Influenza, tome 1 : Les ombres du ciel

L'intrigue de ce roman est très complète et pleine de rebondissements.
Dans ce premier roman d'Eric Marchal, on trouve déjà tous les éléments qui feront le succès des suivants, même si la narration a notablement évolué dans les romans qui ont suivi.
On se trouve ici au début de la seconde guerre mondiale entre l'île de Wight et Shangaï où Alexandre Beaumont, un jeune médecin, recherche la preuve que la grippe espagnole est une arme biologique.
Un roman agréable à lire, on attend beaucoup du second tome.

Belle surprise avec ce roman choisi un peu par hasard. Un prix promotionnel, une belle couverture, une thématique contemporaine (lol) , un auteur que j'avais beaucoup apprécié pour "Les heures indociles", et voilà ce roman dans ma liseuse.

Il s'agit du premier roman d'Eric Marchal, et on sent que la maturité n'est pas la même que pour "Les heures indociles". Certaines coïncidences mènent à des raccourcis un peu rapides. Les relations amoureuses des personnages font un peu relation d'adolescents.

Au dela de ça, situer le principal de l'action à Shangaï à la veille de l'entrée du Japon et des USA dans la 2e guerre mondiale offre un regard inhabituel et peu connu sur le conflit. C'est le gros point positif de ce roman et il est de taille.

Challenge MULTI-Défis 2021

C'est le 3eme roman d'Éric Marchal que je lis. J'avais tellement aimé les heures indociles que j'avais aussitôt commandé plusieurs autres de ses livres. J'ai pourtant mis beaucoup de temps à commencer cette lecture et j'ai du mis reprendre à plusieurs fois. Il y a beaucoup de personnages et ils sont tous anglais, américains, allemand, chinois ou japonais. Ils sont appelés pour le nom, le prénom, l et ur grade ou leur surnom. Ajoutés à cela les nom de lieu, de virus, etc... je m'y suis complètement perdue
Mais une fois le lâcher prise acceptée, je me suis laissée prendre par l'intrigue. Cependant cette histoire est trop engluée de misogynie. Finalement il n'y a que 2 personnages féminins assez caricaturaux. Je ne pense pas que j'aurai lu autre chose de cet auteur si j'avais commencé par ce roman...

J'ai découvert Eric Marchal par le biais de ce livre durant le confinement Covid.
Ce roman était offert parmi d'autres en version numérique.
Alors que je ne l'avais pas lu, je me suis intéressée aux autres romans de l'auteur et n'ai pas été déçue.
Je les ai quasi lu tous, il me manquait cette série "Influenza" pour "clôturer".

Ce roman ne sera pas mon préféré même si j'ai passé un bon moment lecture.
J'ai été perdue par le nombre de personnages et surtout les noms asiatiques.
Ensuite, je me suis intéressée de plus près au fond de l'histoire car je sais qu'Eric Marchal s'inspire de la grande Histoire pour écrire ses "petites" histoires.
Et j'avoue avoir découvert un évènement de la Seconde Guerre dont je n'avais jamais entendu parler. C'est à dire les essais "médicaux" ainsi que les camps des Japonais en Chine.
Quelle cruauté !

Rien que pour cet aspect là, je trouve qu'Influenza vaut la peine d'être lu.
Et surtout, je vous invite à découvrir les autres romans de l'auteur qui figure dans mon TOP 3 des écrivains.

Les ombres du ciel, première composante du cycle Influenza, est une petite merveille. Ce roman historique est à dix mille lieues du localisme. le lecteur se retrouve piégé en 1941 en pleine Seconde Guerre Mondiale. Un thème surfait me direz-vous ? Et bien non, car voici une bonne dose d'exotisme et de nouveautés. le conflit est d'abord vécu par un représentant d'une classe sociale privilégiée et épargnée dans un contexte particulier. L'île de Wight est bien vite délaissée pour Shanghai, théâtre pour espions, enclave disputée par cinq nations plus au moins alliées et antagonistes.
L'histoire est digne des meilleurs romans d'espionnage. Ici ce sont les combattants de l'ombre qui partagent la tête de l'affiche avec… des médecins et biologistes ! Ceux-ci sont préoccupés par une utilisation nouvelle de l'influenza, la grippe espagnole qui fit cinquante millions de mort à la fin de la Grande Guerre.
Comme tout ouvrage sur la période qui se respecte, il est question de dignité humaine, d'atrocité, de mal à l'état pur et ce depuis l'Asie. La qualité de l'oeuvre est telle qu'elle crée plusieurs ambiances. Quelques maladresses sont à craindre (la mort du père, la question de son implication, certaines trahisons surfaites) mais elles sont bien vite pardonnées. le final est prévisible (un gage de réussite pour un roman historique si l'on y réfléchit). Sauf peut-être pour les toutes dernières pages, où James Bond passe pour un amateur.

Bref… une merveille ! de première partie cet ouvrage n'a que le nom, car il peut se lire de manière indépendante. L'immersion est telle que lire la suite est un réflexe tout naturel.
Lien : http://kriticon.over-blog.co..

