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3,75

sur 950 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Très bon livre et l'ambiance de la Mongolie font la réussite de ce roman livre passionnant tout comme Yeruldelgger que j'ai découvert fin 2017, ça parle un peu trop de politique à mon goût dans celui là mais l'histoire est passionnante, les personnages attachants et j'ai adoré !
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Yeruldelgger est de retour avec les "femmes de sa vie"...collègue, compagne ou fille, elles sont toutes attachantes.
On a plaisir à retrouver le terrain de jeu mongol et russe...même si c'est pour découvrir les ravages de l'exploitation de l'uranium, les abus de l'armée et encore une fois les "bas-fonds" d'Oulan Bator.
Un détour prolongé par la Normandie tout compte fait ne gâche rien.
Des chevaux, un yack et des loups, et encore des loups...voilà pour la ménagerie. Quoi de plus normal au pays du Loup Bleu.
Des enquêtes qui s'entrecroisent, un manque de complexité peut être ?... mais pourquoi bouder son plaisir, ce qu'il faut c'est se laisser porter par l'excitation du moment, par les grands espaces, par une pointe de mysticisme et ...par les multiples dégustations culinaires qui jalonnent toute l'aventure!
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Second opus de la série, moins addictif que le,premier'mais Tjs aussi violent, aussi noir.
Les'chapitres Courts mettent des claques, les mots sont percutants. On ne s arrêté pas. On retrouve les mêmes protagonistes que dans le tome 1 avec un yerruldelgger encore plus noir et borderline. Difficile à croire et pourtant...
peut être malgré tout plus de longueurs que dans le tome 1, plus complexe peut être je ne sais pas. Trop de choses à enregistrer... je me suis coller des sacrés migraines en le lisant!!!

Ça reste un super livre pour les amateurs du genre...
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Je suis partagé sur ce nouvel opus de Yeruldelger.

D'un côté, l'alchimie s'est bien produit et j'ai eu envie d'aller au bout du livre, sans l'ombre d'un doute.
De l'autre côté, il y a quelques exagérations, dans le croisement des 2 histoires : la partie qui se déroule en France, et la partie mongole. La partie services secrets mongols, et la partie militaire mongole.
Ce qui fait que parfois, on se perd dans les rebondissements, qui sont quelque peu tirés par les cheveux.

J'y ai pris du plaisir, ne serait ce que dans la description des repas délicieux de Normandie, mais le livre n'est pas au niveau du premier opus : trop alambiqué !
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Suffit-il de transposer en Mongolie un polar tout à fait improbable pour en faire un pur plaisir de lecture ? Peut-être... car, même si j'ai été effarée par les méchants plus caricaturaux que caricaturaux, les rebondissements délirants et sans frontières et l'intrigue aussi cousue de fil blanc que les chemises de James Bond, je dois avouer que je me suis régalée !

C'est donc le tome 2 des aventures du commissaire Yeruldegger à Oulan-Bator et environs (larges, les environs). Tout commence sous un dzüüd si terrible que les cadavres d'hommes, de chevaux et de vaches qu'on retrouve sont complètement gelés, compliquant le travail de la police mongole. Tout se poursuit dans une ambiance de barbouzes et de conspirations rendue acceptable par les gentils yaks et les beignets tout chauds dégustés sous les yourtes. Et tout se termine dans une confrontation épique entre gentils et méchants sous un nouveau dzüüd.

Malgré les apparences, je ne me moque pas : l'intrigue est prenante, les personnages attachants et la Mongolie apporte la petite touche de couleur locale qui fait sortir ce polar du lot. En bref, c'est une lecture détente parfaite pour les soirées d'hiver, sous un plaid et avec une tasse de thé (même sans beurre rance !)
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Un second tome est souvent un exercice dangereux. Pour le lecteur, l'attente est plus forte. Il s'agit de retrouver des personnages sur lesquels nous avons projeté une émotion et une image. Dans le cas présent, la barre est haute. Yeruldelgger était une excellente surprise.

Un tome 2, c'est aussi pour l'auteur de ne pas céder à la facilité. Les Temps Sauvages est avant tout un thriller inventif. Ca envoie du pâté et Manook ne tombe pas dans la paresse. Toujours situé en Mongolie, le déracinement est assuré entre une capitale moderne, Oulan Bator et terriblement polluée, les steppes blanchies par le dzüüd et les villes radioactives interdites. Outre que ce roman est idéal pour la saison, c'est un roman en noir et blanc. Blanc comme la steppe où personne n'est jamais seul et noir comme l'âme des personnages.

