Installé confortablement sur mon trône, je peux reprendre cette épique saga et commencer à lire la deuxième partie. de plus, je trouve qu'on replonge assez facilement dans le livre et au besoin l'excellent site "La garde de nuit" renseigne excellement bien
La partie recommence là où nous nous sommes arrêtés : beaucoup de personnes lorgnent sur le trône, mais un enfant a grimpé dessus. Pourtant, on a l'impression que c'est plus une reine qui tient les fers. Mais gare aux apparences, car le royaume semble au bord de la rupture. Chaque point cardinal recèle d'ennemis et de problèmes : il faudra donc être le plus vil pour s'en sortir...
On s'en pourlèche les babines tel un lion ! Nos crocs de loup étincellent dans la nuit ! Bref, vanité, carnages, alliance, coup-bas : rien n'est trop dur pour tous nos personnages. Et ce n'est que le début... Hâte de lire la suite !
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Nous commençons ici la deuxième partie de la saga. Ce troisième tome correspond, en effet, au début du second tome us. Robert est mort, Eddard aussi et les rois pullulent.
Contrairement à mon souvenir, ce tome est captivant. Je trouve même de l'intérêt à ce qui se joue en Essos. Maintenant que l'hiver et la guerre sont là, nous entrons de plein pied dans les intrigues.
Avec Ned, nous arrivions lentement étrangers à ce monde de fausseté. Avec Tyrion, nous assistons à des tractations brillantes. Les échanges entre le Lannister et Lors Varys sont particulièrement succulents.
Parallèlement, à travers les yeux d'Arya ou ceux de Jon, nous rencontrons la misère du monde. Les grands seigneurs se querellent pour le trône, mais au-delà du mur et sur les routes du conflent, c'est autre chose. Il n'y a pas que de preux chevaliers et de gentes demoiselles. Nous nous en doutions dans les deux premiers tomes, maintenant tout est clair. À Winterfell, loin de l'activité principale. Nous découvrons la gestion quotidienne de l'une de couronnes, les querelles sans panaches et les difficultés du prince brisé qui doit trouver sa place dans le monde.
Il est clair encore que la plupart des personnages font n'importe quoi. Ils ont beau être coiffés d'or, ils restent humains.
Nous rencontrons enfin des personnages dont on nous avait parlé, le roi Stannis et ser Davos. Paradoxalement, alors que ce dernier (avec Mestre Cressen) permettent de voir ce qui se trame à Peyredragon, aucun chapitre ne nous parle de Hautjardin.
C'est dans lutte que les caractères base révèlent. Nous tremblons avec Sansa et nous nous réjouissons des échecs de Théon.
Au delà des guerres, des dragons et des intrigues, nous découvrons des personnes qui cherchent désespérément leurs places dans un monde en pièces.
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Une saga toujours aussi inventive, pleines de rebondissements, de faits précis, de personnages complexes et bien dessinés...
Vivement la suite.
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Tome 3 de la saga. Les Rois se multiplient comme des petits pains : Joffrey Baratheon fruit de l'inceste, Robb Stark « roi du Nord »assoiffé de vengeance ,Stannis Baratheon et son frère Renly . Chacun a des alliés, mais Stannis a un atout :Mélisandre d'Asshaï, une prêtresse du dieu R'hllor ses flammes et ses ombres. On rencontre aussi Brienne de Torth (l'herculéenne amoureuse transie) , Jaqen H'ghar le mystérieux. Arya et Daenerys poursuivent leur périple. On sent venir la baston.
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Voilà une chronique que je ne suis pas ravie d'écrire.
À l'instar des mauvais joueurs qui n'aiment pas perdre, je suis, aujourd'hui, une lectrice frustrée. Non pas par la teneur de ce troisième tome (qui réellement correspond à la fin de la première intégrale) parce que non seulement ce roman a tenu toutes ses promesses mais en plus il s'achève sur un énième rêve de Bran qui annonce une suite palpitante et pleine de rebondissements.
Non, si je suis frustrée c'est bien parce que je n'ai pas encore les tomes suivants dans ma bibliothèque personnelle et que je trépigne d'impatience.
