... Il est bon de se rappeler qu'on a été tout à fait lamentable parfois. Peut-être pour être encore plus heureux de ce que l'on est aujourd'hui !
Pour emporter de grands souvenirs, il ne faut pas regarder en arrière.
Le bonheur est un cadeau et, comme tout cadeau, il n'existe que s'il est offert à quelqu'un.
C'est étrange le bonheur.
Quand on est à sa recherche, il nous semble obscur, complexe, caché dans un endroit où on ne pourra jamais le trouver.
Quand on le vit, on comprend qu'il est lumineux et simple. Surtout, on comprend que le bonheur n'était pas caché : il était juste protégé, enfoui à l'intérieur de l'autre.
On croirait que, face à l'océan déchaîné, ils regardent leur vie, tous les moments difficiles qu'ils ont affrontés ensemble. Et là, bien à l'abri, bien protégés par leur amour, ils savent qu'ils ont gagné. Ils sont sur la berge, loin des vagues, loin du danger.
Ne leur restent que les bons moments, toutes ces choses qu'ils ressentent, qu'ils partagent sans rien se dire. Tout ce qui les unit et que je ne pourrai sans doute jamais comprendre.
L'amour de toute une vie.
Entre mecs, on ne parle pas de ces choses-là. On a tendance à croire que les non-dits, ceux qu’on lit dans les yeux de l’autre, suffisent à nous connaître, qu’ils sont le ciment de l’amitié virile.
Entre mecs, on se dit que les mots ne servent pas à grand-chose, qu’on a raison de laisser ça aux femmes.
Entre mecs, on se trompe.
C’est étrange, le bonheur.
Quand on est à sa recherche, il nous semble obscur, complexe, caché dans un endroit où on ne pourra jamais le trouver.
Quand on le vit, on comprend qu’il est lumineux, et simple. Surtout, on comprend que le bonheur n’était pas caché : il était juste protégé, enfoui à l’intérieur de l’autre. Le bonheur est un cadeau et, comme tout cadeau, il n’existe que s’il est offert à quelqu’un.
Avec Clarisse, on s’offre du bonheur, chaque jour.
Elle me berce encore un moment, jusqu'à ce qu'une voix d'homme résonne au loin.
« Ma fleur on y va. Tu as bien pris toutes les affaires, tu n'as rien oublié?
-Non j'ai tout. J'arrive ! »
Mon père, sans doute. Enfin, mon géniteur.
Clarisse blêmit... « C'est pas vrai...
-Quoi?
-Tu as effacé ce que je t'avais écrit? Et tu as écrit quelque choses par dessus?
-Je n'ai rien effacé Clarisse je....