Troisième licence de l'auteur avec les deux arcs de Luke Stone.
Un Agent de la CIA en lutte, seul contre un complot international de terroristes.
Tous les ingrédients sont là. Tous les clichés, tous les vieux poncifs en concentré… Et alors ? Ben ça marche. Si ça été utilisé à foison c'est que ça fonctionne. Et là ? Ça fonctionne à fond.
Du complot, de l'hémoglobine, de la torture, des explosions, de l'agitation, beaucoup d'agitation. Mais pas de sexe, pas un bout de téton à l'horizon.
On a désormais l'habitude avec cet auteur, c'est la même recette, et comme elle est bonne, elle est déclinée à l'infinie. Jusqu'à l'écoeurement ? Même pas. J'en redemande.
De l'action barbouzade condensée, linéaire, une action chassant l'autre. L'auteur aurait pu faire un roman avec ses deux premiers chapitres.
De la lecture de divertissement par excellence. Ça se lit vite, à 100 à l'heure, ça s'oublie vite aussi (Tiens, pas sûr de me rappeler les contenus des Stone par exemple), mais l'essentiel en matière d'occupation du temps de cerveau, c'est d'être comblé, sans trop réfléchir (ce qui ne veut pas dire que le propos est stupide ou simpliste).
Parfait pour ce qu'on vient y chercher.
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Je me suis égarée, irritée dans ce dédale obscur
L'extrait est engageant et le début du livre l'est également. Un prof de fac apprécié de ses étudiant mène une vie paisible de veuf s'occupant de deux adolescentes dont l'aînée annonce son premier rendez-vous. Puis, je ne sais comment malgré plusieurs retours sur les événements, il se trouve torturé par des Iraniens, rencontre un Serbe dans un bar qui le conduit à son chef (un Russe). Il met une raclée audit chef et rencontre une Belge qui le cache, puis une certaine Maria qui semble très bien le connaître sous le nom de Zéro. Enfin quoi, un roman d'espionnage avec tortures, bagarres, tueries, changement d'identité, puce électronique, armes en tout genre, local secret, voyage éclair et, hélas ! un lecteur qui débite ça à toute vitesse comme un vendeur vous réciterait la liste des articles qu'il a en rayon. Même en diminuant la vitesse d'un cran, je ne le supporte pas. Quant à l'auteur, pourtant très prolifique (donc il s'en trouve pour aimer ses productions), je n'ai trouvé sur lui que son goût prononcé pour la lecture de thriller.
Maintenant, c'est vous qui voyez. Si vous comprenez, venez en témoigner dans une critique, je pourrais la lire et être payée de mes efforts.
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La vie des morts consiste à survivre dans l’esprit des vivants.
Cicéron.