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Citations sur Harper Jones, tome 1 : Malédiction (16)

J'attrapai une robe noire simple et efficace sans enthousiasme. le miroir me renvoya une image pitoyable, celle d'une jeune femme prête à se jeter dans la gueule du loup pour obtenir une vérité.
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Je n’en revenais pas, mais continuais de sourire comme la plante verte que l’on voulait que je sois. Assise sur les jambes du vampire, je n’en menais pas large, mon orgueil écrabouillé, ma fierté reléguée au trente-sixième dessous. ⁣

Alors, je me focalisai sur son regard bleu acier. Il devait être très beau, de son vivant. Il l’était toujours, mais... une version morte ne m’intéressait pas... Je laissais aux cinglés le penchant pour la nécrophilie. Pourtant, lorsque son sourire s’adoucit et que ses lèvres furent trop proches des miennes, ma poitrine se gonfla et mon souffle se coupa. La franchise avec laquelle il me scrutait me donnait l’impression de ne plus avoir d’endroit où me cacher, et d’être connectée à cet être que tout opposait à mes convictions. ⁣

Je ne reculai pas lorsqu’il me surprit d’un baiser, chaste, mais réel. La froideur de sa bouche me laissa pantelante, et la douceur qu’il m’imposa dans cet échange me perturba. ⁣
Quand sa main se posa sur ma cuisse, je l’attrapai par réflexe. Nous nous fixâmes longuement, entre défi et colère. Leur petite sœur, la frustration, n’était pas très loin, dans les jupons du trouble.
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Une impression de vitesse m’envahit, le paysage défila, des lumières, floues, la brise fraîche, la nuit, l’odeur du goudron mouillé. Je ne respirais plus, bouffée par la peur et par la danse désagréable qu’entamait mon estomac. J’étais mortifiée. Par réflexe, mes bras s’étaient raccrochés à son cou et j’avais enfoui ma tête plus près de lui pour arrêter ce voyage en quatrième vitesse et les effets qu’il engendrait sur ma tête, au bord de l’explosion. La nausée me gagnait.
L’air se chargea d’un parfum plus terreux, plus minéral. Un bruit de claquement lourd, entre d’autres plus légers. Je n’avais pas le temps de voir, ma vue ne pouvait s’habituer à pareille allure.
Lorsque tout s’arrêta, j’avais l’impression d’être morte, tout autant que lui. Il me reposa sans grand soin sur le sol et je titubai avant de chuter. Deux bras me retinrent de justesse.
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On n'était pas ce que notre clan faisait de nous, mais ce que nous choisissions de devenir.
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C'était plus fort que moi. Quand j'avais la trouille, je débitais tout un tas de connerie. Pas uniquement lorsque j'avais la trouille, en fait. Mais disons que cela s'amplifiait dans de telles situations, nourri par mon angoisse grandissante.
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Tout ce que j'en déduisais, hormis le manque de discernement dont ces femmes faisaient preuve en se déhanchant dans ce lieu sordide, c'était que le tissu coûtait sacrément cher de nos jours !
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- Je sais parfaitement ce que vous êtes. Je vous vomis, tous autant que vous êtes, et je jure qu'un beau jour, je n'aurai plus à me préoccuper des cadavres que vous laisserez derrière vous, parce qu'il n'y aura tout simplement plus de place pour vous ici, j'y veillerai.
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OK. Certes, les gens qui fréquentaient cet endroit n'avaient rien de génies. Ou bien ils cherchaient les ennuis, ou encore le grand frisson. Mais tout de même. Allô, on se réveille! Si un type Si un type au teint blafard venait à vous reluquer plus que de raison, bon sang, vous devriez partir en courant! Un peu de bon sens, enfin!
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J'avais collé une jolie baffe à un certain Théodore qui se moquait d'elle, et en échange, elle avait tiré les cheveux d'une prénommée Leila, qui me volait mes gouters. Autant dire que dès lors nous nous étions plus lachées.
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foutaises! la fatalité n'aimait pas les happy ends, oubliez vos doux rêves d'amour, c'était réservé à de rares chanceux.
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