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Commissire Rocco Schiavone tome 2 sur 6
EAN : 9782072715846
304 pages
Gallimard (04/05/2017)
3.92/5   111 notes
Résumé :
Rocco Schiavone a une nouvelle affaire sur les bras, et il est bien décidé à la régler presto.
Ester Baudo est retrouvée morte dans son salon, pendue. Le reste de l’appartement a été saccagé, et ce qui semble à première vue être un suicide se révèle vite un meurtre. On fait appel à Rocco Schiavone, ce drôle d’inspecteur, amateur de joints matinaux et de jolies femmes. Dans la petite ville grise et froide d’Aoste, il croise et interroge les proches de la victi... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (27) Voir plus Ajouter une critique
3,92

sur 111 notes
A Rome, en mars, le printemps fait briller le soleil et les femmes sont belles. A Rome, en mars, s'il pleut, la pluie est douce, presque chaude. A Rome, en mars, le sous-préfet Rocco Schiavone, serait tellement plus heureux qu'à Aoste. Parce qu'à Aoste, en mars, le printemps est aux abonnés absents. La pluie, glaciale, aime se faire neige et les femmes se camouflent sous leurs doudounes. Alors le sous-préfet est de mauvaise humeur et cela ne s'arrange pas quand il se retrouve avec un homicide sur le dos. Que des ennuis et de la paperasse en perspective. Pourtant il ne peut y échapper, les indices sont là. Ester Baudo a beau avoir été retrouvée pendue par sa femme de ménage, il ne s'agit pas d'un suicide mais d'un crime maquillé en suicide. A charge pour lui de retrouver le meurtrier alors que la neige tombe en abondance et lui ruine ses paires de Clarks les unes après les autres.