Mais parlons du pitch de Les Temps Sauvages : Un homme et sa monture sont trouvés écrabouillés par une femelle yak venue du ciel, le tout agglutiné en un maelstrom congelé. Ajoutez une enquête faisant peser les soupçons sur Yeruldelgger à partir du corps d'une jeune femme égorgée, examinée par Solongo sa légiste de compagne, des trafics en tous genres et des manipulations politiques, vous saurez presque à quoi vous attendre.

Le décor est en place. Il nous entraine au-delà des frontières, à l'autre bout de l'Europe, au Havre. Les intrigues sont posées non sans humour et de multiples situations burlesques sont injectées tout au long du roman. Toujours aucun temps mort. Les chapitres sont courts. C'est vif. Si les mauvaises langues peuvent dénoter quelques invraisemblances, le suspense y est sans arrêt présent.

Quant aux personnages, les anciens transgressent leurs fondements. Yeruldelgger est colère. Il sait qu'il ne peut plus suivre la voie du Septième Monastère et qu'il devra en payer le prix. Il va, comme Oyun et Gantulga, devoir aller au bout de lui-même. Quelques nouveaux, comme Zarza débarquent dans ce roman. Ils sont riches en images et toujours aussi structurés, qu'ils soient barbouzes, trafiquants et politiques ou militaires magouilleurs.

Les Temps Sauvages est peut-être moins intimiste. Mais il foisonne de détails. Preuve en est, le fait que cela soit riche en bouffe. Manook se plait à distiller mets et plats plus ou moins gastronomiques. Surtout, ce roman est visuel, riche en tension. Il prend sa source dans une réalité faite de philosophie bouddhiste. La spiritualité ou son absence est souvent présente. Il fleure bon les traditions mongoles, les légendes et les coutumes. Ça, c'est pour l'émotion. Mais ce serait oublier que la réalité est parfois bien sombre et l'imagination est sans limite quand il s'agit d'horreur. Bref ce tome 2 nous tient en haleine jusqu'à un final magistral.
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Voilà, je retrouve avec plaisir Yeruldelgger, Solongo, Gantulga, Oyun et quelques autres.
Pourtant, les reproches faits au tome 1 sont toujours vrais et même pires peut-être.
Je les retrouve comme des vieux potes – oui, je sais, je m'attache vite - avec leurs défauts. Des vieux potes que tu fréquentes à un endroit bien précis, genre des potes de vacances, que tu vois une fois l'an, quelques jours ou quelques semaines tout au plus et surtout, toujours au même endroit.

Parce que le style de Manook me semble assez particulier, sans que je puisse trop vous dire pourquoi. Les dialogues y sont pour beaucoup, certainement. Et une façon de te décrire dans le détail une broutille au milieu de l'action.

L'intrigue, c'est portnawak, certes. Mais comme ça part vraiment dans tous les sens, niveau violence, niveau moyens, niveau implication de tout un tas de services, ça m'a semblé un peu du portnawak à la Tarantino, donc avec un certain charme.

Tout ça renforcé par une légère irruption du surnaturel, cependant contrecarrée à d'autres moments par des explications rationnelles d'actions qui le semblaient peu, comme pour perdre un peu plus le lecteur sur les intentions de l'auteur.

Enfin, les descriptions récurrentes de bouffe en tout genre renforcent ce décalage entre le sérieux de l'enquête, le sérieux qu'elle devrait engendrer en tout cas, et l'attitude relâchée des enquêteurs. Elles pourraient être un peu lassantes, mais je les ai prises comme des gimmicks.

Finalement, dans les points les plus négatifs, je citerais le manque de caractère propre des personnages. Attention, ils ne manquent pas de caractère, loin de là. Mais justement, certains se ressemblent trop. Zarza est beaucoup trop proche dans sa manière d'agir, de penser, d'être de Yeruldelgger : j'ai passé d'ailleurs beaucoup de pages à me demander s'il ne s'agissait pas de Yeruldelgger lui-même, planqué sous un faux nom, pour une raison obscure qui n'aurait pas dénotée au milieu de tout le reste… Et puis le journaliste français a la même manie de prendre le temps de se délecter des spécialités culinaires locales, même à des moments plutôt inopportuns pour le commun des mortels…

