Les Passagers

Dans un avenir proche, la technologie est devenue suffisamment avancée pour rendre totalement autonome nos véhicules. Autonome au point tel que le passager perd tout contrôle manuel de sa voiture, même en cas d'urgence. Vu notre technologie actuelle et les cerveaux qui travaillent dessus, nous n'en sommes probablement pas si éloigné que ça. Et ça rend ce roman extrêmement réaliste.
Donc, qui dit Intelligence Artificielle, dit aussi piratage et prise de contrôle. Et par conséquent, des défenseurs apparaissent et s'expriment de manière très extrême, mettant volontairement de vies en jeu pour prouver la dangerosité de notre confiance en la technologie. Au fur et à mesure, de sombres secrets se dévoilent, ciblent les décisions politiques.
C'est un thriller haletant que nous offre cet auteur. Une course contre la montre qui ne laisse pas le lecteur reprendre son souffle. Les personnages sont crédibles, la situation glace le sang, on se croirait dans un épisode de Black Mirror. Au travers de son récit, John Marrs nous fait nous interroger sur des sujets sui sont déjà très problématiques à notre époque, comme l'impact complexe des réseaux sociaux sur nos vies, la dangerosité des préjugés. Et surtout, le sujet principal : l'Intelligence Artificielle est-elle bénéfique ou nuisible pour notre société ?
Je ne suis pas passée loin du coup de coeur, mais la fin m'a un peu déçue en comparaison du reste du roman.
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L'auteur nous plonge dans un monde d'anticipation, mais qui se situe dans un avenir très proche. Tellement proche, qu'on se dit que c'est pour demain. Et bien entendu, il se sert des craintes que l'on peut tous ressentir à l'idée de certaines évolutions.
L'histoire est bien menée, on avance de rebondissements en révélations et on arrête de respirer en attendant la fin.
L'écriture nous emporte dans les voitures ou dans la salle de crise avec elle et les personnages sont attachants ou détestables.
Bref, un excellent moment de lecture et j'ai apprécié de découvrir cet auteur.

J'avais eu un énorme coup de coeur pour Ames Soeurs du même auteur, je n'ai donc pas hésité une seconde sur le choix de ce titre durant Masse Critique, un grand merci aux éditions Hugo Roman et Babelio pour leur envoi.

Ici nous sommes toujours dans un futur probable, plus besoins de conducteurs les voitures sont désormais autonomes et il existe une commission en cas d'accidents. Les voitures étant programmées pour faire le moins de dégâts possibles en terme de vies humaines.

Dans ce récit très rapidement un Hacker va prend le contrôle à distance de huit véhicules avec tout un panel de passagers différents, un couple chacun dans une voiture, une actrice sur le déclin, un jeune homme, un vétéran militaire etc...

Ce roman d'anticipation évoque tellement de sujet comme le Brexit, le racisme, les réseaux sociaux et tant d'autres, il nous fait se poser des questions également sur les vies humaines car la Comission a parfois des critères obscures à ce sujet.

Dans cette commission va se trouver Libby celle-ci ne comprend pas pourquoi elle se trouve la étant réfractaire à ces véhicules autonomes et ayant vécu de très près un accident.

Le hacker des véhicules va demander aux gens sur les réseaux sociaux qui doit être sauvé et qui doit mourir laissant uniquement la vie sauve à un seul des passagers, les # sur Twitter en top tweet étant #Sauvez ou #Tuez untel ou untel.

J'ai littéralement dévoré le récit jusqu'à la seconde partie, cependant pour moi le récit s'essouffle sur les parties 3 et 4 .

Un récit toujours aussi glaçant mais qui pourtant semble plausible pour le futur.

Je me suis laissé tenter par un roman loin de mes sujets de prédilection.
Ici, on parle de technologie au service de l'homme, des voitures autonomes sensées protéger ses occupants. Et l'existence d'une commission contrôlant leur efficacité en cas de problème.
Tout un chacun peut vite imaginer le raccourci emprunté par l'auteur d'un scénario catastrophe où ces voitures sont détournées par des personnes mal intentionnées.
Certes, il s'agit bien de cela, mais l'auteur a plus d'un tour dans son imagination et l'histoire est loin de s'arrêter là...
Chaque véhicule a méticuleusement été choisi par les hackers. Tous sont menacés de se faire exploser aux yeux du monde, un seul survivra.
Mais lequel mérite d'être sauvé ? Chacun des 8 passagers devra défendre sa cause sous forme de plaidoyer pour que l'opinion publique puisse voter à coup de # (hashtag) pour son personnage préféré.

