Le moment tant redouté arrive : mamie se réveille. L'avantage, quand on est vieux, c'est qu'on n'a plus la sale tête du réveil tellement la normale est déjà abîmée. Elle m'a donc l'air en pleine forme.
Non, ici le gris est celui de l'âge, du temps qui passé, de ceux que l'on a oubliés, celui qu'on ne peut que voir puisqu'il n'y a rien d'autre. Ce n'est pas un gris de mort, c'est pire : c'est un gris de non-vie.
Je t'aime. Si ces trois mots n'existaient pas, la moitié des films et les trois quarts des lires n'existeraient pas non plus.
Quelle chance avaient mes grands-parents... J'ai l'impression que cela est réservé aux anciens, qu'aujourd'hui on s'aime quelques années, et puis l'amour s'envole, lentement, comme la vapeur s'échappe d'une tasse de chocolat. Sans que l'on s'en rende vraiment compte.
Je ne lui ai jamais dit que je l'aimais ; peut-être parce que je l'aimais trop. Je l'aimais comme s'il était plusieurs
Dormir effacera peut-être ce tristement banal cauchemar, cette malédiction qu'on appelle l'ordre des choses
"Je ne lui ai jamais dit que je l'aimais ; peut-être parce que je l'aimais trop. Je l'aimais comme s'il était plusieurs.'
Je ne lui ai jamais dit que je l'aimais : peut-être parce que je l'aimais trop .Je l'aimais comme s'il était plusieurs .
Dormir effacera peut-être ce tristement banal cauchemar ,cette malédiction qu'on appelle l'ordre des choses .
Je me sens coupable d'une chose dont je ne suis pas responsable. C'est la pire des culpabilités.