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4,37

sur 5187 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Non, non, non, "Le trône de fer" ne concerne pas les tribulations d'un pot de chambre... Bien qu'il faut tout de même signaler que certains personnages, dans le livre, en ont ch** dur !

Winter is coming... Bienvenue dans le jeu des Sept Familles, pardon, des Sept Couronnes (et on ne parle pas du dentiste !).

Ayant envie de me la couler douce lors de ma lecture, j'ai préféré d'abord regarder la série télé afin de ne pas me perdre dans la profusion de personnages et de pouvoir m'appuyer sur les acteurs choisis pour les rôles, sans devoir les imaginer. Farniente, quand tu me tiens...

Puisque la Saison 1 passait, aux yeux des fans, pour être plus que fidèle au livre, je ne risquais pas d'être perdue en ouvrant le pavé que constitue cette Intégrale 1.

Point de vue "série", j'avais ramé au départ avec la profusion des personnages, de l'intrigue et des détails, donc, cette remise à niveau livresque ne fut pas une perte de temps. Loin de là !

Le fait d'avoir regardé la série ne m'a pas privé de mon plaisir de lecture, l'univers de Westeros étant plus riche et plus profond dans le livre. Cela m'a même permis de comprendre des petits détails que je n'avais pas capté.

Grosse différence par contre entre l'âge des protagonistes du livres et celui de ceux de la série. Ils sont fort jeunes dans le livre et j'ai parfois eu du mal avec leur jeune âge. Quant à Tyron Lannister, il est mieux dans la série !

La lecture est passé comme une lettre à la poste, malgré l'épaisseur de la brique et quelques longueurs, mais rien de grave, docteur, puisque j'ai coupé le pavé avec quelques polars noirs.

L'histoire, vous la connaissez, donc, pas de résumé, mais une liste de ce que j'ai aimé et quelques récriminations minimes...

1. Si la profusion de personnages est déroutante au départ et rend la lecture un peu laborieuse (ma mémoire ramait un peu), ils sont travaillés, complexes; ni tout noir, ni tout blanc; l'auteur n'hésitant pas à les mutiler, les tuer,... et plus, si affinités. Bref, réaliste !

Avoir vu la série avant m'a permis de mettre de suite un visage sur les personnages et de lire le livre tout en écoutant la superbe B.O.

De plus, qu'ils soient principaux ou secondaires, les personnages ont tous été travaillés, bien décrits, ils ont tous une histoire et un passé qui les caractérisent chacun.

2. L'agencement des chapitres : bonne idée de les présenter selon les Point de Vue (POV) de quelques personnages principaux. Cela nous offre une autre vision de l'histoire, les POV des personnages pouvant s'opposer puisque on peut passer d'un héros à un méchant.

Mieux : ce style de narration donne l'opportunité aux supposés "méchants" de justifier leurs actes.

Les différents POV peuvent éclairer leurs souvenirs respectifs et nous en apprendre plus, ou nous faire poser des questions. On suit donc chronologiquement les aventures de nos narrateurs en herbe.

3. Pas de Bisounours, c'est de la Fantasy sombre, réaliste et sans manichéisme : les méchants sont parfois à tuer (Joffrey, je t'aurai un jour), fascinants de méchanceté, de fourberie, de saloperie ou de sadisme. Quant aux gentils, ils ne sont pas tout blancs, ils ont même un sacré passif.

Pas de manichéisme ici : oubliez ! Pas de lutte du Bien contre le Mal, juste un jeu de pouvoir de niveau féodal où tous les coups bas sont permis, y compris sous la ceinture ou dans le dos. Mais ne cherchez pas de preux Chevalier Blanc...

On peut être un roi bon et un un dirigeant incompétent...

4. Les intrigues politiques sont dignes d'intérêt et on se dit que la fiction ne s'éloigne guère de la réalité. Alliances, trahisons,...

5. Pas qu'une seule intrigue, en plus, mais 3 pour le prix d'une ! On a les guèguères pour l'obtention du royal trône d'un côté; mélangé à ce qui se passe derrière le Mur et les héritiers Targaryen qui veulent redevenir khalife à la place du khalife...

6. de la violence, du sang, des tripes, de la rate et des boyaux... Des scènes de cul (dans la série, on voit des choses qui pendouillent), de l'inceste frère-soeur. Bref, pas de puritanisme ici ! L'auteur considère le cul comme ce qui fait tourner le monde. Il a raison, certains sont tombés bien bas à cause de leur zizi.

