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Ce fut presque une torture.
Ce deuxième tome est plus long que le premier mais moins intéressant. Il traine en longueur et présente peu d'actions ou de moments clés.

Cinq rois se disputent toujours le trône de fer et usent de stratégies de guerre, de pactes et de trahisons en tout genre afin d'asseoir leur pouvoir et de faire grossir leurs troupes respectibes en prévision des futures batailles.
[Bran également prend une place dominante au fil des pages. Il reste encore dans l'ombre, certains le pensent même mort, tandis qu'il apprivoise son don à l'aide de ses amis et protecteurs.] Ce sont cependant des chapitres que je trouve assez barbants ; de par son handicap, Bran est physiquement inactif et son rôle ne dépend que de sa faculté mentale.

D'une manière générale, ce tome m'a demandé beaucoup de patience pour arriver au bout, et une pause est nécessaire avant de lire la suite pour éviter une overdose.
Seul élément qui m'a tenue en haleine : la bataille de la Néra qui est, à mon sens, le seul évènement majeur de tout le roman.
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Le royaume des Sept Couronnes est à feu et à sang. Depuis la mort du roi Robert Baratheon de très nombreux prétendants comptent bien mettre la main sur le Royaume. Avant d'être exécuté, Ned Stark a fait prévenir Stannis Baratheon, le frère De Robert, que les enfants de ce dernier avec la reine Cersei sont illégitimes. En effet, le Lord de Winterfell et Main du Roi découvre comme son prédécesseur Jon Arryn que les enfants du couple royal sont le fruit d'un inceste entre Cersei Lannister et son frère Jaime, ce qui remet complètement en cause l'ordre de succession.

Ainsi le taciturne et redoutable Stannis, accompagnée de la prêtresse rouge, regroupe ses forces à Peyredragon afin de mener une attaque sur Port-Réal et renverser le roi Joffrey. Mais il n'est pas le seul à convoiter ce titre, son plus jeune frère, Renly Baratheon se fait fort d'une armée de dizaines de milliers d'hommes. le seigneur d'Accalmie peut compter sur le soutien des bannerets du Sud mais surtout de la riche maison Tyrell. Les Lannister semblent plus isolés que jamais. Jaimie est toujours captif à Vivesaigues et l'armée de Tywin Lannister monopolisée dans le Nord pour lutter avec difficulté contre le jeune loup, Robb Stark, adoubé par les siens Roi du Nord et qui compte bien venger la mort de son père. C'est dans ce contexte que Tywin décide d'envoyer Tyrion à la Cour pour exercer en tant que Main du Roi à sa place. Il espère que son lutin de fils arrivera à mettre un peu de plomb dans la tête de son prtit-fils Joffrey.

Ce deuxième tome tient toutes ses promesses, il est encore plus dense que le premier et maintenant que l'histoire est en place, il recèle énormément de détails (dîtes vous bien que la moitié des éléments dans ce livre ne sont pas relatés dans la série, soit les scénaristes ont tout bonnement occulté certains passages soit modifié) et c'est hyper intéressant car Martin apporte énormément en clarté et en compréhension de Westeros.
Dans ce tome, les manigances et les traitrises ainsi que les alliances de circonstances pimentent le récit. Les scènes avec Tyrion sont délectables, voir la stratégie qui se met en place pour voir à qui il peut faire confiance. Varys ? LittleFinger ? Maestre Pycelle ? Sa relation complexe avec sa soeur est très intéressante à décrypter même si je trouve que la grosse différence entre le livre et la série c'est que les personnages de George Martin sont plus profonds et nuancés. Malgré le trouble qui règne dans le Royaume, on n'en oublie pas Daenerys qui commence à faire parler d'elle de l'autre côté du détroit, elle possède désormais 3 dragons et même si son Khalassar ne compte plus beaucoup de monde, elle reste plus que jamais résolue à reprendre le Trône de Fer. Pour cela elle doit s'aventurer dans la mythique cité de Qarth dont les pièges et les faux semblants sont nombreux.
Jon de son côté continue son apprentissage dans la Garde de Nuit et même si les évènements tragiques liés à sa famille ne le laissent pas insensible, il doit honorer son serment. Il se rend avec 300 frères de la Garde sous le commandement de Lord Momont de l'autre côté du Mur à la recherche de Mance Rayder et de son armée de sauvageon. Très vite, ils se rendent compte que tous les villages des sauvageons sont désertés et que le grand hiver approche...
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Je fais partie de celles qui n'ont pas vu la série, eh oui il y en a ! J'espère évidemment y remédier...
Les livres sont passionnant, j'adore cet univers. Certes, on avance un peu lentement mais la suite sera grandiose je n'en doute pas ! L'histoire est posée, les personnages, nombreux tout de même, nous sont bien decrits, et quelques un sortent déjà évidemment en tête... J'ai hâte de connaître la suite.
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Nous voilà dans le vif du sujet
Il y a ceux qui se revendiquent comme dignes héritiers du trône de fer,
On remet en question la place de roi a Geoffrey car il se dit qu'il ne serait pas de sang royal
Je retrouve avec plaisir mes personnages que je préfère à savoir Daenerys et ses dragons , Thyrion petit par la taille mais grand par ses idées et sa façon de mener sa barque, Jon pour sa bravoure et Arya qui deviend de plus en plus forte .