Après une Piste noire des plus réjouissantes, Antonio Manzini récidive avec un deuxième opus tout aussi réussi. On retrouve avec plaisir Rocco Schiavone, fidèle à lui-même, misanthrope, malpoli, mal embouché, violent, mais décidé à punir celui qui a tué la pauvre Ester Baudo. Côté vie privée, il fait capoter sa relation avec la belle Nora, incapable de s'engager, toujours attaché à son épouse Marina avec qui il bavarde tous les soirs dans la solitude de son appartement. On en apprend aussi plus sur sa mutation punitive à Aoste. Encore une preuve que derrière son côté sombre se cache un homme sensible, un écorché soucieux de justice. Ce Schiavone est un personnage ambigu, détestable de prime abord, mais qui pratique si bien l'humour et l'auto-dérision qu'il en devient attachant. Il vaut à lui tout seul la lecture des romans de Manzini. Une série coup de coeur.
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Salut Pascal, cet été, chaud ou bien ?
- Hem... Chaud, oui merci et toi ?
- Moi ? Terrible... Hier j'étais avec une petite, chaude comme la braise et...
- Oui oui oui, j'imagine, merci de ne pas approfondir.
- Bin... Trop tard hein.
- Oui, enfin...C'est une image.
- Ha oue, mince, moi j'ai pas fait de photo, désolé, la prochaine fois, promis !
- T'es un vrai malade, toi, hein, tu t'arrêtes jamais !
- Ha bin si hein... une pause de 40 mn entre chaque, sinon j'assure pas et...
-Stoooop ! On va parler d'autre chose. Tiens, j'ai un truc pour te refroidir, ça s'appelle « Froid comme la mort ».
- Ha oue, on est loin de la baraque à frites... C'est bien ?
-Bin, non, en général, je ne conseille que des bouquins que j'ai pas aimé...
- Ha ? Bin c'est bête, ton truc !
- Grrrr, laisse tomber, c'était un brin ironique...
- Hein ???
- Non rien. Bon alors c'est un polar de Manzini, son deuxième, on y retrouve ce qui m'avait plu dans Piste noire.
- Okay, c'est qui le héro ? Un détective ?
- C'est un sous préfet , un genre de commissaire italien, il s'appelle Rocco.
- Ha oueeeee !! Mais fallait le dire tout de suite, j'ai vu tous ses films... J'adore !
Du coup je comprends mieux pourquoi il re nique...Il est trop bon lui... et les nanas, elles sont comment ?
-Heeeeu, bin il y a Ester mais elle est pendue à la page 5, Irina qui découvre son corps, Adalgisa qui en sait plus qu'elle ne le dit, Il y a Nora, si sexy, qui aimerait bien que Rocco s'engage, et surtout il y a Marina qui ne quitte pas ses pensées...
- Trop Bien !! Et il y a pas la ravissante petite instit de la dernière fois ?
- Ha non, tu confonds, on ne gagne pas à tous les coups, mais elle reviendra bien un de ces jours...
- Ok Ok Ok, bon, le Rocco, il est comment ? En forme ?
- Comme dans « piste noire », un peu bougon, politiquement incorrect, amateur de jolies femmes, il ne peut pas commencer sa journée de travail avant son petit joint du matin.
- Ha oui, en fait il est un peu comme...
- Voilà voilà voilà... Dans ce deuxième opus, on en apprend un peu plus sur le passé de Rocco, on sait pourquoi il a du quitter sa chère capitale romaine pour venir bousiller ses clarks dans la neige valdôtaine. Et Malgré ou , peut être, grâce à tous ses défauts, le sous-préfet Schiavone est un personnage sacrément attachant...
- Ha oui, bin moi aussi j'aime bien attacher, tu te souviens de la … ?
- Oui oui oui, on s'en souvient comme si c'était hier... Bon, tu le veux ce bouquin ?
- Bin oué, moi je t'ai dit, Rocco je suis fan, je les ai déjà tous vus mais j'arrive jamais à me rappeler du scénario. En même temps c'est pas le plus important.
- Écoute, là, c'est une enquête, mais comme dans tes films, c'est pas forcément le plus important. Manzini a créé un personnage qu'on a vraiment plaisir à suivre.
-Tu m'étonnes... Il assure le Rocco, hein ?
- Carrément, je le retrouverai avec plaisir pour la suite de ses aventures, « maudit printemp s ».
- Et dis, tu vas faire un article sur ton site BabyDoll , là?
-Va savoir... Tu veux pas m'aider ?
- Oh oué, trop bon, je suis sûr que toutes les lectrices vont être folles de moi.
- Je suis sûr qu'elles le sont déjà... ^^
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Quel plaisir de retrouver le vice-prefet Rocco Schiavone ! Toujours aussi mal luné et mal adapté à Aoste et à cet environnement montagnard dans lequel il a été exilé.
Et c'est heureux pour le lecteur de le voir bousiller ses Clarks dans la neige car c'est bien ce personnage haut en couleur et diablement attachant qui fait le sel de ces polars bien ficelés.

Voilà c'est confirmé, avec son écriture alerte Manzini fait parti de ces auteurs qui garnissent désormais ma bibliothèque sur leur seul nom.
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> https://booksandrap.wordpress.com/2016/03/24/froid-comme-la-mort-antonio-manzini/

Avis : Premier roman d'Antonio Manzini que je lis et surtout premier thriller italien il me semble que je dévore… Ah non c'est vrai j'oubliais Donato Carrisi et le fameux « Chuchoteur » que j'avais absolument adoré !
Mon avis sur « Froid comme la mort » va être moins enthousiaste, mais sachez d'ores et déjà que j'ai beaucoup apprécié ma lecture. J'en profite pour remercier les éditions Denoël pour m'avoir permis de découvrir cette histoire.

Je ne vous raconterais pas le résumé cette fois-ci car je trouve déjà que dans la quatrième de couverture, beaucoup trop de choses sont dites. C'est un thriller qui m'a complètement laissé sur les fesses. du début à la fin il y a beaucoup d'action et à aucun moment j'ai vu les choses venir. Je me suis laissée guider par ce vice-préfet grognon au grand coeur et ses coéquipiers dans une Italie en plein hiver. J'ai adoré l'ambiance si particulière des thrillers. Il y a pleins de rebondissements, on a tout simplement pas le temps de s'ennuyer.

