Les lutins urbains, tome 3 : Les lutins noirs

Ainsi, tout comme les précédents tomes, on retrouve nos fameux Lutins Urbains, toujours accompagnés des fameuses phrases d'accroche avec les slogans plus fous les uns que les autres. Il y a toujours ce coté ludique et complètement déjanté que j'apprécie beaucoup ! Et on est toujours dans le même schéma narratif avec les psiiiiit qui permettent d'introduire la petite dose rigolote et le lien entre le lecteur et l'auteur puisque ce sont des apartés permettant de nous introduire dans l'histoire.

J'ai passé un bon moment dans ce tome 3 même si ce n'est pas mon tome préféré !
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A l'aéroport de la Grosse Cité, un vieux coucou à hélices se pose sur la piste principale parmi les avions ultra modernes. le pilote, tout comme le personnel de l'aéroport, est perplexe : que fait-il ici ? Il devrait être à Antsiranana, pas à la Grosse Cité ! Pendant que tout le monde s'interroge, personne ne remarque ces trois drôles de créatures qui s'échappent furtivement de l'appareil et se dirigent droit sur la ville.

Pendant ce temps, au poste de police, le commissaire Velu attribut à ses hommes les territoires qu'ils devront patrouiller. Gustave et son partenaire Pticop doivent enquêter sur des individus qui hier encore étaient sans-papiers mais qui aujourd'hui se baladent en smoking dans des voitures de luxe. Comme si cela ne suffisait pas, Gustave doit également retrouver Chelou, ce rhinocéros qu'il était censé conduire à l'abattoir et qu'il a égaré lors de sa dernière rencontre avec les Lutins Urbains.

Une fois encore, merci aux éditions P'tit Louis et merci à Renaud Marhic de nous avoir proposé ce partenariat. Ce troisième opus des Lutins Urbains reprend l'histoire inachevée de Chelou qui avait profité de la confusion générale pour se sauver et survivre par lui-même dans la Grosse Cité (même si le fait qu'un rhinocéros ait réussi à se cacher des humains me semble être un grand mystère !). On retrouve pour cela les mêmes personnages que la dernière fois. Loligoth et NJ sont moins présents mais par contre Pticop prend enfin de l'importance. Et curieusement on découvre qu'il n'a pas la mollesse et la naïveté de Gustave (j'avais fini par croire que dans les Lutins Urbains, tous les policiers étaient plus ou moins comme Gustave). Honnêtement ça m'a fait du bien d'avoir affaire à un personnage plus « normal ». Avec le recul je pense que j'aurais préféré que les caractères de Pticop et Gustave soient inversés. J'avais dit précédemment avoir un léger problème avec la façon d'être de Gustave. S'il avait été un « vrai » héros tandis que Pticop était le tête en l'air/rêveur, j'aurais sans aucun doute plus accroché à l'histoire. Oui je sais, il fallait un rêveur capable de croire aux Lutins Urbains pour ce scénario mais chut. On ne peut pas tout avoir. Et pourtant, pourquoi pas ? Dans ce nouvel opus Gustave se retrouve sous hypnose à cause du professeur B et se révèle être un excellent héros, quand il le veut ! Je n'ai pas retrouvé dans ce troisième tome la lenteur qui m'avait saisi dans le deuxième à travers la mollesse de Gustave puisque lui-même n'est pas « mou ». C'est avec plaisir qu'il m'a embarqué dans sa quête de la vérité et sa course poursuite à travers la Grosse Cité. J'ai trouvé qu'il y avait plus d'action, plus de rythme dans cette histoire. J'ai rencontré quelques longueurs (notamment lors de notre première rencontre avec l'Embrouilleur) mais mon impression générale reste un rythme plus soutenu.

A noter également qu'on en apprend enfin un peu plus sur le Supérieur Inconnu. On peut enfin émettre quelques hypothèses sur sa raison de se dresser ainsi contre les Lutins Urbains. Bien évidemment l'auteur ne nous révèle pas tout et il y a fort à parier que les prochains volumes en dévoileront bien plus encore, mais je suis déjà heureuse avec cette première esquisse.