Pour le moment le tome 2 correspond en tout point à la série .
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J'ai beaucoup aimé cet ouvrage. Un point très important qui m'a beaucoup aidé dans la lecture de ce pavé (un vrai cale porte de 960 pages), c'est que j'ai déjà vu l'intégralité de la série, donc je ne suis pas du tout perdue parmi les très nombreux personnages. J'avoue que si on se lance sans connaître, ça peut-être très difficile de suivre et de comprendre correctement ! Les chapitres sont découpés selon les personnages, ce que j'apprécie. Cette intégrale traite beaucoup de la guerre, mais ça ne m'a pas dérangé, le sujet étant intéressant. Par contre, la traduction Française me pose un problème lors des retranscriptions des dialogues des "petites gens", paysans ou "campagnards", c'est juste illisible au bout d'un moment. Les mots ne sont mêmes pas entier, des syllabes sont enlevées et remplacées par une apostrophe et dans une lecture déjà assez complexe et massive, ça casse littéralement le rythme de lecture. Quelques longueurs mises à part, j'ai beaucoup apprécié et si un jour je trouve l'intégrale 3 je serai heureuse de le lire.
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Game of Thrones m'aura hanté toute ma vie, empêché de devenir l'écrivain de fantasy de génie que j'ai toujours été. À 14 ans, en bon Jean-Kevin Kikoolol, je m'inscris sur Wattpad et commence à publier une histoire sur un lutin appelé Tyrioc (sic). Mince, ça existe déjà. À peu près à la première époque, j'écris la première version restée inachevée du vaste projet sur lequel je travaille aujourd'hui dans le cadre de mon mémoire de recherche-création, une vaste étendue sauvage peuplée par des créatures ancestrales et surnaturelles nommées les Enfants de la Forêt. Mince, ça existe déjà. Bon, à part ça, mon autre grand projet épique, ça parle d'un Vieux Monde, c'est bon, c'est pas dans Game of Thrones, ça ? Non, ouf. Par contre, c'est dans un petit jeu de rôles et de figurines peu prisé par les antimilitaristes… Bôh, ça doit être sans grande importance.
Game of Thrones, donc. À la fin du tome précédent, Ned comme Robert avaient un petit… empêchement, et leurs progénitures devaient se mettre à régner à leur place. Joffrey Baratheon est donc devenu roi des Sept Couronnes, et les mesures qu'il prend sont pour le moins discutables : condamnations arbitraires, nomination d'irresponsables, réforme des retraites, sans parler de toutes les VSS sur lesquelles il est (pour une fois 😉 ) bien le fils à son père. Face au chaos qu'il déclenche, Robb, le fils aîné de Ned, choisit de se rebeller et devient son propre chef. de son côté, Tyrion se fait nommer Main du Roi et va s'acquitter de la lourde tâche (mais ô combien réjouissante) de mettre des bâtons dans les roues de son fumier de neveu en prétendant agir en son nom. Ajoutez-y un Jaime Lannister mis provisoirement hors d'état de nuire, et tout irait pour le mieux dans le moins pire des mondes si on exceptait les réticences et manigances de la perfide Cersei.
Hélas, il reste six tomes à remplir, et comme disait Saint-Just, « On ne peut régner innocemment » : Robb est devenu un monarque distant que l'on ne verra quasiment jamais, devant pour faire la guerre s'acoquiner comme l'avait fait son père en son temps avec des vassaux ignobles tels que lord Roose Bolton, tortionnaire qui n'est pourtant que de la petite bière en comparaison de son fils ; quant à Tyrion, si son intelligence et son pragmatisme lui permettent de réparer les pots cassés, ils lui offrent aussi une flamboyante ascension bien trop belle pour durer, durant laquelle il va découvrir que lui non plus n'est pas insensible à l'ivresse du pouvoir.
Enfin, comme si les choses n'étaient pas déjà assez joyeuses, voilà que le camp de Robb s'attire de nouveaux ennemis : à l'ouest, les Îles de Fer décident de faire sécession. C'est l'occasion de découvrir plus en profondeur le personnage de Theon, odieux et égoïste mais qui a été élevé dans la violence et la frustration permanentes. Celui-ci en a retiré des appétits peut-être aussi voraces que son père, l'inhumain Balon Greyjoy qui est sans doute le personnage le plus antipathique de la saga avec Vyserys Targaryen. Au sud, le prince Renly Baratheon pourrait faire alliance avec les Stark pour contrer les Lannister, mais c'est un bon vivant qui n'a que faire des conseils de la sage Catelyn, sans parler de son frère, Stannis, qui est bien décidé à reconquérir l'ensemble des Sept Couronnes pour obtenir le trône dont il estime qu'il lui revient de droit. Que dire enfin de la sorcière qui l'a converti à son culte, l'inquiétante Mélisandre… ou de la mystérieuse menace, au nord, qui se précise en même temps qu'elle se brouille ?