« - Ici, mon gars, tu as au moins un kilo d'oignons, une belle demi-livre de beurre et un bon verre de calva dans ces tripes-là. le Petit Louis, c'est le seul à les cuisiner comme ça en dehors de la Ferté-Macé. Tu trouveras ça nulle part ailleurs. Mijotées huit heures au four dans une tripière en grès et tenues par une vraie billette en noisetier. Et que de la panse et du pied de bovin adulte, hein ! Ce n'est plus de la gastronomie, c'est du patrimoine culturel. Et ne dis pas à Petit Louis que tu aimes la sauce, parce qu'il n'y a pas de sauce dans la Ferté-Macé, il n'y a que du jus. du jus, mon gars. Allez, bon appétit !
Ils dégustèrent les tripes en silence et Zarza s'étonna d'aimer ça. »

Bref, à bien y réfléchir – j'écris mon avis plusieurs semaines après avoir lu le livre – je suis bien obligée de reconnaître que ce livre est bourré de défauts.
Mais je suis aussi bien obligée de constater que je lui ai, instinctivement, attribué quatre étoiles. Deux conclusions s'imposent donc : d'une part, malgré tous ses défauts, Les temps sauvages a quelque chose de plaisant à lire ; d'autre part, même hors cadre scolaire, je sur-note (on se refait pas).

Lien : https://chargedame.wordpress..
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Après Yeruldelgger, le dépaysement est de nouveau garanti, puisque le lecteur voyage non seulement en Mongolie, mais en Russie et même en France, au Havre.
Ian Manook parvient à créer une ambiance particulière propre à chaque lieu, on sentirait presque le froid nous saisir. L'auteur peut également nous ouvrir l'appétit en évoquant à peu près n'importe quelle spécialité culinaire.
On retrouve avec plaisir les protagonistes du premier volet dont je recommande d'ailleurs vivement la lecture avant de se plonger dans "Les temps sauvages".
La violence est presque omniprésente, les personnages sont loin d'être épargnés. Une petite touche spirituelle est présente çà et là. L'intrigue quant à elle, complexe et solide, tient le lecteur en haleine au fil des pages.

Un polar sacrément dépaysant, une intrigue solide et des personnages attachants, que demander de plus, si ce n'est la suite ?
Lien : http://www.faimdelire.com/20..
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Quel plaisir que de retrouver cet univers, ces personnages, ces paysages ! J'avais eu un énorme coup de coeur pour Yeruldelgger et j'ai pourtant mis deux ans avant de lire ce second tome.

Je vais commencer par les aspects plutôt négatifs car même si j'ai beaucoup aimé ce roman, je ne peux m'empêcher de comparer mon sentiment d'après-lecture avec celui du premier tome.
Malgré des personnages charismatiques et une intrigue plutôt prenante je n'ai, en effet, pas autant apprécié cette deuxième lecture. J'ai souvent eu le sentiment que l'on me présentait une vitrine : voici la Mongolie, avec ses nombreuses spécialités culinaires ; voici la France, avec ses nombreuses spécialités culinaires ; plaçons telle marque ici, telle autre par-là ; euh... j'ai un peu du mal à comprendre ce genre de procédés, en fait, je pense que le roman ne perdrais rien à ne pas avoir autant d'éléments "publicitaires".
Autre petit aspect qui m'a gênée dans ma lecture, je me suis retrouvée parfois embrouillée au milieu de l'intrigue, à ne plus très bien savoir qui parle à qui, ou bien où l'on se trouve.

Cependant, ce roman reste un bon moment de lecture. Les pages se tournent les unes après les autres sans que l'on ne s'en rende vraiment compte. Les chapitres sont courts donc le rythme est soutenu, c'est souvent quelque chose que j'apprécie dans un roman. Rares sont les romans qui ont des chapitres longs et qui arrivent malgré tout à avoir un rythme qui ne s'essouffle pas.
Et puis ces personnages... on ne peut nier qu'ils sont charismatiques et attachants, malgré leurs défauts, qui sont parfois peut-être un poil exagérés, exacerbés, dans ce second opus.

La plume de Ian Manook est toujours aussi agréable à lire, elle nous emporte avec elle pour un voyage tumultueux. Pour ceux qui ont aimé Yeruldelgger, je ne peux que conseiller de lire Les Temps Sauvages.
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Deuxième enquête du commissaire Yeruldelgger.
Après avoir lu le premier roman, on rentre de suite dans le bain. J'ai retrouvé avec plaisir ce cher Yeruldelgger, Oyun, Solongo et Gantulga. Cette fois ci, l'auteur nous emmène en France, au Havre ainsi qu'en Russie. Une histoire de vengeance, d'espionnage, de militaires corrompus. Une intrigue un peu alambiquée qui m'a fait perdre le fil du récit mais ça n'a pas vraiment gâché ma joie de redécouvrir les coutumes mongoles, les paysages majestueux de la Mongolie.
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