Et ce ne seront pas des guerriers ordinaires, de simples huns, qui sortiront des entrailles de mes vaisseaux. Non, ce seront des guerriers encore plus cruels que mes hommes, totalement invincibles et immortels (...) Car j'ai de nouveaux alliés, Ebarse et tu les connais déjà. Regarde, ce sont les cadavres pourrissants de tous les romains massacrés sur les autres planètes qui s’apprêtent à livrer bataille pour nous. Depuis des semaines déjà, ils attendent, dans les cales de nos vaisseaux, le grand jour où leurs miasmes délétères transmettront leurs tumeurs purulentes à tout ce qui vit encore dans l'Orbis.
Vous m'avez donné une grande leçon, Patrice Aetius. Il faut savoir reconnaître ses erreurs pour ne pas s'enfoncer dans une situation sans issue. Mon incapacité à remettre en question mon opinion sur vous et le maître des offices aurait pu être fatale à l'Orbis. Elle aurait pu donner la victoire à Attila.
Mais c'était lui, et non toi, qui s'apprêtait à poser sur sa tête la couronne impériale. C'était lui, mon ami, qui était en fait mon ennemi.