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Le sujet de ce livre me semble basé sur une erreur fondamentale.
Toutes les pensées, toutes les réflexions exprimées dans cet essai sont selon moi assise sur une base philosophique erronée.
On ne recherche pas l'amour, il vient à vous, comme ça, par hasard. Un jour vous le rencontrez, vous ne savez pas pourquoi. Vous étiez même à deux doigts de le croiser sans le voir. Mais non ! Il vous a vu, il vous cherchait.
Sortir de cette logique relève de la névrose.
Cet ouvrage me semble relever de cet état d'esprit des gens qui veulent absolument forcer le destin.
Ainsi, l'auteure dans sa quête du prince charmant en est-elle réduite aux expériences qui, sauf miracle, mènent plus sûrement à l'échec qu'au bonheur.
De plus, l'auteure me parait animée d'une tournure d'esprit qui me rend son ouvrage difficilement « décorticable » car tendant à compliquer inutilement les choses simples.
Je me permettrai pour conclure de reprendre une phrase de notre meilleure critique Babelio qui se reconnaîtra : « Ceci est juste mon avis, c'est-à-dire pas grand-chose ! »

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L'une de mes plus grandes déceptions 2014.
On nous présente l'ouvrage comme une autobiographie, l'autobiographie d'une essayiste renommée. Programme alléchant.
Quelle désillusion. Ce n'est ni une autobiographie, ni un essai. Ce sont 210 pages de pleurnicheries au fil desquelles nous découvrons que l'auteure n'a pas digéré son enfance et ses carences affectives comme elle n'a pas plus digéré le tait de ne pas être mère.
Elle livre un bien sombre constat : celui que, toute notre vie, nous cherchons à panser les plaies et les blessures de l'enfance, en vain.
Un style décousu et très répétitif, une analyse pour le moins sommaire des quelques auteurs qu'elle convoque pour sa démonstration, autant d'ingrédients qui font passer un mauvais moment de lecture.
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Tout ce que je sais de l'amour n'est pas un roman. Plus tourné vers l'essai, le dernier livre de MIchela marzano se présente comme une autopsie de l'amour. Un peu tourmenté et mal dans sa peau (on sent le poids du passé et de l'enfance sur les épaule de l'amour), elle tente de comprendre et d'analyser le pourquoi et le comment de l'amour, les travers qui font que ça ne marche pas toujours, ce que nous attendons à tort de l'amour, l'image stéréotypé que l'on s'inculque d'un prince charmant et qui ne correspond forcément pas à la réalité, à nos attentes et surtout à la vérité du bonheur amoureux.......................
Lien : http://stephanieplaisirdelir..
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Je suis très déçue par ce livre. D'abord par son écriture : c'est plat, sans aucun relief, terriblement ennuyeux.
Et aussi sur le fond. On se croirait dans les années 70. Les hommes qui ont des maîtresses sont tous des salauds égoïstes et lâches. L'auteur en a souffert, elle ne rencontrait jamais son prince charmant. Et puis un jour, enfin, elle rencontre Jacques, un "homme bon" car ils vivent ensemble, partagent les tâches ménagères, sont toujours ensemble même quand ils sont loin l'un de l'autre... guimauve à gogo !
Ce n'est pas plus subtile que ça. La femme qui a "des aventures" est condamnée à souffrir, pleurer, être aigrie, et envier les femmes qui sont mariées et mères de famille.
La femme qui est mariée est la seule qui est heureuse.
D'ailleurs, ce livre n'est pas une réflexion sur le désir, mais une ode et un élégie à son époux "Jacques", qui va à Ikéa le samedi après midi pour choisir une nouvelle cusine (c'est dire s'il est top !).

En résumé : « Jacques m'aime aussi quand il n'est pas d'accord avec moi. Jacques m'aime aussi quand il me contredit. Jacques m'aime aussi quand je ne lui réponds pas gentiment. Jacques m'aime toujours. Parce qu'il tient à moi. »

Tout est dit !
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Michela Marzano s'était déjà penchée sur son mal-être dans un précédent ouvrage où elle parlait de son anorexie. Ici, il est question d'amour, vase sujet pas si léger que cela.