Vous l'aurez compris, malgré son abréviation aux consonances grivoises, ACOK ne fait pas dans la dentelle : la guerre a commencé, elle va être longue, rude et complexe ; tous les coups bas sont permis, à la cour comme sur le champ de bataille. le premier tome offrait déjà quelques scènes grimdarks, mais c'est sans commune mesure avec celles que nous découvrons ici, entre l'émeute de Port-Réal et l'accouchement de Mélisandre, au rythme et à la tension parfaitement gérées. C'est aussi l'occasion rêvée d'approfondir des personnages déjà très prometteurs : Tyrion, Theon et Stannis. Daenerys apparaît assez peu, mais nous découvrons avec elle l'étonnante cité de Qarth aux accents vanciens. Enfin, Sansa et Arya suivent chacune des calvaires très différents, mais durant lesquels elles vont acquérir plus de courage et de ruse que jamais, ainsi que la farouche détermination d'en finir avec leurs persécuteurs.
Alors je pourrais m'en arrêter là et vous dire que c'est aussi bien que le premier tome. Seulement, voilà : si la fin d'AGOT m'avait joliment hypé, c'est sur un sentiment de lassitude que j'ai avalé les dernières centaines de pages d'ACOK. Bran ne fait pas grand-chose durant les trois premiers quarts du récit, et pourtant on consacre un nombre de chapitres assez élevé à lui, sa déprime et ses mystérieux dons magiques. Theon quant à lui est un misogyne de première, qui ferait reculer Olivier de Benoist lui-même en brandissant à deux mains un crucifix et de l'ail : je vous avoue que les pages bien trop nombreuses dédiées à ses frustrations sexuelles et ses conquêtes féminines (parfois sans consentement) m'ont été pour le moins pénibles.
Car je commence à comprendre les reproches concernant les scènes de sexe dans GoT : si la plupart d'entre elles ont une utilité, le fait de faire constamment référence aux bordels, aux viols de guerre et aux abus conjugaux s'avère par moments franchement inutile et épuisant, ajoutant de la trivialité à un récit déjà très sombre et très violent. de même, avec la découverte des sauvageons et des Îles de Fer, au moins aussi virilistes que les dothrakis, on ne peut s'empêcher de penser que George R. R. Martin a un problème avec les cultures extra-occidentales : elles sont souvent dépeintes comme bestiales, cruelles et sans sensibilité. Heureusement que d'autres peuples comme les paludiers ou les lhazaréens ont des connotations plus positives.
Ajoutons à tout ça la traduction de Jean Sola qui vieillit comme le mauvais vin : dans AGOT on avait eu une « négresse », ici on a droit à des « nègres » et des « moricauds ». C'est sans compter les archaïsmes, les tournures de phrase tarabiscotées, et autres trouvailles à peu de frais pour avoir l'air intélijan sans réfléchir ni au rythme ni à la fluidité du texte.
Au final, quand on sort d'A Clash of Kings, on ne trouve plus guère d'espoir à l'Humanité : malgré le courage inconditionnel des enfants Stark, l'ambiance est presque au nihilisme, tant chaque personne exerçant un pouvoir, que ses intentions soient bonnes ou mauvaises, semble vouée inéluctablement à transformer le monde en charnier. Et aucune alternative un tant soit peu libertaire ne nous est proposée : puisque Hobbes et Machiavel, dont s'inspire allègrement Martin, sont des penseurs ayant vécu après le Moyen Âge, ne serions-nous pas en droit d'espérer aussi un personnage dont les idées se rapprocheraient davantage des humanistes ou de Rousseau ? Ce n'est probablement pas la première fois que je le dis, mais je suis las de ces innombrables med-fans où tout le monde s'entre-assassine pour devenir le roi / l'empereur / calife à la place du calife, et ne proposer au final aucun changement majeur, quand d'autres sagas comme Olangar laissent entrevoir, Dieu merci, l'espoir de systèmes politiques et économiques un peu plus justes.
Bref, le tome / fausse intégrale n°2 du Trône de Fer est à la hauteur du précédent en terme d'intrigues, de réflexions et de suspense. Reste qu'il y manque ce qui m'y avait initialement séduit : un peu d'humanité dans toute cette noirceur. Allez le lire quand même, parce qu'après tout c'est pour votre culture ; moi, j'ai eu ma dose de Martin pour un petit moment.
Lien : https://cestpourmaculture.wo..
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J'ai trouvé que ce tome avait un peu moins d'action, un peu d'ennui sur certains personnages mais je pense qu'ils vont se révéler dans les prochains.

