Le ciel était en train de s'ouvrir comme si une immense main déchirait la couche de nuages pour rejeter de chaque côté de la Fosse les masses grises gorgées d'eau.
Le vent semblait être totalement tombé.
Mais le livre, c'est plus que les mots qu'il contient.
A travers sa présentation, sa forme, ses illustrations, on peut retrouver l'âme de l'époque où il a été édité.
Et puis lorsqu'on lit un livre, on a une sensation physique bien différente de ce que l'on ressent face à un écran.
On touche l'objet, les pages bruissent lorsqu'on les tourne.
Et, il y a l'odeur ... Ah l'odeur ! Chaque livre a son parfum suivant la composition de son papier et de son encre.
Bonjour , je dois lire ce livre pour l'école. Il est lu , mais j'aimerais savoir si quelqu'un pourrait m'aidée car je dois en faire un résumé mais je sais pas quoi dire ? Si cela serait possible avant ce soir se serait gentil :/
Le chant des baleines répond à celui des étoiles,
Lorsque je scrute dans le ciel l'immense toile,
Je revois les mêmes points brillants
Que dans tes yeux toujours pétillants...
Livre sympa pour les ados .
Pendant ces années nous avons besoin de bois, de minéraux, de terres cultivables. Tout cela épuise la richesse de la Nature ; aussi préférons-nous partir après chaque siècle vers un autre endroit. Et peut-être notre migration est-elle aussi une sorte de pèlerinage autour de cette planète mère que nous avons tuée. Une manière d’expier notre faute.
Tous ces gens ont été très heureux de se débarrasser du volume incroyable que représentent les livres, revues et documents qui sont ici aujourd’hui. D’autant que les nouveaux créateurs n’écrivent plus, mais construisent leurs histoires en images virtuelles.
Le plus grand de ces paradis avait été aménagé par les colons terriens, des siècles auparavant. Les humains ayant été les premiers à s’installer sur la planète, leur fosse, baptisée New Terra, était devenue la capitale d’Universelia et le siège du Conseil planétaire.
Ce que je lis, je ne l’oublierai jamais. On me surnomme l’Enfant-Mémoire. Dans cent ans, si nous nous revoyons, je pourrai te réciter ton journal intime. Veux-tu, pour te convaincre, que je te redise ce que tu as écrit hier sur tes états d’âme depuis ton départ de la Terre ?
Ce monde doit sentir la poussière à des milliers de kilomètres. Mis à part des rats de bibliothèque, qui veux-tu qui y vive ? Tu te rends compte : des milliards de livres sur des kilomètres de rayonnages, des tonnes d’hologrammes et de CD-Rom, des mètres cubes de tablettes de cire et de vieux parchemins !