7. Les personnages (oui, oublié de le dire plus haut) évoluent : des gens qui nous semblaient détestables au départ peuvent se révéler plus aimables ensuite (Drogo) ou au contraire passer de "sympa" à "fils de sa mère" (Littlefingers a baissé dans mon estime !).

8. Un invité peu habituel : leur foutu climat ! Chez eux, les hivers peuvent durer des années et des années. Ça change toute la donne.

9. Les guerres incessantes et les jeux de pouvoir qui se jouent dans les pages sont jouissif.

10. Les loups de la famille Stark...

11. Par contre (je le savais mais c'est plus fort que moi) évitez de vous attacher aux personnages parce qu'ils peuvent disparaître... J'ai déjà perdu de ceux que j'appréciais beaucoup. C'est plus réaliste, je sais. Leur monde n'est pas très éloigné du nôtre.

12. Tyron Lannister : je l'adore ! Ce nain qui a la langue bien pendue (et pas que la langue, si vous voyez ce que je veux dire... Et ce truc là ne pend pas toujours...) est un personnage attachant, il a de la répartie et dans les Lannister, c'est le moins pire. Sans lui, il manquerait quelque chose dans le livre.

13. Ce qui me plaît aussi, c'est le côté "roman historique" avec ses chevaliers, ses épées, ses châteaux mélangés dans le surnaturel de la Fantasy (dragons), mais sans la facilité de la magie.

Ici, on ne se bat pas à coup d'Abracadabra ou d'Avada Kedavra, mais avec des épées ou avec des mots, pour les intrigues politiques, sans oublier les coups dans le dos. Seuls les plus forts ou les plus retors gagneront.

14. On sent que l'auteur a des références historiques : la guerre de Cent Ans, les Croisades, la guerre des Deux-Roses,... peuvent être les sources de son récit, sans oublier "Les rois maudits" de Druon. Westros ressemble à l'Angleterre du Moyen-Age. le mur de glace est celui d'Hadrien, en plus massif.

Ils pensent tous que la menace viendra du voisin, mais elle viendra du Nord, par-delà le Mur...

15. Les chapitres se terminent par des cliffhangers : toujours du suspense, ce qui nous incite à toujours poursuivre la lecture. L'univers du roman est riche en rebondissements.

16. Bémol : je ne sais pas si la faute incombe au traducteur ou à l'auteur, mais il y a des redondances de certains termes et la prose est un peu simpliste. de plus, certains termes venant du langage médiéval sont un peu déroutant.

17. J'aurais aimé le POV narratif de Jaime, Cercei ou même de Joffrey afin de lui analyser sa petite tête de petit merdeux.

18. Scandale : les éditions "J'ai Lu" auraient pu se casser un peu le cul et nous sortir autre chose comme titre que "Intégrale 1"... Déjà que la version "poche" est découpée par rapport à l'originale !

19. Heu, la série n'étant pas finie... Quid si l'auteur décède ?

Bref, vous l'aurez compris, malgré quelques points négatifs, je me suis bien amusée avec la série et le livre.

Non, je ne sais pas si Martin est le nouveau Tolkien... Premièrement, je n'ai lu qu'un tome et puis, qui suis-je, moi, pour oser comparer Tolkien à un autre auteur d'une autre époque ?

Tolkien fut le précurseur... Chez Martin, pas d'Elfes, de Hobbit, d'orques ou d'Uruk-Hai !

Mais ses intrigues politiques valent le détour et je me réjouis de découvrir les Intégrales suivantes (tout en croisant les doigts pour que mes personnages préférés ne trépassent pas).

Lien : http://the-cannibal-lecteur...
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Je comptais attendre d'avoir lu l'intégralité des Intégrales du Trône de fer pour écrire mes critiques... mais ça ne va pas être possible, puisque J'ai lu tarde à en publier le tome 5, semble-t-il pour des histoires de rentabilité maximale, sans parler évidemment des tomes 6 et 7. Voilà donc mon avis après lecture des 4 premiers pavés, soit tout de même près de 4000 pages et je ne sais combien d'heures passées à Westeros !