Chaque intermède débute par la citation d'un auteur qui lui permet de dérouler son texte, de débattre, puis d'aller voir du côté de son nombril et de son coeur. Pourtant, cela n'a jamais été ennuyeux. Quelque fois, j'ai dû relire plusieurs fois les paragraphes pour essayer de comprendre (après une journée de chicoufs et des yeux qui se ferment, c'est autorisé par l'article 10 de mon code personnel). Elle convoque tour à tour Stendhal, Fromm, Lacan, Baumann, Pascal….
Michel Marzano dissèque, disserte, énonce, dénonce, pour en revenir au père, encore et toujours à son père. Cet homme trop autoritaire dont elle attend une reconnaissance qui ne viendra jamais. de vouloir répondre, vainement, à ses attentes, il y a de quoi vous démonter. « Ce que nous avons vécu nous accompagne tout au long de notre vie et souvent –trop souvent, toujours trop souvent malgré les efforts déployés pour briser le cercle vicieux de la répétition– nous détermine. » Nous vivons tous avec ce passé qui nous a formés, bon ou mauvais il faut essayer de l'accepter, gros travail.

En amour, il faut lâcher prise, accepter que l'autre ne soit pas le reflet exact de l'image idéale. C'est ce chemin qu'a parcouru Michela Marzano. Accepter de faire confiance « Mais comment cesser de vouloir tout contrôler ? Comment attendre que quelque chose se passe ? », accepter l'Autre. « L'amour commence toujours après. Quand l'affection succède à la passion. Et que l'on commence à faire confiance. Et que l'on peur « aimer avec l'autre ». Faire confiance, le grand problème de Michela Marzano« On fait confiance, et on court le risque d'être trahi.» Cette peur qu'on la laisse tomber, qu'elle ne soit plus intéressante, aimable. « Mais s'il n'a ôté son masque que pour quelques instants seulement ? Si lui aussi me trompe, m'abandonne, me bannit de sa vie ? »


Et que dire de ce désir d'enfant avec cette phrase souvent répétée : « Si j'avais un enfant, je devrais me lever tôt le matin pour l'emmener à l'école, pas vrai ? ». de temps à autre, on a envie de lui dire, arrêtez de gratter les croûtes ! VIVEZ… et elle nous répond honnêtement «Que se passerait-il si je devais me lever à l'aube tous les jours pour aller à l'usine ou au bureau, avec un directeur des ressources humaines qi ne me lâcherait pas ? Que se passerait-i si je n'avais pas de travail, si je vivais dans la précarité depuis des années… » Oui, vous n'auriez plus le temps de gémir sur vos amours, sur vous, vous seriez obligatoirement dans le présent et dans le concret.


« Cette fois j'ai appris que je ne dois pas demander ce qu'il ne peut pas m'offrir, que je ne peux pas lui donner ce qu'il me demande.. » Est-ce le commencement de l'acceptation de soi et de l'autre ? Je suppose, comme pour nous tous, qu'il y aura des chutes et des rechutes, mais Michela Marzano commence à construire sur du roc et non sur le sable.


Ce livre-thérapie est fait de pensées, de discussions à partir d'une citation, de confessions. Les paragraphes courts fluidifient une lecture quelques fois ardue mais très cohérente et jamais ennuyeuse. J'ai pris plaisir à le lire car très bien écrit. de temps à autre, j'y trouvais mes propres casseroles.

Lien : http://zazymut.over-blog.com..
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Aimant les récits et textes sur le thème de l'amour, réciproque ou déçu, j'étais très attirée par ce titre. J'y cherchais une écriture contemporaine, une étude sur l'amour ; malheureusement je n'y ai trouvé que des atermoiements sans constructions.

Tout ce que je sais de l'amour ce veux le récit autobiographique de la vie amoureuse de l'auteur, une synthèse de ce que la vie lui a appris sur l'amour, couplé avec des intermèdes où elle converse et analyse les grands penseurs sur la complexité des sentiments humains. Ce qui ressort du texte, pour moi, est trop pessimiste, il n'y a aucune lumière à l'horizon et pour l'auteur nous sommes condamnés à chercher inlassablement le même amour inconditionnel et pur que celui de nos parents, que l'on ne trouvera jamais. Nous sommes alors les jouets de la jalousie et de l'incompréhension. L'auteur prend son exemple comme celui du passage obligatoire en amour, si bien que le lecteur se sent pris de haut par la construction du roman.

