Le bal des folles

sympa !

Autant vous prévenir tout de suite, je ne suis pas un grand fan des rentrées littéraires. Trop de livres, une petite partie d'entre eux qui prennent toute la lumière et les autres qui passent inaperçus. du coup j'ai choisi de vous parler d'un de ces livres qui ont pris toute la lumière 😆. Eh oui, les hasards des boîtes à livres et le souhait de me faire une idée propre sur un des « best-seller » de la dernière rentrée littéraire sont passés par là.

« le bal des folles » nous emmène donc à la fin du 19ème siècle à l'hôpital de la Salpêtrière où sont internées les folles, ou plutôt celles qui sont reconnues comme telles par la société – essentiellement masculine – de l'époque. Nous y croisons notamment Geneviève, infirmière dévouée à son métier, dans les lieux depuis plus de 20 ans, Louise, jeune fille violée par son oncle, Thérèse, prostituée qui a fini par tuer son souteneur, ou encore Eugénie, qui dialogue avec les morts. Alors que s'approche le bal annule qui donne son titre au livre, événement mondain créé par le professeur Charcot, qui fait se côtoyer les internées et le tout-Paris, le quotidien des différentes femmes va s'accélérer.

« le bal des folles » est un livre intéressant, qui nous fait réfléchir sur la société française du 19ème siècle, corsetée par les règles et les apparences et régie par les hommes, qui ne supporte pas la moindre déviance. Les différents personnages féminins du livre sont attachants et on prend plaisir, malgré un propos parfois un peu caricatural parfois, à suivre leurs aventures. Malgré tout, il manque quand même quelque chose, peut-être dans sa dernière partie à partir du bal, pour en faire un très bon livre. du coup, on ne peut s'empêcher de rester un peu sur sa faim une fois le livre reposé.
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"Le bal des folles" de Victoria Mas évoque les travaux du Dr Charcot sur l'hystérie et l'hypnose à travers quelques patientes que nous suivons dans ce roman. Victoria Mas dresse les destins divers et tragiques d'Eugénie, de Louise, de Thérèse et de Geneviève en février-mars 1885, avec le fameux bal qui finit par arriver en toute fin du roman.
Lecture plutôt agréable, mais il m'a manqué un quelque chose pour être complètement emballée.

Je me suis évidemment attachée aux personnages ; à Geneviève, à Louise, à Thérèse et à Eugénie. Ces femmes si joliment décrites. Ces femmes qui ne méritent pas d'être enfermées à la Salpêtrière car elles n'ont rien d'aliénées comme leur famille le prétendent.
Dommage pour la fin de ce livre....que deviennent les héroïnes ?! Et ce bal dont on parle tout au long du livre n'est finalement que peu décrit.
Ce qu'on retiend de cette histoire : la place des femmes au 19ème siècle.

J'avoue avoir été déçue par ce livre, tant les critiques étaient élogieuses. La lecture est plaisante mais l'ensemble manque de profondeur.

Ce n'est pas mon genre de lecture mais j'avais lu de bonnes critiques donc ma curiosité a été éveillée et franchement je ne sais pas quoi en penser !

Une lecture facile et prenante mais un peu décevante en définitive.
Le sujet du roman était pourtant prometteur : le destin de ces femmes "folles" au XIXe pour peu d'être trop indépendantes, gênantes, différentes et internées à la Salpétrière.
"Chouette" me dis-je, je vais en savoir plus sur les hôpitaux psychiatriques, sur Charcot qui est l'un des protagonistes (discret finalement) du roman et sur ces destins brisés.

Finalement, on en sait un peu sur qui sont ces femmes mais le roman reste assez superficiel sur la vie en hôpital, les "traitements" qui leur sont appliqués. le Charcot est par exemple très discret et on ne sait finalement pas s'il est aveugle au fait que son institution est aussi porteuse d'espoir que de terreur auprès de la gente féminine.

L'écriture est fluide mais dénuée de style et le propos un peu téléphoné... j'aurais apprécié davantage d'audace, un brin de folie peut-être (pardon mais c'était trop tentant) pour cet ouvrage...