On découvre alors le vécu de chaque protagoniste, aussi différent les uns que les autres et on va de surprise en surprise à coup de "waouw, mais non!!".
Vraiment très haletant!

Un vrai page turner, original, empruntant et mixant intelligemment et subtilement les dérives de la télé-realité, d'internet et de la technologie.

Roman d'anticipation à découvrir si le sujet vous attire.

Dans une ambiance complètement folle, John Marre nous emporte dans une histoire addictive.
Quand le terrorisme se mêle au genre de la télé réalité forcée, cela donne une intrigue haletante, où le lecteur se pose plein de questions, notamment sur l'étique, sur l'intelligence artificielle dans le domaine de la conduite automobile, ce vers quoi nous allons, sur le libre arbitre de ces IA de véhicules qui sont ici devenues entièrement automatisées.

Pour servir cette intrigue nous avons un personnage principal féminin qui fait forte impression, un peu paumée, traumatisée, obligée de faire partie d'un conseil décisionnel lié aux fameux véhicules et aux responsabilités en cas d'accident.
Egalement, des personnages secondaires très intéressants car chacun avec des qualités et défauts très différents les uns des autres, des gens qui ont des réactions très variées par rapport à la situation.

Ce thriller d'anticipation tire son épingle du jeu grâce à cette intrigue originale, ces personnages atypiques, et une conclusion pleine de surprises. Les amateurs de thrillers se doivent de lire ce roman.
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J'ai découvert John Marrs avec la lecture d'Âmes Soeurs que j'avais adoré ! Je tente donc un second roman de cet auteur avec Les Passagers. Alors que le premier roman de l'auteur se concentrait sur le thème des rencontres amoureuses provoquées par des tests ADN, son second roman s'attaque à l'intelligence artificielle et aux voitures autonomes. On trouve d'ailleurs tout au long des Passagers des références à Âmes Soeurs, comme la société « Mariez vos ADN », ce qui est plutôt plaisant quand on a lu les deux !

En lisant un John Marrs, vous plongez carrément dans un épisode de Black Mirror, et il faut dire que Les Passagers ferait un magnifique scénario d'épisode. le roman se déroule dans une Angleterre où les voitures autonomes de Niveau 5 ont envahi les rues, totalement gérées par des intelligences artificielles, sans volants ni pédales. Huit personnes sont prises en otage dans leur voiture respective par un Hacker qui menace de les mener vers une collision… sauf pour une seule personne qui pourra être sauvée par les membres de la Commission et les spectateurs sur les réseaux sociaux. La Commission est au centre du roman puisqu'elle est chargée de juger, lors d'un accident impliquant une voiture autonome, si l'intelligence artificielle est en tort ou pas.

Le roman est très bien construit et se révèle être un vrai page turner. Nous apprenons tout d'abord à connaitre les huit Passagers, ainsi que Libby Dixon, membre de la Commission, qui pour moi est le personnage principal de l'histoire. Choquée après avoir assisté à une scène d'horreur de piétons écrasés par une voiture autonome, Libby est décidée à défendre les victimes face au lobby de la voiture autonome. Les huit Passagers se découvrent au fur et à mesure qu'ils se présentent et se défendent face à la caméra. Mais le Hacker vient mettre son grain de sel et révèle certaines vérités… Ils présentent des profils variés et des secrets qui le sont tout autant, et leurs vies sont assez détaillées pour qu'on se mette à la place d'un votant et qu'on choisisse notre Passager à sauver. L'alternance des chapitres entre des scènes à la Commission et des scènes dans les voitures de chacun des Passagers donne un bon dynamisme à l'ensemble.