Le style est très centré sur les sentiments de l'auteur, ses ressentis et pensées sur l'amour mais elle nous martèle ses opinions comme des vérités générales et des maximes. le lecteur entre alors soit en conflit ou en adéquation avec ce que nous dit l'auteur, mais ne vit pas le récit comme un lecteur lambada : il doit forcément se positionner. Cet effet m'a perturbée d'autant plus que j'étais réfractaire à ce que Michela Marzano exprime et à sa façon de réfuter les philosophes comme si ils n'étaient que des pions et ne comprenaient rien à l'amour, au lien de nuancer ses propos en exposant son ressenti face à son expérience. Je pense que c'est effectivement ce qu'elle souhaitais faire, mais le rendu final est hautain, colérique et pessimiste.

En conclusion, une lecture pessimiste sur la vision de l'amour comme jamais pleinement satisfaisant.
Lien : https://topobiblioteca.wordp..
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A partir de sa propre expérience de vie, de sa connaissance de la psychanalyse et de ses lectures, Michela Marzano livre ici une longue réflexion sur ce qu'est l'amour, ce que sont les relations amoureuses, vagues désirs d'absolu de la fillette qui rêve – bien inutilement ! - au Prince charmant, héritage difficile de la relation au père, frustrations de la femme non-mère qui ne se sent pas pleinement « réalisée », en manque cruel d'enfant. Avec sincérité et un certain désenchantement, elle se livre ici à un exercice d'auto-analyse qui peut avoir certaines résonances dans l'esprit des lectrices. Pour autant, on regrette un certain manque de compassion, pour elle-même d'abord, pour les mères ensuite, pour ses hommes et son père enfin.
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Partant du principe qu'on ne peut pas parler d'amour sans parler de soi, Michela Marzano part de sa propre expérience pour tenter de cerner ce mystère absolu et ses corollaires : désir, passion, durée dans le temps...

Malheureusement son propos ne s'élève guère, les remarques qui naissent de son expérience sont certes pertinentes, mais nullement révolutionnaires. Elle tourne autour de l'idée selon laquelle ce qu'on a vécu détermine notre façon d'aimer et d'être aimé, et le propos tourne rapidement en rond autour du nombril de l'auteur mal comprise par son père et en mal d'enfant.

"Ce n'est jamais l'autre qui peut nous aider à "désenvoûter la maison hantée que nous sommes," comme l'écrit Anne Dufourmantelle. Cette maison "hantée par des plaintes dont on ne sait plus à qui elles apartiennent, mais qu'on a faites nôtres". Au contraire. Bien souvent c'est l'autre qui fait resurgir nos peurs. Toutes celles qui demeurent dans un coin de notre être.

La peur du jugement de notre père. La peur de l'abandon de notre mère. La peur de na pas être à la hauteur des attentes des autres. Ce sentiment d'inutilité. Cette envie de mieux faire mais cette impossiblité à y parvenir. Ce pardon qui n'arrive pas..." p. 59

Elle souligne également qu'il est impossible de tout avoir et si cela arrivait, nous n'aurions plus rien à désirer. Ainsi, si la personne qui aime a tendance à trop projeter dans l'autre, elle sera irrémadiablement déçue par le décalage entre l'image idéale de l'autre et sa réalité.

"Qui, dès lors, est le véritable responsable ?

Lui, qui est toujours égal, terriblement égal, identique à lui-même, ou nous, qui avons cru qu'il changerait pour devenir ceomme nous avons toujours rêvé qu'il soit, comme il aurait dû être ?" p. 87

Ses pistes de réflexion se révèlent ainsi relativement banales et évidentes, n'apportant pas de neuf au sujet...

Elle appuie aussi sa réflexion sur de brèves citations d'écrivains ou philosophes, décortiquant l'idée pour la démonter ou l'infirmer. En quelques pages, elle glose sur une idée qui en aurait mériter largement le double et réduit ainsi la pensée de l'auteur cité.

Si quelquefois la phrase frappe par sa justesse et sa poésie au détour d'une page, l'auto-apitoiement psychanalytique et les phrases convenues refond rapidement surface, créant une déception chez le lecteur !
Lien : http://www.lecturissime.com/..
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La lecture de ce livre a provoqué pour moi un agacement grandissant.... En plus d' y étaler à nouveau un besoin compulsif et nombriliste de livrer ses états d'âme, l'autrice "expose" également son conjoint, dont on peut se demander comment il a apprécié ces divulgations d'intimité!
Une amie m'avait prêté 3 livres de Marzano, je m'en tiendrai là
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J'attendais des réponses mais je ne suis sans doute pas assez philosophique pour apprécier pleinement ce petit ouvrage
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