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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
J'avais découvert Antonio Manzini avec sa série autour du sous-préfet Rocco Schiavone. Dans ces polars somme toute classiques, l'humour du héros servait de piment pour rehausser le plaisir de lecture. Dans ce nouveau roman, qui est en fait le premier écrit par l'auteur, il n'est pas question d'enquête policière à proprement dite. Cette fois-ci, on est plus dans une histoire de gangsters.

Dans ce type d'aventure, on peut dire que l'esprit malicieux de l'auteur fait merveille. Pour raconter les pérégrinations de ces protagonistes, son écriture et son second degré sont parfaitement adaptés. Les personnages sont un tel ramassis de bras cassés que l'auteur prend un véritable plaisir à les tourner en dérision. Et ça se ressent à la lecture !

Les péripéties se succèdent tambour battant. Les décisions toujours irréfléchies des acteurs les entraînent dans des situations de plus en plus complexes et rocambolesques. Ils semblent tous pris dans l'entonnoir duquel il ne peut sortir que des catastrophes. En tant qu'observateur, on se délecte de les voir foncer, avec conviction, droit dans le mur. On assiste à la mise en action des instincts les plus bas en compagnie de ces écervelés. En découlent des scènes aussi exubérantes que les personnages sont cintrés, c'est à la fois divertissant et particulièrement drôle.

Antonio Manzini réussit une aventure détonante. Sans prétentions et avec pour seul objectif de nous divertir, l'auteur nous dévoile une nouvelle facette de son écriture. Cela peut ouvrir d'autres perspectives pour ces futures productions. J'ai trouvé ce livre assez jouissif et j'ai l'impression qu'il s'est autant amusé à l'écrire que je me suis amusé à le lire. A la manière d'un Tarantino, il nous livre une histoire de bandit déjantée où tout est possible, surtout le pire. Je vous le conseille donc si vous voulez décompresser, sans prise de tête.
Lien : http://leslivresdek79.com/20..
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Premier roman avoué, faute à moitié pardonnée.
Je n'ai donc pas été soulevé par ce premier roman. Plus roman de gangsters que roman policier. Avec entourloupes à tout va. Sur fond de populisme : éliminer les seniors qui coûtent trop chers à la société.
J'ai adoré son épigraphe : « Un après-midi je suis allé voir mon premier roman exposé dans une librairie. Je me suis approché, j'en ai pris un exemplaire et je l'ai glissé discrètement dans le panier plein de livres qu'un client distrait avait abandonné par terre. C'est à ce monsieur que je ne connais pas et qui a retrouvé chez lui mon livre clandestin que je dédie ce deuxième roman. En espérant que, cette fois-ci, il l'achète de sa propre initiative. »
Soyons positifs : l'humour est déjà là et on sait déjà que l'auteur s'est amélioré.
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J'avais le "Piste noire" l'été dernier, mettant en scène le sous-préfet Rocco Schiavone, et j'avais déjà apprécié l'écriture d'Antonio Manzini.
Là, je suis tombé, par hasard, et encore à Montolieu, village du livre, sur cette "Course des rats", qui se trouve être son premier ouvrage. Et le lendemain de la lecture du "Serpent majuscule", de Pierre Lemaitre, également premier polar de l'auteur, mais lu cette fois en connaissance de cause.
Quoiqu'il en soit, Manzini comme Lemaitre avaient choisi l'humour pour leur premier roman policier, mais si chez Lemaitre le résultat est abouti, chez Manzini j'y ai trouvé une certaine propension à l'exagération, et trop de points communs et de similitudes chez les personnages, entre des braqueurs "du dimanche" pas très futés et des dirigeants et hommes politiques qui le sont tout autant, les premiers se faisant doubler sur un vol à main armée par des faux carabiniers, les autres mettant en place un système d'élimination des retraités qui coûtent trop cher à l'Etat italien. Rien que ça!
Le lien entre ces deux histoires: René, l'un des braqueurs enlevés par les faux policiers, est le frère de Diego, désigné avec certains de ses collègues, pour mettre en place le système de gains d'économie des politiques.
Manzini tue, charcute et élimine à tout de bras et de façon radicale (j'ai eu 'impression par moments de lire du Nadine Monfils, cette auteure belge créatrice de "Mémé Cornemuse", amoureuse de JC van Damme), et tous ses personnages sont soit mal dans leur peau, soit pas très...finis!
Et comme je l'ai écrit un peu plus haut, se "ressemblent" un peu trop.
De Diego qui ne sait pas comment approcher la secrétaire de la boîte où il travaille, de "Ba-balle", qui n'a jamais réussi à mettre un coup de pied dans un ballon ou faire une passe, de Manolo, la brute épaisse, du ministre qui confond les mots entre eux, de l'employé de banque aux pratiques sado-maso....
Par contre, le scénario est bien monté, et les manipulateurs eux-mêmes manipulés, tiennent en haleine pendant ces 300 pages quelque peu loufoques, pleines d'imprévus, et dans lesquelles l'humour, omni-présent ne prendra jamais le pas sur la réalité de la vie et la "noirceur" de ce premier polar, finalement...très noir et sans issue. Presque pour tout le monde.
Et au final, encore une fois, la preuve que "l'argent ne fait pas le bonheur", et chez Antonio Manzini, non seulement il n'y contribue pas, mais il va porter malchance à son ou ses détenteurs.
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