Comme pour le tome précédent, l'histoire est parsemées d'illustrations. Si je les avais trouvé claires et efficaces la dernière fois, ici j'ai parfois été gênée par la quantité de détails qu'à voulu inclure l'illustrateur, surtout en matière de visages. Pas évident quand on ne travaille qu'en noir et blanc ! Je pense notamment à l'illustration du Comptoir aux Splendeurs et à celle des trois Kokolampos. Mais bon, je reconnais que je chipote un peu quand même parce qu'on ne peut pas nier que Godo a un sacré coup de crayon.

Un peu moins d'humour et de jeu de mots dans ce troisième volume, ou alors je suis passée à côté. Bien moins de Psiiiiit, ce qui, je ne vous le cache pas, est un soulagement (même si je reconnais avoir apprécié ce petit intermède avec cette histoire de collègue auteur qui décide de reprendre les Lutins Urbains en main et d'en faire une saga fantasy). Bref, un troisième opus que je préfère largement à son petit frère ! du coup j'espère que tout ça ne pourra aller que crescendo et que le quatrième sera encore meilleur !
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La couverture est très jolie, drôle et attire l'oeil. C'est simple, efficace et idéal pour que les enfants aient envie de se plonger dans l'histoire.

Quand nous commençons ce petit roman, nous retrouvons directement les personnages que nous avions laissés à la fin du second volume.
Nous retrouvons également les lieux, mais aussi nous nous souvenons de la fin du tome précédent et l'histoire reprend bien là où nous l'avions laissé.

Dans ce tome, nous rencontrons de nouveaux petits lutins, mais ceux-ci sont un peu différents des autres que nous avions vus dans les tomes précédents. Nous nous demandons qui sont-ils et que sont-ils venus faire dans le pays ?
Dès le départ, nous ne les sentons pas dangereux, et nous nous demandons quel rôle ils vont jouer dans ce tome.
Nous sommes ravis de retrouver notre cher Gustave Flicman qui nous fait toujours autant rire.
Quand nous continuons l'histoire, nous sommes surpris de découvrir ce que sont réellement certains animaux, car nous ne nous serions jamais douté de leur identité. Quant à un autre animal, c'est exactement la même chose, mais la surprise est encore plus grande, car celui-ci, nous l'avions déjà vu dans le second volume.
Il y a beaucoup d'action vers la fin et ce n'est pas pour nous déplaire. Tout s'enchaîne et nous ne pouvons pas le lâcher.
La fin est rudement bien menée et nous avons vraiment hâte de lire la suite.
Hormis cette histoire, de nombreux dessins viennent s'intégrer au fur et à mesure que nous tournons les pages du roman et nous retrouvons exactement ce que nous nous imaginions.
Des moments de narrations viennent aussi s'insinuer dans l'histoire ce qui peut être perturbant pour le lecteur.


Est-ce que j'ai aimé ce livre ?


Bien que l'histoire soit très intéressante, j'ai trouvé qu'il y avait beaucoup trop de narration dans ce volume comparé aux tomes précédents et ça m'a un peu rebuté.
Hormis cela, j'ai beaucoup aimé et j'ai vraiment hâte de retrouver Gustave Flicman dans sa prochaine mission.
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Bon... Je ne vais pas tourner autour du pot, ce tome là ne m'a pas spécialement plu. L'humour déjanté est toujours au rendez-vous, ainsi que l'originalité mais je suis moins enthousiaste qu'avec le tome précédent. J'en ai même perdu le fil à un moment donné et vous avouerais avoir sauté quelques pages d'ennui... Beaucoup de nouveaux personnages, plusieurs sous-intrigues, qui, même si elles se recoupent et ne sont pas inintéressantes, font que le lecteur se retrouve un peu perdu.