Un avis plutôt enthousiaste, il faut bien l'avouer, car cette lecture est hautement addictive, à la manière de la bonne série télé qu'elle est apparemment (et que je n'ai jamais vue). N'étant pas une experte des littératures de l'imaginaire, je ne peux comparer qu'avec Dune, Les hauts du contrevent, Harry Potter ou encore le Seigneur des Anneaux. Assurément, en termes littéraires et selon mes critères, c'est moins bien. Mais en termes d'intrigue, de création d'un univers et de psychologie des personnages, qu'est-ce que c'est bien !

Le tome 1 plante le décor : nous sommes dans un monde médiéval troublé, peuplé de seigneurs, d'intrigants, de manants, de chevaliers, sans oublier quelques créatures magiques : "Autres", loups-garous, dragons, arbres-coeurs, sauvageons... Nous vivons l'histoire alternativement aux côtés des différents personnages : les enfants de la famille Stark, le nain Tyrion, les membres de la Garde de Nuit, la flamboyante Daenerys... Et quelle histoire : des combats, des trahisons, des complots, des épreuves, ponctués de temps en temps par un peu d'amour et de sexe pour continuer les lignées.

Suite dans la critique du tome 2.
1/xx dans le challenge Pavés de Gwen21.
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L'intérêt d'une énième critique sur un livre déjà plus que largement commenté, me direz-vous ? À quoi je réponds par un argument imparable : vous allez avoir l'avis d'une farouche anti-fantasy.

Bon, c'est peut-être un peu exagéré, si l'on considère que j'aime tout de même Bilbo le hobbit et le cycle des Princes d'Ambre de Zelazny. Et deux ou trois autres petites choses. Et la fantasy en BD, ça passe plutôt bien. Oui, mais bon, c'est tout de même un genre que je trouve ultra-répétitif, ultra-formaté, et où beaucoup d'auteurs ont eu bien du mal à se démarquer de Tolkien. Donc, lorsque des collègues m'ont déclamé l'apologie du Trône de fer , j'ai répondu : "Ah non, c'est bon, les descriptions interminables des vêtements et accessoires portés par les personnages, les orphelins au destin illustre, les mecs qui n'ont jamais utilisé une épée de leur vie mais qui défoncent la tronche du meilleur chevalier de tous les temps en cinq minutes, les filles qui accrochent une Claymore avec un foulard à leur jupe pour voyager tranquillou, le tout dans un moyen-âge de pacotille, non merci !!!!" Sur quoi on m'a répondu : "T'as pas tort sur le fond, mais là, c'est différent. C'est beaucoup plus réaliste." Mouais. J'étais pas encore très convaincue. Mais il se trouve que mon copain, qui regardait la série TV, m'a appâtée avec cette histoire de Marcheurs blancs...

Donc, j'ai regardé la première saison, et, frustrée de ne pas connaître la suite, j'ai demandé à mes fameux collègues de me prêter leurs bouquins. J'ai donc débuté par le tome 1, et je ne me suis pas ennuyée une seconde, malgré le fait que la saison 1 de la série suivait pas à pas le scénario de ce premier roman. Il faut reconnaître que George R. R. Martin a mis un bon coup de pied dans la fourmilière. Non pas que le monde où se déroule l'intrigue ne relève pas d'un Moyen-âge plus ou moins fantasmé, mais il a fait le choix d'un réalisme qui fait franchement du bien ! Non pas réaliste si l'on s'attache au contexte magique, évidemment, mais bien du point de vue des situations et des personnages. Alors oui, c'est violent, ça pue parfois la crasse, les personnages principaux ne sont pas forcément sympas et ils se font trucider. Mais ça fait du bien !

On accroche très vite à l'histoire, l'idée du retour lent mais inexorable de la magie dans un monde qui la croyait disparue à jamais est bien utilisée dès le départ, les enjeux politiques assoient ce premier tome dans un cadre particulièrement intéressant, et ça se boit comme du petit lait alors que c'est un gros pavé (sachez que je crains un peu les pavés, j'ai toujours peur de m'emmerder pendant des centaines de pages). Certes, l'écriture n'est pas ce qu'il y a de plus fin et de plus travaillé, et la traduction n'arrange peut-être pas les choses - on est bien d'accord que "vite comme un daim", ça veut rien dire. Et je trouve que la parution en je-ne-sais-combien de tomes en français de rime à rien, donc j'ai opté pour l'intégrale, ce qui va me valoir d'attendre encore plus que les autres pour arriver au bout .

