absurde au début mais tout prend sens à la fin.

C'est l'histoire d'un vaisseau spatial qui s'écrase dans une planète inconnue, au fond de l'océan. Les survivants, astronautes se font secourir et ramenés à la surface par des créatures maritimes à première vue très pacifiques.. à la surface ils vont rencontrer un peuple très primitive aux habitudes absurdes, déjà ils sont nus, ils mangent leurs vieux et leurs malades, ils dorment tous dans la même heures et le matin se réveillent pour faire des activités étranges. Ils sont silencieux qu'on dirait qu'ils ne sont pas humain, et le titre, là, prend tous son sens « inhumain».
On va donc suivre ce groupes d'astronautes à la découverte des secrets de cette plante pour dévoiler un ultime secret.

Franchement, j'ai trop adoré, surtout le côté philosophique de la nature humaine abordé. J'interprètais les actions de ce peuple au fur et à mesure que l'histoire avançait.
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C'est la seconde fois en quelques jours que je descend dans les 9 cercles de l'enfer au travers d'une BD.
Mais cette fois, j'ai fini au paradis.
J'ai trouvé cette histoire assez bien menée, je me suis laissée embarqué pour comprendre où cette recherche menait.
Et j'aime beaucoup les dessins, enfin surtout les couleurs.
Une découverte sympa

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Une BD qui par son succès m'avait intriguée.
Le récit de science fiction est plutôt prenant quoique parfois je l'ai trouvé, au fil de ma lecture, un peu "décousu", ne sachant si les bulles de paroles étaient bien placées, ou si j'avais manqué une page... Ceci dit, il faut vraiment aller au bout du récit pour découvrir la richesse du message.
Au départ j'étais septique, et la confusion dans les dialogues et les situations n'aidait pas...puis l'angoisse, l'horreur, la peur d'un destin inéluctable se sont imposés dans mon esprit, pour finir sur le message philosophique de cette BD.
L'histoire est là pour poser une réflexion du type : La liberté de l'être humain n'est-elle pas à l'origine de sa perte ? La souffrance est-elle une condition à la liberté ?
Les personnages ne sont pas très détaillés et même peu attachants. J'ai vraiment la nette impression à la fin de cette lecture que les auteurs voulaient surtout faire passer un message philosophique plus qu'une histoire autour des personnages, et c'est réussi.
"Le grand tout" sera finalement le personnage qui m'aura le plus marqué !
Le graphisme est appréciable : Coloré avec des dessins à taille variable et une ambiance changeante qui s'harmonise parfaitement avec le récit.
Si vous voulez réfléchir sur l'âme humaine, cette BD peut vous lancer sur ce chemin !

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Un humain doit s'accomplir individuellement, sinon ce n'est qu'une fourmi.
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Ce tome contient une histoire complète, indépendante de toute autre. La première édition de cet ouvrage date de 2020. Elle a été réalisée par Valérie Mangin & Denis Bajram pour le scénario, par Thibaud de Rochebrune pour les dessins, l'encrage et la mise en couleurs. Il s'agit d'une bande dessinée de 94 pages.