J'aime toujours autant l'univers et les chapitres par personnages.

Je commence à retenir les lieux et les personnages, il y en a... beaucoup.

Hâte de poursuivre, je pense qu'on nous réserve pleins de surprises.
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Le trône de fer est une saga qu'on ne présente plus. J'ai beaucoup aimé la série. le premier tome m'avait remis dans la nostalgie avec une seule envie tout revoir. J'avais trainé pour sortir le deuxième (deux ans environ) mais quel plaisir de retourner dans cet univers.

Ici nous sommes clairement dans les complots politiques avec 4 personnes qui veulent le trône. Beaucoup de choses ont changés et Joffrey est le nouveau roi (misère). Mais on le sait tous, ce n'est pas ce que veulent ses ennemis (il en a beaucoup).

Ce que j'aime dans ce roman, c'est l'alternance de points de vues. Ca rend le récit hyper dynamique. Dans ce roman vous avez de la guerre, de l'amour, des trahisons, des complots. Un bon cocktail molotov qui va finir par exploser.

On y découvre également de nouveaux personnages, populations comme les sauvageons. La présence des dragons n'est pas pour m'en déplaire. Mais on veut les voir un peu plus. Il y a tout un arc sur la religion et la magie qui prend bien place dans ce tome.

Malgré ce pavé, il est rare de s'ennuyer. Et on sent que la série commence à se détacher des romans. Je suis très curieuse par la suite.
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Comme pour chaque livre, la seule question qui subsite une fois la lecture achevée est de savoir s'il m'a suffisamment plu, interpellé, questionné ou émerveillé pour que je souhaite me replonger un jour dedans et parcourir une nouvelle fois ses pages. Comme pour toute la série la réponse est oui, pour revivre cette fresque si complète et si complexe à la fois. A lire sans hésiter, c'est de grande qualité.
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