Le Conseiller, tome 2 : Le pouvoir

du coup, il a préféré passer son temps chez lui à la campagne, à harceler la duchesse, qui écrit souvent à Thomas Cromwell pour se plaindre de la façon dont il la traite. Comme si lui, Thomas Cromwell, pouvait transformer le duc en un amant merveilleux, ou même un semblant d'homme raisonnable.
page 290

Alors, dit le duc en se frottant les mains, quand venez vous me voir à Kenninghall, Cromwel ? La chasse y est bonne, pardieu, et nous avons des bêtes à tuer à chaque saison de l'année. Et pour réchauffer votre lit, nous pouvons vous fournir une femme ordinaire, comme vous les aimez, d'ailleurs nous avons une servante en ce moment (le duc prend une inspiration), vous devriez voir ses mamelles
Eh bien, si elle vous appartient, murmure - t -il, je ne voudrais pas vous en priver
page 291

il demande : Gregory, que puis je faire à propos du gigantesque ver ? envoyez des hommes, père, répond le garçon. il doit être abattu. L'évêque Rowland Lee pourrait l'affronter. Ou Fitz
il regarde longuement son fils .
"tu sais que ce sont des calembredaines ?"
page 251

Et que je n’opposerais aucune objection à ce qu’il pourrait dire dans ses vers. Même si c’est exagéré. Car, dans les poèmes, il est normal d’exagérer.

Elle a ses rancunes, elle a ses petites colères ; elle est versatile, et Henri le sait. C’est ce qui a fasciné le roi, de trouver une personne si différente de ces douces et gentilles blondes qui traversent la vie des hommes sans y laisser la moindre trace. Mais maintenant, quand Anne apparaît, il semble parfois tourmenté. On le voit regarder dans le vide tandis qu’elle se lance dans une de ses diatribes, et, s’il n’était pas un tel gentilhomme, il se couvrirait les oreilles avec son chapeau.