Une petite navette spatiale en provenance d'une arche de colonisation arrive à proximité d'une planète plongée dans l'obscurité, avec une zone rougeoyante à sa surface. À son bord se trouve 5 membres d'équipages humains et un robot : la capitaine, Miller, Tafsir, la docteure Malika, Hiroshi et l'androïde Ellis. Cette dernière s'inquiète des ordres déconcertants de la capitaine. Peu de temps après le vaisseau traverse l'atmosphère de la planète et coule dans ses eaux, à proximité de la zone rougeoyante. Comprenant que leur navette s'enfonce dans l'océan, les membres de l'équipage revêtent leur combinaison pour sortir, bien qu'ils aient constaté la présence de créatures monstrueuses évoquant un croisement entre des méduses et des pieuvres géantes. le vaisseau explose alors que Miller ne parvient pas à en sortir et il meurt. Les autres se retrouvent vite encerclés par les créatures aquatiques. Il leur faut un peu de temps pour se rendre compte qu'elles ne les attaquent pas, mais qu'au contraire, elles les aident à gagner la surface, les sauvant ainsi de la noyade. Plus surprenant encore, elles remontent également le cadavre de Miller, qu'elles déposent sur la grève. Les quatre survivants et le robot commencent à réfléchir sur qu'ils peuvent faire. Analyser l'air pour savoir s'il est respirable par des humains, puis se mettre en quête de nourriture. L'activité volcanique génère une lueur rougeâtre qui illumine assez la nuit pour qu'ils se rendent compte que se tiennent devant eux plusieurs dizaines d'êtres humains nus. La capitaine retire alors le casque de sa combinaison comprenant que l'air est respirable. Quelques individus s'avancent vers eux et leur prennent gentiment un gant, un casque.

Les cinq rescapés suivent les autochtones vers une zone dégagée entourée d'habitations basses en forme de dôme. Ils ont remarqué des ossements humains accrochés à des pics autour du campement. Un ancien leur adresse la parole, parlant la même langue qu'eux et leur demandant d'où ils viennent. La capitaine explique qu'ils viennent de l'arche colonisatrice Alma Mater, son commandant les a envoyés en reconnaissance à la recherche d'une planète habitable. C'est maintenant l'heure de manger. Une femme apporte un bol avec de la nourriture aux cinq voyageurs. Ellis se livre à une analyse de son contenu : un aliment comestible, végétal, riche en protéines. Ils mangent sans crainte, sauf Ellis un robot qui n'a pas besoin de sustenter. Elle note qu'ils disposent d'objets en plastique, et en métal usiné. Une fois le repas terminé, une autre indigène leur indique qu'il faut dormir maintenant. Ils essayent d'engager la conversation sur leur origine, sur les créatures marines, peut-être dressées. Mais ils n'obtiennent que des réponses brèves sans information, et le rappel que c'est l'heure d'aller se coucher. Ils obtempèrent, tout en passant devant ces squelettes exposés sur des piques. Une fois dans l'habitation qui leur a été attribuée, ils se demandent si Miller sera aussi exposé sur une pique, s'il y a des rites funéraires dans cette communauté. Enfin, Hiroshi va monter la garde avec Ellis pour la nuit.

Les époux Valérie Mangin (scénariste de la série Alix Senator) & Denis Bajram (scénariste d'Universal War) ont déjà collaboré sur d'autres histoires comme Abymes (2013, 3 tomes avec Griffo et Loïc Malnati), Expérience Mort (2014-2016, 4 tomes avec Jean-Michel Ponzio). Ici, ils ont réalisé une histoire de science-fiction, complète en 1 tome. le lecteur découvre rapidement que le récit fonctionne sur une mécanique pour partie d'enquête, pour partie de thriller. Il s'agit pour les 5 voyageurs de découvrir d'où proviennent les êtres humains de la communauté qui les a accueillis, et de comprendre comment fonctionne leur société. le temps est compté car il y a une force inconnue à l'oeuvre qui sape leur volonté de bien étrange manière, avec des conséquences incapacitantes. le lecteur suit donc Ellis, la capitaine, Tafsir, Malika et Hiroshi dans leur exploration pour découvrir ce qu'il en est. Les auteurs font en sorte que chaque personnage a un rôle ou une profession qui le définit, et le distingue des autres. L'artiste fait en sorte de leur donner des traits différenciés de manière que le lecteur les reconnaisse au premier coup d'oeil. Ils n'ont pas une personnalité très marquée, essentiellement un unique trait de caractère lié à leur métier pour le soldat Hiroshi, à la prise de décision pour la capitaine, à la curiosité scientifique. Pour autant, l'empathie fonctionne parce que le lecteur se retrouve confronté au mystère de cette communauté, de la même manière que les voyageurs. Comme eux, ils se demandent quoi faire, quel degré de méfiance il faut avoir, comment s'y prendre pour comprendre les valeurs et les coutumes de cette société, et à quel moment il sera possible d'envisager la probabilité de l'établissement de l'envoi d'un message de détresse à l'arche colonisatrice, ou la nécessité de se résigner à un long séjour sur cet atoll.