Mais je le redis : c'est un vent de fraîcheur dans l'univers un peu sclérosé de la fantasy.
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Opération Masse Critique...
Toujours un grand merci à Babelio ainsi qu'à J'ai lu.

Quand je vois le nombre de billets publiés, la longueur et la pertinence de certains, je me demande ce que je vais bien pouvoir ajouter de plus... Rien, probablement... et je le déplore.

Pas de résumé ici ! D'autant plus qu'il serait long et fastidieux de vous raconter l'histoire (que vous connaissez déjà ou bien que vous désirez découvrir par vous-même de toute façon).
Alors quoi ? Eh bien, cela ne vous aura peut-être pas échappé : la saga "Game of thrones" étrangement rebaptisée "Le trône de fer" par l'édition française, bénéficie d'une adaptation télévisuelle des plus réussies. D'ordinaire, je préfère lire les bouquins avant de regarder les adaptations qui en sont tirées, mais la série TV a pris quelques longueurs d'avance cette fois-ci : déjà trois saisons et je viens juste de finir le deuxième tome ! Je m'efforce donc de rattraper mon retard.
Je ne suis pas une grande spécialiste de fantasy : les séries qui n'en finissent pas m'épuisent et perdent en dynamisme la plupart du temps. Je pressens déjà que celle-ci ne me tiendra pas en haleine pendant "je-ne-sais-combien-de-tomes-encore-j'espère-que-l'auteur-a-pensé-à-écrire-une-fin", mais je vais faire un petit effort pour Arya, Jon Snow et Daenerys.
Plus sérieusement : j'ai aimé lire ce livre, c'est ce qui importe.
Et puis : arrêtez de lire cette critique, elle ne sert à rien, le seul avis qui compte est le vôtre.