Un autre petit point qui m'a chagriné: les apartés de l'auteur. Si je les ai énormément appréciées dans le tome précédent, ici, je les ai trouvées un peu trop présentes et longues. Je me souviens de deux-trois pages de psiiiit qui, même si l'humour était là, m'ont déconnectées complètement de l'histoire sans avoir besoin de l'intervention de Bug le gnome!

Mais, il n'y a quand même pas que des points négatifs! Notons que les illustrations sont elles, moins présentes, ce qui n'est pas pour me déplaire. Et, comme pour le tome précédent, l'auteur dénonce, toujours de manière gentillette, un point sensible. Ici, on pointera du doigt l'exploitation illégale des animaux, un sujet qui laisse à réfléchir...

En conclusion, le tome 2 de "Les Lutins Urbains" est une lecture assez mitigée. Si, sur le fond on retrouve tous les ingrédients qui m'ont plu précédemment, j'ai trouvé l'histoire assez décousue. Après, cela reste un avis personnel, et je suis sûre que les amoureux des lutins urbains sauront apprécier cette nouvelle aventure.
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Une suite moins passionnante que ses prédécesseurs

Comme pour les deux premiers tomes, l'auteur m'a permis de découvrir la suite des aventures de Gustave et des lutins urbains.

À l'aéroport de la Grosse Cité, trois lutins noirs débarquent d'un avion censé faire une liaison postale à Madagascar. de plus, le rhinocéros que Flicman a laissé s'échapper traîne toujours en ville. le bazar devient complet quand des sans-abris et travailleurs clandestins deviennent riches.

On retrouve tous les personnages rencontrés précédemment. L'humour décalé de l'auteur est toujours autant au rendez-vous, d'autant plus qu'ici l'auteur évoque un sujet grave : l'exploitation illégale des animaux. Encore bravo à l'auteur pour son imagination. J'aime tout autant les illustrations qui jalonnent le livre.

De nouveaux lutins débarquent dans la Grosse Cité. Ils viennent de Madagascar et, avec leur coiffure inhabituelle et leur pouvoir, ne passent pas inaperçus. Ce sont les lutins que je préfère jusque-là.

Néanmoins, je suis moins enthousiaste avec ce tome. À un moment, j'ai perdu le fil de l'histoire. L'arrivée du Bambou masqué m'a temporairement déboussolé. Ça faisait trop de nouveaux protagonistes en si peu de pages, et l'intrigue s'est du coup éparpillée un tantinet.

Malgré un avis en demi-teinte, j'ai apprécié cette lecture qui m'a beaucoup fait sourire. J'attends bien évidemment le prochain tome avec impatience. Je remercie l'auteur pour cette lecture.
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Déjà la troisième tome de cette saga et l'on ne peut pas dire que cela s'essouffle. On ne va pas véritablement s'en plaindre en tant que lecteurs hein ?!
Alors oui, cette série s'adresse tout d'abord à un public plutôt jeune, mais même les grands qui ont gardé beaucoup d'humour et l'imagination de leurs jeunes années comme l'auteur peuvent y trouver plus que leur compte.

L'intrigue est toujours amusante, même les aspects un peu dramatiques deviennent drôles, il y a forcément un rebondissement surprenant sorti de derrière les fagots.
De l'action, de la réflexion, de l'humour, un peu de narration, de la fantaisie... On a de tout.
Les personnages sont déjantés. On ne peut pas dire autrement, mais on les aime aussi pour cela et puis, c'est le propre des lutins, non ?

Belle couverture accrocheuse et des illustrations qui raviront les enfants, voir susciteront des commentaires comme chez moi. Mais toujours dans le bon sens. Échanger, parler de son livre, de ce qu'on y trouve, c'est aussi cela la magie de la lecture.
Personnellement, j'ai un faible pour les apartés de l'auteur.

Je suis certaine que petits et grands lecteurs vont attendre sagement, mais avec une certaine impatience la suite dans un quatrième volume.
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