En te levant le matin, rappelle-toi combien précieux est le privilège de vivre, de respirer, et d'être heureux.
Car l'orgueil sous le masque de la modestie est pire que tout.
Chaque homme ne vaut que ce que valent les objets de ses efforts.
chaque être va vers la fin pour laquelle il est fait et ce vers quoi il va est sa fin, et là où réside sa fin réside aussi son avantage et son bien.
"il a tant d'aisance, qu'il n'a plus de place pour les lieux d'aisances"!
4- Maintes fois je me suis demandé avec étonnement : Comment se fait-il que chacun, quoiqu’il se préfère à tous les autres, fasse moins de cas de sa propre opinion sur lui-même que de l’opinion d’autrui à son endroit ?
Livre XII
42- Je ne mérite pas que je me fasse de la peine à moi-même, n’en ayant jamais fait à autrui volontairement.
Livre VIII
59- Les hommes étant faits les uns pour les autres, instruis-les ou supporte-les.
Livre VIII
32- Il faut composer ta vie action par action et si chacune d’elles atteint sa fin propre, autant que possible, te déclarer satisfait. De faire qu’elle atteigne sa fin propre, personne ne peut t’en empêcher. – Mais un obstacle du dehors me barrera la route. – Ce ne sera rien du moins qui s’oppose à ce que tu pratiques la justice, la tempérance, la prudence. – Mais peut-être une autre forme de mon activité s’en trouvera empêchée. – Peut-être ; mais grâce au pouvoir de faire bon visage à l’obstacle, de se retourner sagement vers le possible, on substitue aussitôt à son premier dessein une autre action qui cadre bien avec cet ensemble dont je parlais plus haut.
Livre VIII
18- Craint-on de changer ? Mais rien ne peut-elle se produire, sinon par changement ? Quoi de plus cher et de plus familier à la nature universelle ? Toi-même, peux-tu prendre un bain chaud, sans du bois ne subisse un changement ? Peux-tu te nourrir, que tes aliments ne subissent un changement ? Une seule autre action utile peut-elle s’accomplir qui n’exige un changement ? Ne vois-tu donc pas que ton propre changement est un fait semblable nécessaire à la nature universelle ?
Livre VII