La couverture promet un mystère : celui d'un explorateur spatial face à une communauté primitive. En y prêtant un peu plus attention, le lecteur se rend compte que les personnages sur le rivage sont nus pour la plupart. C'est un choix assez risqué, car vite perçu comme politiquement incorrect, mais qui reflète totalement l'intérieur de la bande dessinée. Car, oui, il y a bien une communauté de gens qui vivent dans le plus simple appareil et ils sont dessinés avec le même naturel que sur la couverture, avec la même distance. du coup, cela n'a rien d'érotique, tout en étant une caractéristique essentielle de ladite communauté. le lecteur prend ainsi conscience de l'habileté de l'artiste à intégrer un élément visuel pouvant facilement s'avérer tendancieux et prêter le flanc à la critique. Tout du long de l'histoire, il va pouvoir se régaler de visions inattendues et spectaculaires. Sans tout dévoiler, il est possible de prendre deux exemples. le passage sous-marin dans une eau rendue rouge par l'activité volcanique est magnifique, les angles de prise de vue rendant bien compte de l'inquiétude des astronautes face à ces créatures marines dont ils ignorent tout des intentions. Lors de leurs explorations, ils découvrent des cultures en terrasse, sous une lumière artificielle, dans une lumière splendide, avec un très bel effet de profondeur. Dépassée la moitié du récit, le lecteur peut également prendre la mesure de l'agencement de cet environnement très particulier, et du fait que la disposition de cette différentes parties fait sens par rapport à l'élément structurant principal.

Bien sûr, comme le récit fonctionne sur le principe de la découverte d'une planète et de son peuple, le lecteur s'attend à découvrir des sites différents. C'est bien le cas, et le dessinateur leur donne à tous une identité propre, des caractéristiques spécifiques, et une ambiance particulière en leur attribuant une tonalité lumineuse à chacun, par exemple le rouge pour la phase sous-marine, le bleu chaleureux pour l'eau du lagon et pour le ciel, une teinte gris bleuté pour a nuit, le vert pour la séquence avec les cultures en terrasse. le lecteur ressent ainsi bien les différentes phases du récit, à chaque changement de lieu. le fait que Thibaud de Rochebrune réalise l'intégralité de ses planches (découpage, dessin, encrage, couleurs) leur apporte une unité et une fluidité remarquable. En particulier, il gère la densité d'information visuelle avec une intelligence impressionnante, entre ce qu'il représente, et ce qu'il suggère par le biais d'un camaïeu de couleur en fond de case. Cela donne une lecture visuelle légère avec une bonne densité d'informations, sans jamais ressentir d'impression de vide des cases, un équilibre remarquable. S'il y est sensible, le lecteur remarque également que l'artiste apporte de la variété dans sa narration visuelle en utilisant aussi bien des bandes de cases rectangulaires, que des cases de la largeur de la page, ou des cases de la hauteur de la page, en fonction de la nature de la séquence.