J'ai abandonné Arya aux mains de ses ennemis. J'ai abandonné Sansa aux mains de ce sadique et vicelard, Joffrey, guidé par sa non moins cruelle mère. Je n'ai pas encore parfaitement saisi le plan de Tyrion même si je lui fais aveuglément confiance ( Regarde avec tes yeux!). Je commence à apprécier Varys et je crains (encore) de m'attacher à un personnage. J'espère encore retrouver Nymeria errer dans les parages d'Arya afin qu'elle mette en charpie les hommes qui retiennent sa maîtresse et Gendry.
J'ai aussi laissé en plan une situation grotesque dans laquelle des hommes sont proclamés ou s'autoproclament Rois. Que faire de trois rois lorsque de trône il n'y en a qu'un?
En attendant de pouvoir me procurer les tomes suivants et les lire, il va falloir que je slalome entre tous les fans absolus de GoT qui connaissent le fin mot de l'histoire (et ils sont nombreux) et que j'évite de me faire spoiler la suite.
Je pressens une infinité de scénarii différents mais dans la mesure où l'auteur manie l'art des retournements de situation et du suspense, il y a de fortes chances que je me fourvoie. Et j'adore ça !
Dois-je achever cette critique en vous rappelant combien je souhaite ardemment lire la suite ?
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Il y avait eu le premier tome, où tout se préparait discrètement, "Le trône de fer". Il y avait eu "Le donjon rouge", ce tome plein de rebondissements. Et maintenant, il y a "La bataille des rois"... Il s'agit d'un tome d'exposition, un tome où l'on expose ce qu'il en est du jeu des trônes, où l'on rencontre de nouveaux personnages, où l'on en apprend plus sur des personnages qui se révéleront assez importants. Les rouages du jeu des trônes se mettent en place…
"La Bataille des Rois", la suite du "Donjon Rouge" est aussi palpitante ; George R.R. Martin reprend ici le rythme lent de son premier tome et continue son épopée, sa fresque magistrale, pleine de rebondissements sanglants…
Les grands combats se prépare, des événements clés de la lutte, ceux du cinquième tome, "L'invincible forteresse", notamment.
Excellent !...
[...]
C'est avec passion que j'ai découvert hier ce troisième tome du "Trône de Fer". Il est vrai que cet épisode semble être une simple introduction aux tomes suivants, mais quelle introduction !... Malgré des débuts un peu lents à démarrer, c'est quand même quelque chose que ce texte passionnant, plein de souffle. L'action est lente, mais passionnante. Sa lenteur est même un avantage : elle donne plus envie de savoir ce qui va se passer…
On sent qu'ici l'ordre qui va prévaloir dans les différentes forces s'affrontant se crée.
Ce troisième livre donne également plus de place à Tyrion qui s'avère un personnage de plus en plus intéressant. Celui-ci se révèle plus malin que je ne le pensais. Un personnage ambigu, dont George R.R. Martin a une vision absolument pas manichéenne.
Les enjeux politiques prennent de l'ampleur, dans ce tome, et le monde de Westeros se complexifie.
L'auteur change également, du point de vue de l'importance accordée aux personnages. Si on se doutait que Ned Stark ne participerait pas du tout à ce tome ( je ne dirais pas pourquoi, pour ne rien révéler à ceux qui n'ont pas lu le tome 2 ; et, de toute façon, ceux qui l'ont lu me comprennent très bien ), Daenerys n'y apparaît pratiquement pas, Tyrion prend de l'importance, Jaime s'efface ( tant mieux, ce personnage ne m'a jamais beaucoup intéressé… ) Stannis est sur les feux de la rampe, avec un nouveau personnage, Mélisandre, qui semble vouer à jouer un grand rôle dans les intrigues à venir. On voit aussi un peu moins Littlefinger.
Dans ce tome, contrairement au dernier, il n'y a pas ( ou presque pas ) de manoeuvres militaires : les manoeuvres sont essentiellement politiques. Des alliances se nouent, des diplomates sont envoyés… C'est, dans le prochain tome, on le sent bien, que les différents rois revendiqués vont vraiment batailler, en faits et pas seulement dans le titre !...
Un très bon texte !...
Seconde critique collée par un administrateur.
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