Peu familière de romans d'espionnage, je dois dire que ce livre m'a permis de passer un agréable moment et j'ai trouvé ce livre passionnant.
On retrouve, en pleine guerre, le virus de la grippe espagnole, qui a tué des milliers de personnes en 1918, à la fin de la première guerre mondiale.
Or, il est avéré que pendant la seconde guerre mondiale, allemands et japonais, ont réactivé le virus pour en faire une arme biologique.
Ainsi, le docteur Beaumont dont le père avait travaillé sur ce virus est envoyé en Chine, occupée par les Japonais, en compagnie d'une jeune aviatrice Isaure pour découvrir l'état de leur recherche.
Leur couverture est "marchand de Cognac"de très grande renommée et bien sûr ils sont mariés pour donner plus de vraisemblance.
Le livre nous fait part des péripéties qui interviennent durant leur séjour à Shanghai.
De plus, le style de l'auteur est très fluide et rend la lecture très aisée.

Un roman historique, très bien travaillé, qui a dû demander beaucoup de recherches à l'auteur, j'ai beaucoup aimé cette plongée dans l'histoire, surtout cette partie-là, et mon intérêt s'est encore plus éveillé lorsqu'il a été évoqué l'unité 731, qui m'a immédiatement fait penser au film Philosophy of a knife que je n'ai jamais pu regarder plus de 20 min...

J'ai aimé lire cette partie-là de la guerre. La guerre, c'est pas forcément le front ou les armes physiques, c'est aussi la science et les armes biologiques, qui sont parfois encore pire...

En revanche, j'ai trouvé quelques défauts à ce livre... On partage peu les sentiments des personnages, leurs émotions, c'est souvent écrit en quelques lignes, étant un roman historique c'est vrai que ça pourrait être moins "important", plutôt secondaire, mais vu L Histoire que ce roman relate, je trouve que ça a beaucoup d'importance. Pour être honnête, je n'ai pas su être transportée par les émotions des personnages!

À l'inverse, j'ai trouvé qu'il y avait parfois trop de descriptions de lieux, de situations, pas forcément utile. Je n'aime pas quand c'est trop détaillé, ce sont mes goûts personnels, surtout quand je ne connais pas et ne peux du coup pas visualiser l'endroit. Par exemple on a eu droit à certains détails sur Shanghai dont j'ai franchement survolé la description car j'ai trouvé ça inutile : j'connais pas du tout Shanghai donc savoir que l'immeuble où se situe Alexandre à un moment dans l'histoire est en face de tel truc et tel bidule je m'en fiche, par contre quelques détails sur la belle vue qu'il avait vu qu'il était en hauteur par exemple, et la beauté de Shanghai, ça aurait été bien :) (j'sais pas si j'arrive à me faire comprendre)

L'histoire d'amour qui naît doucement dans le livre est aussi prévisible, et même si elle s'installe de manière très hésitante je ne l'ai pas trouvé très crédible... Enfin dès le première rencontre j'avais deviné la suite, alors que j'aime être surprise ^^ le fait qu'elle soit un peu compliquée par contre me plait bien et rattrape ça, car j'aime pas quand c'est trop facile!

J'ai eu un peu de mal à rentrer dans le livre au début, l'histoire commence doucement, et malgré ses quelques défauts j'ai aimé cette lecture et je lirais la suite car je veux en savoir plus. J'admire le travail de recherches historiques que ça a dû demander!

Influenza est un roman historique qui se déroule en 1941. Alex, jeune médecin, se retrouve espion pour prouver que les Allemands ont provoqué l'épidémie de grippe espagnole. Il va partir à l'autre bout du monde, en Chine, pour enquêter. Eric Marchal signe ici un roman original et palpitant. Toutefois, j'ai un tout petit moins aimé que ces deux romans suivant, mais c'est peut-être que les romans d'espionnage m'attirent en général un peu moins. Mais très chouette en tous cas!

La seconde guerre mondiale, thème déjà traité moult fois, mais cette fois-ci l'auteur nous emmène dans des lieux que nous avons tendance à ignorer ou délaisser.
L'intrigue porte sur la grippe espagnole de 1918, les allemands sont-ils ou non à l'origine de ce fléau ? Ont-ils ouverts les premiers la voie à la guerre bactériologique et surtout vont-ils recommencer en pire ?
Notre héros, Alex, chirurgien, devenu espion malgré lui suit les traces de son père qui avait étudié le fléau et ses sources.
Son enquête le mène en Chine à Shanghai, ville occupée par les japonais. Nous sommes à la veille de l'attaque de Pearl Harbor
On se retrouve au coeur d'un conflit, d'un drame ignorés trop souvent. L'occupation par les japonais de la Chine, leurs exactions (aussi violentes ou abjectes que les nazis) avec en toile de fond la corruption et la violence qui gangrènent la belle Shanghai.
Excellent premier tome qui donne envie d'ouvrir sans perdre de temps le second.

Pour son intrigue, Eric Marchal a choisi de modifier l'origine de la grippe espagnole. Cette histoire se déroule en deux tomes. La première partie s'intitule « Les ombres du ciel », suivie par « Les lumières de Géhenne ».
Sur la forme: même auteur que pour "Le soleil sous la soie". le style ne varie pas beaucoup, c'est fluide, facile à lire, bon équilibre entre descriptions et dialogues. Sa plume est très agréable.

Sur le fond: très très intéressant d'un point de vue historique. L'influenza est un des noms de ce que nous, Français, appelons "la grippe espagnole", qui a fait plus de morts que la guerre elle-même. Justement, la question du livre est: Est-ce que cette maladie n'a pas été volontairement propagée par les allemands pour tuer leurs ennemies ? Autre question, n'ont-ils pas conservé des souches pour remettre ça dans les années 1940 ?

Si seulement tout n'était que fiction… Cela reste pourtant un thème inspiré d'une réalité historique trop proche.