Le roman fait la part belle aux réseaux sociaux et à leur critique puisqu'ils sont chargés de choisir avec la Commission quel Passager va survivre. Des petits apartés en début de chaque chapitre donnent un aperçu des réseaux sociaux comme des tweets, des hashtags, etc. Cela participe à donner l'impression d'être au coeur de l'action et de vivre les événements en temps réel. Comme dans un épisode de Black Mirror, tout le monde donne son avis sur les réseaux, en allant jusqu'à suivre en direct la prise d'otage et voter pour le Passager à sauver, comme si la vie n'était qu'une vaste émission de télé-réalité. En plus des réseaux sociaux, le roman traite aussi des problématiques liées aux voitures autonomes, que nos ingénieurs doivent déjà se poser depuis plusieurs années pour concevoir les logiciels nécessaires : la voiture doit-elle écraser des piétons pour sauver son Passager d'une mort certaine ?

Pour conclure, je me suis laissé prendre à l'histoire et à son suspens ! L'auteur base son roman sur la critique des nouvelles technologies en évitant de faire la morale ou de dispenser une tonne d'informations superflues. Si je devais choisir un mot pour résumer Les Passagers, cela serait « efficace ».

Encore un page-turner !
C'est un roman d'anticipation.
Les voitures peuvent être conduite par des IA, seulement 8 d'entre elles vont être détournées par "le Hacker". A l'intérieur, 8 passagers, tous différents qui vont vivre les pires 2h30 de leur existence.
Une commission est réunie chaque mois, pour déterminer les responsabilités dans les accidents de la route. Cette commission va se voir contrainte de faire un choix. Sauver un seul de ces passagers. Chacun leur tour, les passagers auront 10 minutes pour se vendre et ainsi tenter de gagner leurs votes. Mais le hacker connait leurs moindres petites failles.
Toute la planète, via les réseaux sociaux, pourront eux aussi donner leur avis et l'ensemble de leurs votes comptera pour une voix.
Deuxième roman de cet auteur et tout aussi addictif que le premier. L'auteur fait d'ailleurs allusion à plusieurs passages de ce dernier dans le roman.
J'ai été complètement prise par l'histoire, je me suis retrouvée à vouloir connaître les moindre détails de la vie de ces passagers comme si je pouvais à mon tour donner ma voix pour en sauver un. C'est d'ailleurs ce que suggère la quatrième de couv' "ET VOUS, QUI SAUVERIEZ-VOUS ?". Fort heureusement, mon choix n'a pas compté. Quelle pression pour les membres de cette commission, mais là aussi, sont-ils tous aussi fiables qu'ils le prétendent...
L'influence des parties politiques pour valider ce système de conduite, l'influence des réseaux sociaux, la vie de tout un chacun qui est analysée...c'est effrayant.
Vous l'aurez compris, tout le monde est suspect. J'ai cherché jusqu'à la fin et j'ai pris un grand plaisir à cette lecture.
Je vous recommande chaudement cet auteur.