Quoi qu'il en soit, l'intrigue politique est bien menée et l'univers riche et complexe. Je suis persuadée que les amateurs de fantasy y trouveront leur compte.
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J'avoue que j'étais très intriguée par ce Trône de fer, plébiscité par ma nièce et, de façon plus générale, par la grande majorité des lecteurs, adulé en version série TV par mes amis... En même temps, se plonger dans un univers énorme (v'la t'y pas que la première intégrale ne fait "que" 800 pages !!), sulfureux, cruel, que tout le monde connait sauf soi, c'est une expérience ! J'avoue avoir eu des a priori... Et si c'était comme toutes les grandes séries de fantasy, en forme de serpent qui se mord la queue avec des adolescents gnan gnan et un grand méchant très méchant et qu'il faille sauver le monde (j'aime bien aussi remarquez...) ?
Bref, je me suis plongée dans la première intégrale du trône de fer avec un peu d'appréhension, notamment celle de me perdre parmi les lieux, les personnages, les maisons, les intrigues, etc...
Ouf ! Cette première intégrale est, finalement, et en caricaturant, une (longue) introduction à une grande saga ! Concernant les lieux et les personnages, leur présentation en début d'ouvrage aide, et puis, dans cet opus, on ne suit "que" la famille Stark essentiellement, dont ce cher Ned, si pur et si naïf, l'étonnant Tyrion Lannister et la (très) jeune Daenerys Targaryen.
Ce qui est prégnant dès le départ, c'est que la vie est rude dans le royaume des sept couronnes. On se fiance à 11 ans, on se marie guère plus vieux, et quand un gamin équilibriste surprend des paroles et des actes qui ne le regardent pas, on n'hésite pas à le balancer du haut de la plus haute tour. Les intrigues politiques que l'on devine plutôt sophistiquées font le pendant de la violence des propos assez crûs et des actes barbares. Et l'on sait que ce n'est que le début : l'hiver approche, et le premier chapitre montre qu'il ne sera pas de tout repos.
L'auteur fait la part belle à l'action et aux dialogues. Les personnages que l'on suit sont assez attachants.
Bref, c'est une belle introduction que nous propose ce premier tome du Trône de Fer, qui donne envie d'en savoir plus. Je ne peux que regretter le caractère archaïsant de certaines formulations, qui complexifient la lecture sans pour autant lui apporter de cachet supplémentaire. Vivement la suite !
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Après avoir longtemps entendu des proches ayant fort apprécié la série televisé, mais n'étant vraiment pas adepte du septième art, je me suis décidé a commencé la lecture de ce gros ouvrage.
J'ai de suite été séduit par ce monde médiéval imaginaire dans lequel s'affronte différent clans familiaux.
L'ambiance fantasy est très présente et est agréable pour le lecteur. Les nombreux personnages ont chacun leur place et leurs psychologie propre. le lecteur n'a pas de mal à s'y retrouver .Le coté le plus plaisant étant évidemment l'aventure dans lesquels sont entrainé les personnages dont on devient vite familier .Il y a évidemment des gentils, des méchants, des traitres, des retournements de situation inattendue,…Les chapitres sont courts et se termine de manière a laisser le lecteur sur sa faim. le livre est long mais on ne s'ennuie jamais tellement le lecteur est transporté dans cet univers Fantasy. C'est le premier tome d'une assez longue série de livre dont j'ai hâte de découvrir la suite.
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Fantasy, monde médiéval, série télévisée, grand succès commercial... Tous les ingrédients sont réunis pour que je passe mon chemin... Jusqu'au jour où je lis plus attentivement deux critiques d'amis babelionautes et que je me dis " pourquoi ne pas le proposer à mon grand ado", que finalement une petite voix intérieure me suggère " et pourquoi pas toi?" Et voici que mes ados s'exclament : cela ne t'intéressera pas. Point final .
Rien de tel pour que je souhaite relever le défi. Et une semaine passée accro à l'intégrale 1 du Trône de Fer !
Chaque chapitre est présenté à travers le point de vue d'un des personnages principaux, c'est ce que j'ai beaucoup aimé, on s'attache vite à certains personnages, moins à d'autres, mais ils reviennent pour notre plus grand plaisir.
Je n'irai pas prétendre avoir adoré les passages relatifs à la guerre. le premier livre, qui campe le décor et les héros, m'a beaucoup plus intéressée. Je ne prétends pas non plus me jeter sur l'intégrale tome 2. Intéressée par le cheminement de l'histoire, oui. le style d'écriture beaucoup moins, d'un niveau très variable malheureusement.
Mais si quelqu'un veut bien étancher ma curiosité concernant Arya, mon héroïne préférée, un petit message sera bienvenu. Qu'est-elle devenue ?
" j'ai payé le prix, soleil étoilé de ma vie, mais trop cher, trop cher...
"Je suis le feu qui flambe contre le froid, la lumière qui rallume l'aube, le cor qui secoue les dormeurs, le bouclier protecteur des royaumes humains."
Ah, j'ai un scoop : à la fin du roman se trouve une carte des royaumes. J'aurai apprécié de la découvrir avant...
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Comme des millions de personnes je me suis laissée « contaminer » par la série Game of Thrones, véritable épopée addictive. L'envie de lire le livre est venue pendant les longues pauses-attentes d'une nouvelle saison.

L'exercice est un peu contraire à mes habitudes, mais quelle révélation ! J'ai été bluffée par la qualité de l'écriture. Les scénaristes sont restés fidèles à l'écrit et certains chapitres sont retracés littéralement.

La lecture nous gratifie de quelques détails qui ne sont pas abordés ou zappés dans la série et qui étoffent certains personnages, aidant à mieux cerner le contexte historique.

Et bonne nouvelle : il m'en reste encore quelque 6'000 pages à lire !!!
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Sur un air de violon, se dressent des rouages. Des châteaux se forment, un arbre émerge et au nord… Au nord, se trouve le mur. Avant d'être une série culte produite par HBO, « Le trône de fer » est un roman. Si l'adaptation télévisuelle s'est vue, à juste titre, par d'innombrables récompenses, le récit de George Raymond Richard Martin – ça fait beaucoup de prénom –, s'est vu attribuer le fabuleux prix Locus.
Je m'étais juré de commencer par les livres avant la série. J'ai finalement succombé à l'adaptation par HBO pour ne plus la lâcher. Il est vrai que je me suis mis tard à la regarder et j'ai fini par enchaîner les 6 saisons d'affilée. La suite logique était d'aller vers l'origine du succès.