Le lecteur emboîte donc le pas des cinq explorateurs pour découvrir le mode de fonctionnement de cette étrange communauté. Il remarque que le scénario est construit sur des étapes très claires, avec une progression quasi mécanique dans ce qui arrive aux explorateurs, l'un après l'autre, sur la base du passage en revue des quatre éléments naturels. Il retrouve le goût de Bajram pour la science-fiction claire et bien construite, et le savoir-faire d'exposition naturelle. Sa curiosité est piquée par plusieurs mystères, et son attention est captive du fait d'un rythme rapide et régulier, sans être précipité. Il repère rapidement le thème principal sous-jacent : celui de la place du libre arbitre dans une société humaine, et de la place de l'être humain dans un écosystème. À quelques reprises, il relève une remarque qui fait écho à d'autres notions. Difficile de ne pas reconnaître une philosophie spirituelle quand un autochtone explique qu'il passe sa vie à souffrir. Difficile de ne pas sourire en voyant des humains courir dans des roues de type roue pour cage de rongeur, et refuser de quitter ce système, comme un employé bossant comme un automate sans espoir de ne jamais aller nulle part. Ce passage entre d'ailleurs en résonnance avec le fait que l'entité du Grand Tout aime tous ceux qui lui sont utiles.

Les auteurs proposent au lecteur de suivre une bande de cinq naufragés sur une planète essentiellement aquatique, où se trouve déjà une autre communauté d'humains mais qui n'ont aucun souvenir que leurs ancêtres aient connu une autre vie. La narration visuelle semble un peu légère par endroit en surface, mais très vite elle emporte le lecteur par son dosage parfait entre densité d'informations et suggestion, avec un rythme vif et régulier. L'intrigue happe le lecteur avec ses mystères, plutôt qu'avec ses personnages, avec leur situation et l'exploration qu'ils doivent effectuer. le lecteur voit apparaître les phases mécaniques du récit, mais aussi la structure sous-jacente logique et élégante, et il voit émerger petit à petit une réflexion sur la société, mais aussi sur la construction d'une interaction entre deux communautés différentes, avec un le rôle ironique du robot, un élément non humain, mais fabriqué par des humains.
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J'ai l'impression d'avoir déjà lu cette histoire plusieurs fois. C'est le thème de la planète qui attire les voyageurs de l'espace vers elle et les réduit en esclavage. Il n'y a pas assez de nouveautés et d'innovations pour me surprendre. L'action se déroule trop vite pour avoir le temps de s'attacher aux personnages, et le dessin, réaliste, est assez sombre et manque de folie. C'est une lecture plaisante et distrayante, mais qui ne restera pas inoubliable.
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Voici une BD difficile à critiquer. Car à la fin de la lecture je ne sais pas si elle m'a plu ou non.
C'est un récit vraiment étrange dont on ne comprend pas grand chose et ça dès les premières pages. Et plus on avance, plus on apprend des éléments mais ce n'est pas pour ça qu'on comprend tout. Il faut attendre la fin pour ça et révéler tout le sens de l'histoire. On finit donc sur une très bonne note. Alors que tout au long, si je ne me suis pas ennuyée, je n'ai pas été transportée.
Le problème aussi vient des personnages qu'on ne connait pas assez et dont j'ai été assez indifférente de leur sort.
Les dessins sont agréables, nous offrant de belles pleine page. Je trouve les visages pas toujours harmonieux. Les couleurs et les lumières sont très bien distillées selon l'environnement et l'ambiance. Loin d'être toujours cette plage paradisiaque de la couverture.
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Des explorateurs spatiaux cherche une planète viable pour s'installer. Ils atterrissent sur une planète essentiellement recouverte d'eau où vivent des « monstres » rouges mi-dauphin mi-poulpe. Bientôt ils font naufrage sur une île où vivent des genres de « sauvages ». Ils vont essayer de comprendre les us et coutumes des autochtones et vont découvrir qu'ils ne sont pas ce qu'ils semblent être …
Au début, la bande dessinée ne m'a pas plu. Les personnages principaux m'intéressaient pas plus que cela, je ne voyais pas où les auteurs voulaient en venir. Et puis l'histoire m'a happé et j'ai eu envie d'aller plus loin, puis encore plus loin.
La bande dessinée questionne sur le libre arbitre avec une légère portée écologique. le discours philosophique est intéressant et très peu abordé dans les oeuvres fictionnelles.
Cette bande dessinée a failli être un coup de coeur mais les dessins sont trop classiques et les personnages ne m'ont pas paru attachants.
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