Hercule Poirot, tome 6 : Poirot joue le jeu (BD)

Ce tome que je n'ai jamais lu mais dont j'ai vu l'adaptation avec le fameux David Suchet de nombreuses fois m'a toujours intrigué. En effet, je ne comprends pas comment Poirot peut résoudre l'enquête avec si peu d'éléments. Lire cette bande dessinée de qualité ne m'a pas davantage éclairé.

Ariadne Oliver est chargée d'organiser un jeu de piste à Nasse House, propriété de Sir George Stubbs.
Mrs Oliver, très amie et parfois complice de Hercule Poirot demande à ce dernier de venir remettre le prix au vainqueur.
Mais plus que le jeu, la dame ressent comme une mauvaise ambiance, une prémonition, une atmosphère étrange. Et qui mieux que le célèbre détective belge est à même de déjouer ce genre de souci?
Le jeu, après quelques épreuves doit aboutir à un (faux) cadavre et deviner qui a tué.
Une brave fille du voisinage doit tenir lieu de victime.
Seulement voilà la fausse victime se transforme en vraie victime. Mrs Oliver avait donc raison de soupçonner une catastrophe.
Poirot entre en lice et enquête.

J'ai lu le livre.
La BD est assez fidèle à ce dernier.
En bien, en intrigue et en dialogues.
Mais il manque un certain liant et la lecture n'est pas aussi agréable que souhaitée. C'est trop beau, trop propre, trop clair et net. D'accord le personnage, Hercule Poirot, ne se prête pas au contraire, personnage délicat et bien sous tous rapports s'il en est.
Poirot n'est point du tout tel que je me le représente sans pour autant avoir l'allure de David Suchet. Trop rond, trop petit, un peu trop jeune aussi (il est censé être retraité).
En fait l'ensemble est trop sage et les couleurs ne rendent pas l'ambiance et l'intrigue. C'est trop lisse, carré à l'extrême, on ne sort jamais du cadre du bien pensant et c'est dommage.
Un coup de pétard aurait fait (beaucoup) de bien.

Quel est l'intérêt de Poirot posant à côté d'un jeu de quilles, avec une de tombée, sur la couverture?


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Publié dans la collection Agatha Christie, Marek met en scène une amusante enquête d'Hecule Poirot. Ligne claire et effet de mise en abîme, le graphisme et les ressorts dramatiques pour convenus qu'ils soient, sont maîtrisés. On se laisse finalement charmer.

Une fois encore, je n'avais gardé aucun souvenir de la lecture du roman éponyme.

Pourtant, la résolution fait partie de celles qui vous trouent le cul, qui vous décrochent la mâchoire en vous faisant pousser un cri très british "Oh my god" ou, pour être plus exacte (et moins polie), un "Putain de bordel de dieu, sa mère", tant elle est inattendue et perfide.

Je ne suis pas fan des dessins de Marek, dont ce n'est pas la première fois qu'il esquisse le détective belge, mais dans cet album, j'ai apprécié le visage de Poirot, ainsi que les couleurs, plus discrètes, plus claires, moins flash que dans l'album "Témoin muet".

On ne déroge pas à ce qui est habituel : le mépris des Anglais pour les autres, pour les étrangers, pour tout ce qui n'est pas british… Dans les petits villages, c'est encore plus flagrant.

Agatha Christie ne s'est jamais privée de souligner les travers de ses contemporains et au moins, dans les adaptations, ces travers racistes s'y retrouvent aussi.

J'espère qu'un jour, la nouvelle censure ne viendra pas réécrire les textes de la reine du crime, nous perdrions des témoignages importants de la xénophobie bête de cette époque.

À force de lisser les textes et d'en ôter leurs mots les plus crus, les générations suivantes risqueraient de nous prendre pour des gens respectables. Ce qui n'est pas le cas.

Anybref, j'ai adoré cette adaptation ! Je me suis perdue, impossible qu'il m'était de comprendre qui avait tué et pourquoi ! Oui, j'ai vu des indices, oui, j'ai compris qu'il y avait un truc plus important de caché, mais jamais je n'ai été capable d'additionner les indices et de faire des déductions telles que celles de Poirot, qui reste le chef en la matière (Holmes aussi).

Maintenant, une chose est sûre, je ne vais plus oublier le modus operandi vraiment bien mis en place pour tuer sans se faire prendre…

Enfin, si Poirot n'avait pas été invité à la petite kermesse, cela serait passé crème ! Quelle idée aussi, de commettre un crime avec le petit détective dans les environs ??

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Dessins et mise en page très sages. Les couleurs sont justes, l'ensemble peut se classer dans la bande dessinée figurative, ce qui sied à l'adaptation d'un roman policier passé dans le domaine du classique. C'est une mise en valeur de l'intrigue qui prédomine, aucun effet personnel recherché.
Il n'y a pas grande surprise, les indices sont disséminés ici et là et nous sommes priés de réfléchir en même temps que le plus célèbre détective belge.
On peut s'approcher de la vérité sans toutefois la saisir totalement, ce qui est fait au final dans un dénouement classique d'Agatha Christie.
Une bande dessinée académique à conseiller aux jeunes amateurs d'enquêtes.

Cela vous arrive après un Sherlock Holmes de vous dire : ah c'est lui/elle le meurtrier ? Je n'aurai jamais deviné avec toutes ces situations et ces personnages. Impossible à deviner. Hé bien, Lady Christie joue parfois dans la même cour que Sir Conan Doyle car là, dans ce scénario abracadabrantesque d'une kermesse tea party, je n'ai pas réussi à deviner ce qui se passait réellement. J'ai joué le jeu et me suis laissée porter par le talent de Poirot, d'Agatha Christie et de l'adaptation par Marek.