Un des points que je voudrais aborder c'est d'abord les noms des personnages. Alors oui, l'auteur est italien fallait pas s'attendre à Pierre ou Jacques, mais j'avoue avoir été à de nombreuses reprises perdue dans le bouquin parce que je n'arrivais plus à distinguer qui était qui. C'est un petit bémol pour moi, malgré que l'auteur n'y puisse rien, mais ça m'a empêcher d'une certaines manière de me plonger complètement dans l'histoire, je l'abordais avec une certaine retenue, obligée à certains moments de me poser quelques secondes pour réfléchir à qui le personnage principal parlait. C'était assez pénible par moment je dois avouer.
Un autre point négatif et là je pense que ça touche tout le monde et que ça peut en gêner plus d'un : la longueur des chapitres. En réalité il n'y a pas de chapitre. On suit l'enquête au jour le jour. Pour que vous compreniez mieux, le corps d'Ester est retrouvée le vendredi. Et jusqu'au samedi il n'y a pas de pause dans le récit, ce qui fait qu'on peut se retrouver avec des « chapitres » de plus de 70 pages sans pause. Je dois dire que d'habitude ça me dérange beaucoup mais pour le coup, j'ai tellement dévoré ce thriller que c'est passé assez vite.

Je ne vous parlerais pas de l'intrigue en elle-même je tiens vraiment à ce que vous plongiez dedans les yeux fermés et que vous savouriez ce petit bouquin. L'auteur nous présente plusieurs personnages qu'on pourrait identifier comme des suspects et au fur et à mesure qu'on avance dans l'intrigue, on comprend que certains sont innocents ou ne sont pas les coupables pour ce crime-ci. C'était très habile de sa part de nous embrouiller de cette manière. J'ai pris beaucoup de plaisir à découvrir également que le suicide-meurtre de la victime n'était pas la seule intrigue de ce bouquin. En effet, Antonio Manzini mêle également une affaire du passé de son personnage Rocco. C'est intelligent.

Bien sûr comment clore cette chronique sans vous parler de Rocco en lui-même. Je l'adore, je pense qu'il n'y a pas d'autres mots. Il est grognon, macho, brusque, cinglant… Mais qu'est-ce qu'il a bon coeur. Je n'ai jamais aimé les personnages trop lisses, ceux sans histoires, sans fêlures, sans faiblesses. J'aime les personnages qui ont du répondant et et un humour piquant. Et Rocco Shiavone à toutes ces qualités. Il sait se faire respecter et en même temps on ne peut s'empêcher de sourire parfois à cause des réactions qu'il peut avoir. Il ronchonne mais il est là pour ses amis et j'ai vraiment passé un bon moment en sa compagnie.

Je vous recommande ce petit thriller qui est vraiment soft n'ayez crainte vous n'aurez aucun mal à vous endormir la nuit. Il saura vous embrouiller et défaire toutes vos certitudes… Ne pensez pas avoir deviné la finalité de cette enquête, vous vous tromperez à coup sur ;)
« Froid comme la mort » est le genre de livre bien écrit, trépidant, à suspense, avec des personnages hauts en couleur qui sortent de l'ordinaire pour vous faire passer un bon moment. Je conseille !

Pour la note : 15,5/20.
Lien : https://booksandrap.wordpres..
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Désagréable, brusque, macho, menteur... Rocco Schiavone n'est pas un vice-préfet particulièrement sympathique dans cette ville d'Aoste grise et pluvieuse qu'il abhorre. Mais c'est aussi un enquêteur efficace, épris de justice (ce qui justifie bien quelques accommodements avec la Loi), et un homme hanté par la mort de sa femme. Bref, un personnage assez complexe.

Dans ce second volet de la série, il enquête sur la mort suspecte d'une femme, retrouvée pendue chez elle, tout en continuant à gérer, à sa façon, l'affaire à l'origine de son exil de Rome.