Pour toutes les personnes qui ne connaissent pas le phénomène « Game of thrones » – il doit y en avoir bien peu –, il s'agit d'un trône tant convoité, des rivalités entre familles, d'alliances, de coups bas, de trahisons, d'homosexualité, d'incestes et bien plus encore, le tout grâce à un excellent scénario de George Raymond Richard Martin, mais aussi par le jeu remarquable des acteurs . Se prend de sympathie pour certains personnages et de la haine pour d'autres, tandis qu'on fantasme secrètement – j'aime beaucoup Ygrid.

Je ne ferai pas de surenchère, ni la prétention d'écrire un panégyrique, mais juste apporter ma vision sur un livre, il est vrai noyé parmi les deux-cents-soixante-trois critiques – dont certaines valent le coup d'être lu (la pertinence de Alfaric, la passion de Fnitter et tant d'autres).

Si je n'avais pas vu la série avant de me plonger dans ce gros pavé, j'aurai été noyé par les innombrables personnages et informations. J'avoue même avoir eu un peu de mal à me remémorer qui était qui. Il arrive même qu'il y ait des antonymes physiques entre ceux du roman et les acteurs. Ainsi Tyrion Lannister dispose d'une chevelure hirsute noire tandis que le talentueux Peter Dinklage arbore des cheveux souples et châtains. On notera également une différence sur des termes : ainsi lutin a été préféré à gnome, loup-garou à loup,…

L'adaptation télévisuelle est fidèle au roman, donc pas de surprise… enfin quelques légères différences sur la fin. On apprend les liens de parenté du mestre Aemon, la bataille entre les Lannister et Stark – Bref, quelques détails. Dans l'ensemble j'ai trouvé intéressant de le lire après avoir englouti les épisodes, car il permet de mieux approfondir les liens entre les personnages et d'assimiler les événements qui ont conduit à cette lutte pour le trône. Toutefois, je trouve que, là où la série a réussi, je reste sur ma faim. Je n'ai pas retrouvé l'ambiance glauque, ni cette barbarie guerrière où l'hémoglobine coule à flots.

Je suis désolé si je continue à faire le parallèle entre les deux supports, c'est le risque lorsque l'on adore une version. Les deux sont toutefois complémentaires. D'ailleurs, je trouve que Petyr Baelish prend plus d'impact dans le livre. Que dire des personnages, si ce n'est qu'ils sont excellents et possèdent une véritable identité. Tous sont développés. Il est vrai que quelques protagonistes se révéleront plus tard (je pense à Cirsei, Sansa,…).
Je ne sais pas si c'est le format (entre le broché et le poche), si c'est parce que je connaissais déjà l'histoire ou bien parce que je ne suis pas habitué au genre de la médiévale-fantaisie, en tout cas, j'ai eu beaucoup de mal à le lire. J'ai rarement lu aussi lentement, dépassant parfois les cinquante pages journalières. Cela dit je suis bien content de l'avoir fini et de l'avoir lu. le livre comporte tout de même des passages assez long. Je pense que je continuerai avec les autres tomes qui, paraît-il, diffère quelque peu sur l'adaptation.
Un mot également sur a très belle couverture de Marc Simonetti où l'on aperçoit la garde de nuit au pied du mur. Je préfère cette illustration à – bien trop souvent – une image de l'adaptation du roman, comme celle de Ned Stark sur le trône de fer.
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Pour faire un pendant court à la très longue d'Alfaric (je suis intenable, je vais sortir, laissez-moi finir, je vais faire court j'ai dit !), ce livre, je suis venue, j'ai lu, j'ai bien aimu mais je lâchu.
Pourquoi ?
Lol, parce que je n'aime pas que mes personnages préférés crèvent trop vite... Un des petits jeux de Martin qui m'agace profondément, et qui en plus fait effet de mode chez d'autres auteurs. Et je trouve qu'il se disperse trop. ça me gène moins dans les séries TV, mais quand je prends le temps de lire, justement, je n'apprécie absolument pas, ni que mes persos préférés meurent, ni que j'ai l'impression que l'auteur ne sait pas où il va, ce qui est le cas pour GoT... Heureusement d'ailleurs que j'avais été prévenue pour les "Ravens" (pour les morts des persos, parce que là l'auteur sait très exactement où il va...), parce que sinon j'aurais arrêté dès le premier tome, comme j'ai fait pour GoT (je n'ai lu que l'intégrale 1), et comme j'ai fait également pour les "salauds gentilshommes" où je n'ai lu que le un. C'est ainsi, et pas autrement...
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