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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Je ne connaissais pas cet auteur et je le découvre avec ce roman vraiment particulier. Quatre personnages évoluent dans la ville de Rowena, chacun avec ses angoisses, ses peurs, ses manques et autres joyeusetés. Enfermés qui dans sa folie, qui dans ses obsessions. Ils traînent leurs misères et ne se connaissent pas.
On évolue dans un univers sombre, déganté, où ces 4 personnes, qui peuvent prêter à sourire parfois par leurs comportements sans queue ni tête, nous renvoie à cette humanité perdue, qui traîne sa carcasse dans un monde où elle se sent incomprise , elle même ne comprenant plus grand chose à comment être et vivre.
Honnêtement je n'ai pas accroché parce que cette vision qu'à l'auteur de certains humains ne me parle pas. Ils existent oui mais ce n'est pas cette vision que je veux garder à l'esprit, pas du tout. Sans doute que tout est trop décousu et perturbé à mon goût.
L'écriture est belle certes mais c'est beaucoup trop noir et désespéré pour moi

Merci à masse critique Babelio et aux éditions L'atteinte pour cet envoie.
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Jean-Pierre Martinet (1944-1993) a écrit ce roman en 1987 et il vient de ressortir dans une collection de poche. Un livre qui nous plonge dans un univers étrange où évoluent quatre personnages rongés par des peurs et des angoisses. Quel est le lien si il y en a un, entre Rose Poussière et Edwina Steiner ? Pourquoi Monsieur qui collectionne les articles de journaux sur les faits sanglants, les meurtres, se croit-il persécuté par son lampadaire ? Et sa bonne Céleste qui carbure au pastis pourquoi reste-t-elle au service de cet homme étrange qui se rêve meurtrier ? Il y a aussi le duc de Reschwig aveugle qui fouille les poubelles à la recherche de collants féminins usagés. Une histoire sans queue ni tête, un univers kafkaïen en plus léger ou onirique et des personnages loufoques, toujours surprenants et parfois amusants par leur délire. Pourtant sous l'exagération des travers des uns et des autres pointent nos propres angoisses et affleurent nos propres peurs. Et nous rions jaune.
A propos de son ouvrage l'auteur écrivait « J'ai essayé de peindre des êtres au bout du rouleau, des infirmes du sentiment prisonniers de leur enfer intime, et qui faute de pouvoir échanger des caresses, en sont réduits à échanger des coups. » Un livre étrange qui mérite qu'on s'y intéresse.
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