Récit solide, personnages hauts en couleurs, pas mal d'ironie dans les dialogues, voire dans certaines situations, tout en abordant des sujets assez graves : franchement, cette série italienne mérite que l'on s'y intéresse !
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Citations et extraits (23) Voir plus Ajouter une citation
Au printemps tous les schémas sautent. Il n’y a plus de maigres, de grosses, de sensuelles ni de belles. À Rome, au printemps, il faut juste observer le spectacle en silence. Profiter. On s’assoit sur un banc et on les regarde passer en remerciant Dieu de nous avoir faits hommes.
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[...] Son chef avait catalogué les emmerdes par niveaux. À partir du sixième. Dans son échelle personnelle de valeurs, au sixième niveau il y avait les enfants qui crient au restaurant, les enfants qui crient dans les piscines, les enfants qui crient dans les magasins, les enfants qui crient en général. Puis les coups de fil qui offrent des contrats impossibles d’électricité-eau-gaz-téléphonie mobile, la couverture qui glisse du matelas et découvre les pieds par une froide nuit d’hiver et les apéros dînatoires. Au septième niveau, il y avait la lenteur du service au restaurant, ceux qui s’y connaissent en vin et le collègue qui avait mangé de l’ail la veille au soir. Au huitième, les spectacles qui duraient plus d’une heure et quart, faire ou recevoir des cadeaux, le vidéo-poker et Radio Maria. Au neuvième niveau figuraient les invitations aux mariages, baptêmes, communions ou simples fêtes. Les maris qui se plaignent de leurs femmes, les femmes qui se plaignent de leurs maris. Et au dixième niveau, sur la plus haute marche du podium des emmerdes, le pire que la vie puisse lui offrir pour lui gâcher sa journée, il y avait le fait d’avoir un homicide sur le dos.
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On sait qu’il va arriver, et ces minutes d’attente sont les plus belles. On est couvert mais on sent dans ses os que tout va changer. Que le printemps arrive. Ensuite on se tourne et on s’aperçoit que les femmes l’ont déjà perçu. Le printemps. Elles le savent bien avant nous. Un beau jour on se réveille, on sort de chez soi et on les voit. Partout. On chope un torticolis, à force de les regarder. On ne comprend pas où elles étaient, avant. Elles sont comme les papillons. Elles sortent de leur léthargie et explosent d’un coup, à nous faire tourner la tête. Au printemps tous les schémas sautent. Il n’y a plus de maigres, de grosses, de sensuelles ni de belles. À Rome, au printemps, il faut juste observer le spectacle en silence. Profiter. On s’assoit sur un banc et on les regarde passer en remerciant Dieu de nous avoir faits hommes. Tu sais pourquoi ? Parce que, nous, on n’arrivera jamais à ce niveau de beauté, et en vieillissant on n’a plus rien à perdre. Mais elles si.
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On s'assoit sur un banc et on les regarde passer en remerciant Dieu de nous avoir fait hommes. Tu sais pourquoi ? Parce que, nous, on n'arrivera jamais à ce niveau de beauté, et en vieillissant on n'a plus rien à perdre. Mais elles si. Un jour ces couleurs s'éteindront, s'évaporeront, comme le ciel de cette putain de ville qu'on ne voit jamais. C'est terrible, la vieillesse. La vieillesse, c'est la vengeance des moches. C'est un vernis qui tue toute la beauté et anéantit les différences. Et sur notre banc, quand on les regarde, on pense qu'un jour ces créatures ne se reconnaîtront plus dans le miroir. Tu sais quoi, Italo ? Les femmes ne devraient pas vieillir.
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A Rome au Printemps il faut juste observer le spectacle en silence. Profiter. On s'assoit sur un banc et on les regarde passer en remerciant Dieu de nous avoir faits hommes.
Tu sais pourquoi ? Parce que, nous, on n'arrivera jamais à ce niveau de beauté, et en vieillissant on n'a plus rien à perdre. Mais elles si. Un jour ces couleurs s'éteindront, s'évaporeront.
C'est terrible la vieillesse. La vieillesse, c'est la vengeance des moches. C'est un vernis qui tue toute la beauté et anéantit les différences. Tu sais quoi ? Les femmes ne devraient pas vieillir.
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Vidéo de Antonio Manzini
Voici le début de la nouvelle enquête de Rocco Schiavone, le commissaire séducteur, corrompu et sarcastique, aussi antipathique qu'attachant, imaginé par l'écrivain italien Antonio Manzini. Parution en novembre chez Denoël
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