Lecteur ne lit n'importe où.  Choisi bien ton endroit car une fois la première page parcourue, il te sera impossible de quitter ton livre. Assure-toi d'avoir à porter de mains : du grignotage, un breuvage chaud ou froid, un plaid, une boîte de kleenex…tu dois pouvoir faire face à toutes les situations.
Je considère que tu as eu suffisamment de temps pour t'installer… on démarre !
Tu vas faire la connaissance de Claire, Jude, Libby et quelques autres. le monde de l'automobile a évolué : tu ne conduis plus, tu te laisse conduire. Dans un futur (peut-être pas si loin) les voitures sont autonomes. L'I.A est là pour nous emmener d'un point à un autre en toute sécurité. Ou presque…
Un hacker prend le contrôle de huit véhicules et prévoit une collision mortelle pour ses passagers. Il a bien choisi son moment, se tient la Commission d'enquête sur les accidents routiers
Tu vas assister en direct à une prise d'otages des passagers, des membres de la Commission, des téléspectateurs. le hacker ne va pas se contenter de mener ces huit véhicules vers un gigantesque carambolage. Il va étaler la vie de chaque passager, de chaque membre de la Commission. Les moindres secrets seront dévoilés. Des secrets pas très  reluisants.
Le jeu peut commencer : quel est le secret le moins honteux, celui avec lequel ta conscience peut faire un deal… qui a le moins « fauté » et est susceptible d'être sauvé ?
Dans un style fluide et addictif, John Marrs nous entraîne dans un monde bien orchestré via l'I.A.  Il nous parle également de réseaux sociaux, de pouvoir, de manipulation. Malgré les squelettes dans le placard de chacun, se roman pose beaucoup de questions. I.A un bien ou un mal ? Neutralité absolue dans les « décisions » qu'elle peut prendre ? Quand est-il de la vie privée où chacun de nos gestes, de nos décisions, de nos bobos… sont cryptés quelque part ? Traçabilité quand tu nous tiens ! Faut-il craindre de l'individu qui devient masse grouillante animée d'intention pas toujours noble ?
Aurait-il y avoir un autre choix dans le panel des passagers ? Pas certain. Tous apparaissent comme des individus lambda. Alors oui ils ont quelques casseroles qu'ils pensaient bien cachées mais qui n'en a pas ? !
Au début de ma lecture je suis observatrice et j'évolue vers un intérêt certain pour le déroulement de l'intrigue. John Marrs a pris les commandes, je n'ai d'autre choix que de suivre les événements. Pourquoi je ne stoppe pas ? Peut-être parce que l'empathie pour certains personnages est en place. J'ai donc envie de savoir qui sera sauvé, sur quel(s) critère(s). Aurais-je fais le même choix ? L'auteur fait ce choix pour moi passagère volontaire de  son livre. J'arrive à destination… carambolage aussi pour moi. Consternation, émotion, interrogation.
Merci aux Editions Hugo Thriller pour ce SP futuriste qui pousse à l'introspection.
Lien : https://collectifpolar.fr/20..

Comme je m'étais régalé avec « Âmes soeurs » du même auteur ,
je me suis plongé dans «Les passagers » avec délectation .
En Angleterre , dans un futur proche , un hacker prend le contrôle de plusieurs voitures autonomes .
Les « passagers » sont donc prisonniers de leurs véhicules et le hacker leur annonce qu'ils vont mourir car leurs voitures sont programmées pour se percuter , deux heures plus tard .
Tous ont des secrets , jusque-là bien cachés , que le hacker dévoile au public . Un seul échappera à la mort … celui que le public aura choisi sur les réseaux sociaux .
Lequel mérite d'avoir la vie sauve ?
Quelles sont les motivations du hacker ?
L'intrigue que John Marrs a imaginée montre les dérives possibles de l'Intelligence Artificielle , l'omniprésence des caméras de surveillance ,
la puissance des réseaux sociaux , la recherche du buzz à tout prix ,
la téléréalité , la cybercriminalité , l'utilisation des données personnelles recueillies par les objets connectés ou les recherches internet ….
Des chapitres courts , des rebondissements , des révélations incitent
le lecteur à poursuivre sa lecture ….
John Marrs m'a fait passer de nouveau un très bon moment
et ne m'a pas vraiment donné envie d'utiliser les voitures autonomes !

J'avoue, je me suis laissée embarquer...

Ce livre met des bons coups de pression, je l'ai lu le coeur palpitant la plupart du temps. Après tout, c'est ce qu'on recherche en lisant un thriller, non ?

Néanmoins, je dois dire qu'avec le recul, j'estime que les personnages sont un peu caricaturaux : l'homme politique véreux, l'héroïne "altruiste mais fragile" qui aurait sa place dans une comédie romantique bateau, le gentil docteur... et les multiples rebondissements finaux sont pour moi largement en trop.

J'aurais bien envie de lire "Les âmes soeurs" du même auteur, mais j'ai un peu peur d'y retrouver le même shéma : une technologie basée sur une intelligence artificielle envahit et bouleverse notre société, mais elle a une faille, qui est exploitée avec cruauté par des hackers...

Au final, la dénonciation des dangers liés aux évolutions technologiques reste assez superficielle à mon goût, car ici proposée dans le cadre d'une situation extrême, mais encore une fois, c'est le genre qui veut cela.

D'autres thèmes sont néanmoins abordés, comme l'importance des réseaux sociaux ou l'opacité de certaines prises de décisions politiques. Tout cela mêlé fait d'ailleurs penser à la série dystopique "Black Mirror".

En conclusion, cela reste un bon moment de lecture, même si j'ai peur qu'il ait un peu été basé sur du masochisme et du voyeurisme...