Bande annonce de la série Netflix, The One, adaptation du roman de John Marrs, publié en Francais sous le titre Ames soeurs.
Buzzman haussa les épaules. « Ramener les morts à la vie, voyager à la vitesse de la lumière, faire la queue à la caisse du supermarché sans regarder ce que la personne devant vous a mis sur le tapis roulant, voilà des choses impossibles. Voter pour faire mourir quelqu’un qu’on n’a jamais rencontré, ça n’est pas si impossible que ça. Et l’opinion publique a déjà sauté sur l’occasion d’avoir son mot à dire.
On ne peut pas me voir, à l'endroit où je me tiens, là-haut, dans le nid-de-pie. Aucun passant ne peut me voir de la rue. Je le sais, parce que j'ai dû faire signe de la main à mes voisins des centaines de fois, et ils ne m'ont jamais répondu. Je suis, pour ainsi dire, invisible pour le reste du monde. Je n'existe pas, j'ai expiré, je suis un fantôme.
Je ressemble probablement à un fantôme, d'ailleurs, debout derrière ces volets qui tamisent la lumière filtrant dans ma chambre et font de moi une ombre. Quand les réverbères ne sont pas allumés au-dehors, on croirait le crépuscule ici, même par la journée d'été la plus ensoleillée. C'est pourquoi chaque fois que je m'aventure en bas, je suis obligée de plisser les yeux jusqu'à ce qu'il s'habituent à la luminosité. Quand les volets ont été installées, ils m'ont tout d'abord donné une sensation de claustrophobie ; c'était comme une barrière entre le monde extérieur et moi. Cependant, je m'y suis habituée. Avec le temps, je finis par m'habituer à presque tout. Je suis comme cela ; j'ai appris à savoir m'adapter.
Je me demandais juste: est-ce que le fait de penser que nous sommes faits l'un pour l'autre suffit à note bonheur ? N'aimerions-nous pas en avoir la certitude, une bonne fois pour toutes ?
- Tu as trop bu, baby rétorqua Nick, en frottant sa barbe de trois jours. Je suis parfaitement heureux comme ça, avec mes propres certitudes, et je n'ai pas besoin de test pour le valider.
- J'ai lu quelque part sur internet que Mariez Vos ADN allait briser à peu près trois millions de mariages. Mais d'ici une génération, le divorce n'existera pratiquement plus, déclara Sumaira.
- C'est parce que le mariage non plus n'existera plus, répliqua Deepak. Il sera devenu une institution démodée, vous pouvez me croire. On n'aura plus à prouver quoi que ce soit à qui que ce soit, parce que tout le monde sera en couple avec celui ou celle qui lui est destiné.
On ne connaît jamais vraiment les gens, même quand on les aime de tout son coeur. (pages 45/46)
Peu importait l'endroit du monde où j'allais, la mort me suivait à coups sûr.
Peut-être qu’en fin de compte, c’était ça l’amour : être présent pour quelqu’un quand le soleil se levait et quand il se couchait.
Je me sens déchirée - je suis si heureuse d'avoir été mariée avec lui, et en même temps si triste que nous n'ayons même pas eu l'occasion de nous rencontrer, et encore moins de vivre ensemble. On dit que ce qu'on n'a jamais eu ne peut manquer, mais c'est faux. J'ai beau ne pas l'avoir connu, il me manque terriblement.
Les premiers accords d’une chanson de Michael Bublé passaient à la radio et ça lui rappela le jour où elle avait dit à Kevin qu’il avait les goûts musicaux d’une femme au foyer deux fois plus âgée que lui. Il s’en fichait, avait-il répondu, la musique était la musique et, tant qu’elle vous faisait ressentir des choses, peu importe qui tenait le micro.
Le centre-ville comptait moins de places de parking - elles n’étaient plus nécessaire, puisque de nombreux Passagers, après s’être rendu au travail, renvoyaient leurs voitures chez eux et ne les rappelaient qu’en fin de journée. Ce qui avait libéré de la place pour les espaces verts et les parcs miniatures. Bistford ouvrait la voie à tous les autres villages, villes et métropoles, et les préparait à un pays où les voitures ne seraient plus contrôlées par les humains.
-Pousse-moi vraiment fort, maman.
Je la poussai , mais plus doucement que réclamé.; elle se mit à agiter les jambes d’avant en arrière pour gagner de la hauteur .
-Plus fort , maman . Tu ne me pousses pas assez fort !
-Pourquoi veux-tu aller aussi haut ?
-Pour pouvoir donner un coup de pied dans le derrière à Dieu , jusqu’à ce qu’il nous renvoie papa.