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Citations sur Les dédicaces (49)

Certains décident d’acheter un livre après en avoir entendu une bonne critique, ou du moins, une critique qui donne envie (de plus en plus souvent, l’un n’implique pas l’autre) ; d’autres sont convaincus par le texte de quatrième de couverture, qu’ils jugent efficace ou bien écrit – ce qui au fond est aberrant car tout le monde sait que ce n’est pas l’auteur qui écrit ce texte mais l’éditeur, acheter un roman pour sa quatrième équivaut à épouser un homme parce que son patron vous en dit du bien.
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Acheter un livre estampillé Mercure de France dans une petite échoppe indépendante est aujourd’hui vu comme un acte de résistance culturelle, voire de résistance tout court. Mais pour vivre il faut écouler du Michel Bussi, alors on les empile par dizaines dans un coin près de l’entrée, à droite, sur un petit tréteau où ils côtoieront Marc Lévy et Virginie Grimaldi ; coin où les habitués ne vont jamais, de peur d’être contaminés par la médiocrité au pire, d’être surpris là par un autre habitué–le syndrome de la sortie du sex-shop.
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Si j’étais l’attachée de presse d’Amélie Nothomb, par exemple, je lui demanderais de cesser de s’exprimer sur le sujet du labeur – ou de mentir, comme font les autres : elle claironne en effet à longueur d’interview qu’elle se lève à quatre heures du matin pour écrire, chaque jour que Dieu fait, pour y passer le plus clair de sa journée ; et dans le même temps elle se targue d’écrire trois romans par an, pour au final n’en publier qu’un. D’abord, on lui conseillerait de réécrire trois fois le même livre et de n’en garder que la meilleure version, le travail servirait à quelque chose ; car en l’état on s’imagine que les deux livres qu’elle met de côté sont a minima moins bons que celui qui sort, ou par raccourci, juste mauvais. Ensuite, l’on se demande où sont les milliers d’heures d’écriture quand on voit la brièveté extrême de ses romans qui ressemblent parfois à de longues nouvelles, et l’on finit par se demander : tout ça pour ça ? Et en cherchant à répondre à cette question, l’on finit mécaniquement par en arriver à celle du talent ; alors il est déjà trop tard.
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Je n'ai jamais compris que l'on puisse se séparer d'un livre dédicacé. Pour moi cela a toujours tenu de l'hérésie. (...)
Sans dédicace le livre n'est qu'un amas de pages sur lequel peut éventuellement être imprimé un texte intéressant (...) Certains décident d'acheter un livre après en avoir entendu une bonne critique, ou du moins , une critique qui donne envie (...) d'autres sont convaincus par le texte de quatrième de couverture, qu'ils jugent efficace ou bien écrit- (...) et puis il y a ceux, mais à ma connaissance je suis la seule, qui lisent un roman à l'aune de sa dédicace, parce qu'elle ajoute une histoire à l'histoire. (p. 10)
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C'est comme les critiques à la radio qui disent attention c'est un livre qui se mérite, c'est quoi un livre qui se mérite, c'est un livre chiant et incompréhensible, c'est tout!
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Ces amants de passage, je les appelais "mes homméopathes" pour faire rire les filles au musée, mes hommes dilués, qui me prescrivaient de l'amour à faible dose, puisque je n'avais pas besoin de plus.
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Écrire ne doit pas être une activité agréable, sinon on prend le risque d’écrire des romans agréables, et ça n’est pas ma vision de la littérature. 
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Il faut reconnaître au champagne cette double qualité de ne vous coller ni l'étiquette de l'alcoolique, ni même celle de la buveuse ; quelle invention merveilleuse, tout de même, que le mensonge en bulles.
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"(...) avec le sida on est passés de la peur de donner la vie à la peur d'attraper la mort."
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( toutes 1ères lignes du roman)


Je n'ai jamais compris que l'on puisse se séparer d'un livre dédicacé.Pour moi cela a toujours tenu de l'hérésie ;et cette fois c'est pire que tout.Comment un exemplaire de " Si c'est un homme" de Primo Levi, portant la dédicace " Pour Louis, j'espère que tu comprendras, Ton père ", peut-il se retrouver sur les rayonnages bancals d'un bouquiniste des quais de Seine? Comment et surtout, pourquoi ? Car je peux bien envisager, évidemment, l'existence d'une brouille entre un père et son fils, cette brouille je la sais fréquente et parfois nécessaire ; mais le livre dédicacé, lui, n'est pour rien dans ces histoires de famille.Ce qui compte ici n'est pas ce que le père a pu dire ou faire de critiquable ou fâcheux en tant que parent, non, ce qui importe c'est ce qu'il a voulu transmettre, c'est l'offrande du livre, le don du travail d'un auteur, d'un artiste, la perpétuation de son message.

( p.9)
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