A Nasse House, une kermesse est en préparation dans la ville. Ils ont décidé d'organiser une murder party pour s'amuser.
Sauf que l'investigatrice de ce jeu, Mme Oliver, n'est pas rassurée. Elle est sûre qu'un drame va se passer. Elle appelle alors Poirot pour qu'il puisse trouver les responsables.
Mais avant qu'il n'est pu agir, une femme est retrouvée morte et une autre disparue.
Ont-elles un lien ? ou simplement du hasard ?
Poirot va alors enquêter afin de démêler le vrai du faux.

J'ai passé un super moment lors de la lecture de cette bande dessinée. J'étais à l'affut du moindre indice, mais encore une fois, Poirot a gagné !
Ce que j'aime beaucoup dans ces histoires, c'est que l'histoire est bien ficelée et que la révélation du meurtrier est bien expliqué.
Poirot prend le temps, étape par étape, de nous expliquer par quoi il est passé pour en venir au point final.
Le dessin n'est pas moderne, mais je trouve qu'il colle parfaitement avec l'esprit de l'auteure. On rentre directement dans l'histoire, il n'y a pas de chichi.
Le seul point négatif que je pourrais avouer, c'est qu'il y a beaucoup de personnages, et si on ne lit pas l'histoire en une fois, on peut être vite perdue.
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Une nouvelle enquête en compagnie d'Herucle Poirot le célèbre détective belge imaginé par Agatha Christie. Une bande dessinée réalisée en totalité par Marek Charlier. Je ne me lasse jamais des aventures dans lesquelles nous entraînent ce personnage typique et j'ai parfaitement retrouvé son essence sous les traits que lui prête Marek. Poirot est invité par sa vieille amie auteure de roman policier à une grande fête. Elle souhaite mettre en place une parodie de chasse au meurtrier. Elle a même prévu quelqu'un pour jouer le rôle du mort mais bien-sur tout va aller de travers lorsque l'on retrouve un vrai cadavre. En plus la maîtresse de maison disparaît à son tour et rien ne va plus. Heureusement que l'on peut toujours compter sur Poirot pour capter les détails qui nous échappent et faire fonctionner à fond sa redoutable intelligence. Un pur moment de plaisir et de détente avec cette BD entre les mains. J'ai beaucoup aimé me laisser prendre au jeu de ce scénario redoutable et comme je n'ai pas l'acuité d'Hercule, je me suis faite rouler dans la farine alors que Poirot s'en sort encore une fois avec les honneurs. Les dessins sont superbes et on entre très rapidement dans l'ambiance de cette grande fête qui tourne court avec ses très nombreux personnages qui viennent brouiller toutes nos théories. Un style ligne claire classique et efficace pour une enquête moins connue que d'autres mais tout autant prenante. Bonne lecture.
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Appelé à la rescousse par son amie Ariane Oliver, Hercule Poirot rejoint le Devon pour une murder party dont il remettra le prix au plus perspicace des participants.

Le voilà ralliant Nasse House, propriété de Sir George Stubbs, plongé malgré lui dans l'effervescence des préparatifs et cherchant à comprendre l'histoire de cette propriété et de ses occupants. Un écheveau bien difficile à démêler...

Sur fond de kermesse, faux semblants et mensonges viennent alourdir l'atmosphère jusqu'à la découverte d'un cadavre.

Toujours prompt à faire travailler ses petites cellules grises, Hercule Poirot est l'homme de la situation.


Pour ce nouvel album de la collection Agatha Christie des éditions Paquet, Marek s'est intéressé à un titre un peu moins connu de la reine du crime: un vrai plaisir de redécouvrir cette énigme en bande dessinée.

Fidèle à la ligne claire, Marek excelle à restituer l'ambiance de fête dans laquelle un malaise s'insinue: une intrigue marqué par ce décalage qui permet au détective belge, fidèle à ses petites manies et à sa perspicacité, de déployer son talent.
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Hercule Poirot est invité par une amie qui organise une course à l'assassin lors d'une kermesse, car elle sent qu'un crime pourrait être commis pendant du jeu. Poirot fait la connaissance de tout le beau monde réuni dans la résidence de Sir Stubbs, s'imprègne des lieux, observe les personnes et les liens qu'ils tissent. Et le jour de la kermesse, que croyez-vous qu'il arrivât ? Un meurtre. Celui de la jeune fille censée jouer le rôle de la victime qui fut donc à son insu parfaitement dans son rôle.

Évidemment tirée de l'oeuvre d'Agatha Christie, cette enquête va bien embêter le célèbre détective belge qui sent qu'elle lui échappe.

Même lorsqu'on connaît l'intrigue, lire un Poirot, c'est toujours un bon moment et le lire en bande dessinée est un régal. J'aime beaucoup le trait de Marek, la ligne claire, décors et personnages identifiables aisément, leurs expressions, celles qui n'échappent pas à Hercule Poirot ne nous échappent pas à nous non plus. Et la galerie de personnages qui ont tous une bonne raison de se trouver là et peut-être d'avoir tué la jeune fille est croquignolesque, absurde ; la bourgeoisie anglaise des années 40 ou 50 (livre écrit en 1956) qui parle encore de l'Inde comme appartenant au royaume et qui aime faire la charité, engoncée dans ses stéréotypes. Agatha Christie aimait faire évoluer son détective dans cette société, dans laquelle il se coulait parfaitement.

Et bien sûr, Poirot arrivera à décortiquer cette énigme et à s'en sortir encore une fois brillamment.
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