AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Inspecteur Méral tome 1 sur 9
EAN : 978B093CS3HW2
65 pages
OXYMORON Éditions (23/04/2021)
3/5   4 notes
Résumé :
Un soir d’hiver, l’inspecteur MÉRAL est prévenu chez lui, par un collègue, que son neveu vient d’être retrouvé dans le compartiment d’un train avec deux balles dans le corps.

Dans le coma, celui-ci a été transporté à l’hôpital.

MÉRAL, s’il avait pris le temps de se renseigner avant de sauter dans un taxi, aurait appris que le fameux « collègue » ne l’avait pas appelé. Et il n’aurait pas mystérieusement disparu…
Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Un petit polar paru à la fin des années 30 pour la première fois. Oxymoron Editions ont la bonne de rééditer tous ces petits romans policiers oubliés pour la plupart et dont le tome 1 est gratuit !

L'inspecteur Méral apprend que son neveu a été abattu dans une rame de métro. Il est dans le coma et transporté à l'hôpital où Méral se précipite illico ! Mais il n'a pas pris le temps de contrôler si c'est bien un de ses collègues qui lui a téléphoné ! Une fois la supercherie découverte à la PJ, l'inspecteur a disparu !

Pas De grandes descriptions des personnages, il est donc difficile d'imaginer s'ils sont sympathiques ou pas, on sait juste s'ils sont du bon côté de barrière ! Tout se passe très rapidement, il y a le minimum attendu pour un polar ! L'écriture est correcte mais il est bien évident que ce minuscule format est plutôt limitatif pour l'intrigue. Une lecture facile et rapide et détente de par son côté désuet !

Challenge Riquiqui 2022
Pioche Polar mai 2022
Commenter  J’apprécie          193
« L'énigme de la rame 204 » est un récit publié initialement en 1938 sous la forme d'un fascicule de 32 pages dans la collection « le petit roman policier complet » des éditions Ferenczi et réédité chez le même éditeur en 1952 dans la collection « Mon roman policier ». Il est signé Marcellus.

Marcellus, aussi nommé Charles Marcellus, est un auteur de littérature populaire derrière lequel certains voient Marcel Deville, un auteur-compositeur.

Ce pseudonyme est rapproché par d'autres passionnés à celui de Désiré Charlus, qui semble être un autre pseudonyme de l'écrivain se cachant derrière celui de Charles Richebourg.

D'après mes lectures, le style et la maîtrise du format court de Marcellus et celui de Charles Richebourg sont trop différents pour que les deux personnes n'en soient qu'une seule.

« L'énigme de la rame 204 » met en scène le personnage de l'inspecteur Méral, un héros récurrent de Marcellus qui apparaît dans au moins 8 enquêtes dont certaines ont été éditées dans les deux collections suscitées et d'autres uniquement dans la seconde.

L'inspecteur Méral vient d'être prévenu par un collègue du service des garnis que son neveu a été retrouvé dans la rame 204 avec deux balles dans la tête. Il se précipite dehors, saute dans le premier taxi qui passe, pour se rendre à l'hôpital afin de voir la victime. Mais il va disparaître, tombant dans un piège machiavélique…

Je ne sais si « L'énigme de la rame 204 » est la première enquête de l'inspecteur Méral, c'est en tout cas la première parue dans la collection « le roman policier complet ».

Cependant, Méral est déjà un quadragénaire ayant eu affaire à des trafiquants de drogue assez récemment.

Marcellus nous propose ici un petit récit policier de 9 000 mots de facture classique (dans le monde du fascicule policier de l'époque) qui, s'il se lit agréablement, manque d'une plus-value évidente pour le mener au sommet de cette littérature contraignante.

Certes, on doit admettre en lisant un fascicule que les personnages ne seront qu'esquissés et que l'intrigue sera forcément simple. Pourtant, certains auteurs sont parvenus à proposer, malgré ces restrictions, des récits ayant l'air de romans policiers condensés, contenant tous les passages obligés du genre, tout en ne donnant jamais l'impression que l'auteur a fait des coupes drastiques pour respecter le format.

Ce n'est pas le cas ici et pas le cas, généralement, avec Marcellus.

Si l'intrigue est simple, elle demeure un peu trop linéaire pour pleinement satisfaire le lecteur. D'autant qu'il y a une disproportion entre le but à atteindre et les moyens employés de la part du coupable.

De même, si les personnages sont rarement fouillés, il suffit souvent d'un petit plus (une gouaille, un humour, une particularité) pour rendre ceux-ci un minimum attachant.

Il n'en est rien, ou presque, avec l'inspecteur Paul Méral. À part de savoir qu'il est quadragénaire et de forte constitution, son seul comportement particulier est de se gratter la tête quand il réfléchit... pas suffisant pour le rendre sympathique ou identifiable.

Et le texte se met au diapason du personnage, ne proposant pas de « petit plus » qui le différenciera de l'immense production de l'époque.

Effectivement, Marcellus semble se contenter du minimum syndical, c'est-à-dire produire un texte qui se lit plutôt agréablement quitte à ce qu'on l'oublie dans la foulée.

Dommage ! Certains auteurs ont démontré qu'il était possible, malgré les contraintes du format, de proposer plus, mieux.

Au final, une enquête simple, manquant un peu de sel, mais qui se lit tout de même agréablement.
Commenter  J’apprécie          20
Un petit polar sans prétention. L'intrigue n'est pas très poussée et on n'a pas vraiment le temps de découvrir ni de s'attacher aux personnages. On passe d'un inspecteur Méral qui n'a pas de grande réaction lorsqu'on lui apprend que son neveu a été agressé et est à moitié mort à un inspecteur Méral qui peut se montrer très émotif ! La lecture simple reste cependant assez agréable pour se changer les idées.
Commenter  J’apprécie          114
L'inspecteur Moral, en congé, est appelé par un brigadier de la PJ : son neveu Paul Rieux a été découvert dans une rame de train assassiné par balle. Moral file vite fait à l'hôpital sans attendre que Rivet le rappelle pour lui dire que c'est un piège. L'inspecteur Méral va disparaitre.
Qui l'a enlevé ? Qui a tenté d'assassiner son neveu ?
La PJ enquête.
Un petit roman qui se lit rapidement mais qui ne tient pas en haleine. C'est vite rédigé, l'histoire est vite pliée, de quoi ne pas se rassasier.
On n'en sait que trop peu sur l'inspecteur Moral, ou même son neveu. Pas d'explications sur cette vengeance passée à laquelle Rivet a pensé, de même que cette jalousie fictive entre Paul et Gaston.
Quant à Antonio, il est décrit comme un méchant, mais on ne sait pas vraiment s'il est de la pègre ou non.
C'est trop vite bouclé concernant l'énigme de la rame, on n'en apprécie pas l'intrigue.
Vite lu, je passe à un autre de chez Oxymoron.

Lien : https://lecture-chronique.bl..
Commenter  J’apprécie          39

Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Bien calé dans un profond fauteuil, l'inspecteur Moral somnole, car c'est son jour de congé. Son repos : il le hait, lui préférant bien sûr l'activité fiévreuse de la P.J. où, chaque jour, sa quarantaine s'abreuve de mouvements.
Commenter  J’apprécie          40

autres livres classés : romans policiers et polarsVoir plus


Lecteurs (6) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2873 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *}