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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Cette série met en scène une avocate de Mumbai dans les années 1920. le premier livre de la série présente Perveen-Mistry, une jeune femme déterminée et indépendante, qui se retrouve plongée dans une affaire de succession complexe impliquant des veuves musulmanes. Perveen est confrontée aux circonstances suspectes entourant la mort du mari et aux questions concernant la légalité de la succession. Elle se lance dans une enquête pour comprendre la vérité et résoudre le mystère qui se cache derrière les événements. Ce roman explore les thèmes de l'injustice, des traditions patriarcales et des luttes des femmes pour leur autonomie et leurs droits. Perveen est déterminée à aider les femmes marginalisées et à démêler cette affaire. le récit offre un aperçu détaillé de la vie à Bombay dans les années 1920, avec des descriptions de la société, des coutumes et des lieux emblématiques de l'époque. L'histoire mêle habilement le mystère, l'intrigue et les éléments culturels. Une véritable immersion dans la culture indienne de l'époque.

Résumé :
La première avocate de Bombay mène l'enquête
Années 1920, Inde.
Perveen Mistry vient de rejoindre le cabinet d'avocats de son père, devenant la toute première femme avocate en Inde, un statut qui ne manque pas de faire débat. Mais quand un meurtre est commis dans une riche maison musulmane pratiquant la purdah (séparation stricte des femmes et des hommes) elle est la seule à pouvoir mener l'enquête. En effet, les seules survivantes - et potentielles témoins du crime - sont les trois veuves du riche marchand, vivant recluses dans une partie de la maison interdite aux hommes. Seule Perveen peut comprendre ce qui s'est réellement passé à Malabar Hill ...
Une enquête passionnante, qui nous plonge au coeur de la société indienne du début du XXe siècle et de la place qu'y occupent les femmes.
Lien : https://www.babelio.com/list..
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Challenge plumes féminines 2023 – n°36

LC effectué en compagnie de Sandrine à qui je l'avais pioché. J'ai trouvé ce roman à Noz récemment, je ne connais pas du tout cette auteure. le résumé a su m'intriguer avec l'Inde du début du 20ème siècle sur la 1ère avocate indienne.

Le début est intéressant car on découvre Perveen, son travail, son passé proche et son environnement. L'auteure alterne passé et présent en nous précisant à quelle date se déroule les différents évènements. En revanche, malgré l'intérêt de la culture indienne et ses subtilités du début du 20ème siècle, j'ai trouvé le début un peu long et l'enquête annoncée dans le résumé tarde à se lancer. D'autant plus qu'on bascule sur le passé de Perveen au lieu d'avoir une enquête en bonne et due forme. On y découvre ainsi les us et coutumes des familles Parsi en ce qui concerne les femmes, elles étaient vraiment considérées comme des objets par leurs belle-familles, le médecin, … Les moeurs entourant les règles (ou menstrues), le fait de tomber enceinte et les maladies vénériennes montrent à quel point leur monde était arriéré… Ça se déroule au début du 20ème siècle, ce n'est pas si loin que ça surtout quand on sait que le système des castes n'est toujours pas aboli. du coup, j'ai lu ces passages en diagonale tant ils me donnaient la nausée. Il m'aura fallu beaucoup de patience pour arriver au bout de cette lecture (1 mois et demi) avec beaucoup d'arrêts. Perveen est intrigante mais le style de l'auteure est très lent, elle prend tout son temps pour nous expliquer tous les détails de la vie de Perveen, passé comme présent. On sait ainsi qu'elle a créé ce personnage d'après différentes femmes indiennes de caractère qui sont devenues les premières avocates d'Inde au début du 20ème siècle. Bon, l'enquête est bâclée mais on en apprend un peu plus sur les moeurs indiennes de cette époque.

Comme vous l'aurez compris, je ne peux pas dire que c'est une excellente découverte mais plutôt une bonne lecture. Perveen reste le fil conducteur de cette histoire entre son passé et son présent, avec quelques bribes d'enquête policière. Si vous êtes amateurs de la culture indienne, je vous conseille donc de découvrir Perveen et le 20ème siècle en Inde en sa compagnie. Pour ma part, si je trouve la suite, peut-être que je me laisserai tenter à retrouver Perveen et son boulot d'avocate.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Premier tome d'une nouvelle série policière se déroulant en Inde au début du 20ème siècle très réussi.

Perveen Mistry jeune femme parsie élevée dans une famille tout à la fois traditionnelle et moderne rève de devenir avocate et de travailler dans le cabinet d'avocat de son père. En réussissant ses examens, elle serait alors la toute première femme avocate en Inde. En attendant, elle travaille aux côtés de son père en préparant les dossiers puisqu'elle n'est pas encore autorisée à plaider.

A l'occasion d'une étude successorale auprès des veuves d'Omar Farid, Perveen se prend d'affection pour ces femmes qui vivent recluses du monde comme le veut la tradition pendant la période de deuil.
La mort suspecte du mandataire de la famille va entraîner Perveen dans une enquête difficile. Ces veuves qui vivent ensemble depuis des années et qui affichent une entente cordiale sont-elles sincères ? Perveen a eu l'occasion d'affronter le mandataire précédemment et elle sait que cet homme pouvait être violent. Cette mort a t-elle un lien avec la succesion ou est-elle l'oeuvre d'un rodeur ou d'un voleur ? Perveen devra gagner la confiance des veuves et des enquêteurs pour mener à bien son enquête.

L'autrice a intégré une double temporalité permettant de découvrir les années d'études de Perveen, ses doutes et ses choix. Une partie de ce retour arrière m'a paru un peu longue car Perveen était enfermée dans des traditions sévères et j'avais hâte qu'elle se rebelle.

J'ai aimé les personnages attachants, l'intrigue très bien orchestrée et l'univers proposé par l'autrice. Les traditions religieuses, la place des femmes dans la société orientale du 20ème siècle, l'indépendance et l'ouverture d'esprit des parents de Perveen.

Je lirais avec plaisir le 2ème tome.
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Bombay, 1921. En plein British rule, Perveen Mistry assiste son père, en qualité de juriste, dans un quartier cossu de la ville, à majorité parsie. Alors que sa meilleure amie Alice, rencontrée à l'université en Angleterre, débarque avec ses parents, elle met le nez dans une affaire plus complexe qu'il n'y paraît, puisque 3 veuves musulmanes qui vivent recluses avec leurs enfants sollicitent son aide pour la succession...

Heureusement que ce n'est pas noté "une enquête de Perveen Mistry" car celle ci se révèle intéressante mais s'étire trop en longueur à mon goût. La force de ce roman réside dans la construction du personnage de Perveen, qui, après certaines épreuves quelques années auparavant, est devenue une femme indépendante et surtout dont l'opinion et le travail acharné sont valorisés par son père. Elle est d'une aide précieuse à Razia, Sakina et Mumtaz, en dépassant les clichés sur ce gynécée et en essayant d'étudier leur cas au regard du droit et des coutumes musulmanes. Intrépide, franche, industrieuse, elle est également très attachante. Ainsi les pages s'enchaînent extrêmement vite, d'autant plus que l'auteure nous donne à voir un instantané de Bombay telle que la ville pouvait être dans les années 1920, les traditions (parfois barbares) qui se heurtent à la modernité, les petits plats et boissons préparés selon les communautés, et en creux la domination anglaise qui commence à déranger. La place des femmes, peu importe leur religion, est également très importante dans ce roman, et j'ai découvert la minorité parsie, donc l'ensemble est vraiment plaisant.
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Les veuves de Malabar Hill : une aventure de Perveen Mistry
Voilà un roman policier historique fort plaisant qu'il vous faut découvrir au plus vite.
Mais alors que nous racontes « Les veuves de Malabar Hill »
Bombay, 1921. Perveen Mistry devient la première avocate d'Inde en intégrant le cabinet de son père. Quand un meurtre est commis dans la propriété d'un riche marchand musulman, elle est la seule à pouvoir enquêter car les témoins vivent dans une partie de la maison interdite aux hommes.
Une enquête passionnante, sur fond de culture indienne des années 1920. L'intrigue est vraiment bien ficelée. Elle est portée par Perveen Mistry, une jeune femme forte et moderne pour son époque. Une héroïne à laquelle on ne peut que s'attacher.
Un roman à la fois envoutant, dépaysant et passionnant. Il nous questionne sur la place des femmes en Inde et pas seulement il y a un siècle mais aussi aujourd'hui où rien n'a changé.
Un très bon roman pour les adeptes de polars historiques. Une très belle découverte, on comprend pourquoi ce roman a reçu le Prix Mary Higgins Clark 2019. D'ailleurs j'ai hâte de retrouver Perveen Mistry et de lire sa prochaine enquête.

Lien : https://collectifpolar.com/
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Avouons-le, j'ai choisi ce livre sur son titre et sur un besoin de dépaysement. J'aime l'Inde, je suis fascinée par cette mosaïque époustouflante de communautés, de religions, de langues, je suis subjuguée par sa richesse culturelle. Alors, un livre que me propose une héroïne parsie, je prends ! Un roman qui concocte une intrigue policière – attention, il ne faut pas être pressé – et une histoire d'émancipation féminine, je suis doublement partante.
J'ai donc abordé les aventures de Perveen Mistry comme si j'allais me goinfrer de kulfi et de gulab jamun. Et je n'ai pas été déçue. Nous voici dans le Bombay des années 20 où une jeune avocate d'origine zoroastrienne (les fameux Parsis originaires d'Iran) s'efforce de faire reconnaître ses compétences auprès du barreau local après des études de droit menées en Angleterre. Elle travaille aux côtés de son père, dont le cabinet juridique a pignon sur rue, en attendant qu'on l'autorise à plaider devant les tribunaux. de ce fait, elle s'occupe de la rédaction d'actes plutôt que de procès. C'est à ce titre qu'elle va conseiller les veuves d'un riche industriel musulman. Mais bien vite elle se heurte à l'exécuteur testamentaire de cette famille qui manipule d'autant plus aisément ces femmes qu'elles sont assujetties au purdah, c'est-à-dire recluses dans une partie de leur demeure de Malabar Hill.
Le style de Sujata Massey n'a rien de particulier, en dehors de son efficacité journalistique. Les personnages sont assez convenus (la famille aimante versus la famille machiavélique), mais l'intérêt du livre se situe plutôt dans la plongée dans des univers que l'on connaît mal où les coutumes nous sont totalement étrangères. L'auteure aborde toutes ces questions sous l'angle du droit, ce qui m'a aussi semblé intéressant. le personnage de Perveen est inspiré par Cornelia Sorabji, la première femme indienne à avoir fait des études de droit à Oxford et la première femme à avoir été avocate auprès de la Haute Cour de Calcutta.
Ce livre a tenu sa promesse : évoquer la condition des femmes dans l'Inde du Raj britannique tout en divertissant le lecteur par une enquête criminelle.
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Bombay, 1921,
Perveen est la première avocate de la ville. Une avocate qui n'a pas encore le droit de plaider devant les tribunaux, mais il en faudra plus pour l'arrêter: elle travaille pour le cabinet paternel, et s'accroche, quand des circonstances particulières mettent en valeur sa double caractéristique: femme et avocate, qui mieux qu'elle pour rencontrer les veuves d'un de leurs clients, trois musulmanes vivant leur deuil à l'écart des hommes. Quand un cadavre est retrouvé dans la maison,un meurtre, les choses se compliquent....
J'ai aimé cette plongée dans l'Inde des années 20 et ses multiples communautés, certaines dont je n'avais jamais entendues parler, carrément. le côté policier est bien mené, c'est distrayant, jamais lourd au niveau du contexte historique tout en donnant envie d'en savoir plus. Et c'est un très bon plaidoyer pour la cause de la femme, indienne ou autre!
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Je suis ravie de cette lecture très agréable et surtout d'avoir accompagné le personnage principale pendant presque 500 pages ! Perveen Mistry est une jeune femme forte, pétillante, la première femme à avoir obtenu un diplôme de droit à Oxford et à travailler en tant que juriste à Bombay. Elle est déterminée à se battre pour ce qui est juste et à défendre la cause des femmes. Elle nous emmène dans l'Inde des années 20 et nous fait découvrir diverses cultures. Tout d'abord la sienne puisque Perveen est Parsie, avec notamment sa culture culinaire, et celle musulmane (culture de ses clients).
Nous avons un très bon aperçu de la place de la femme, de la difficulté pour elles d'étudier et de se déplacer seules dans les rues. J'ai été horrifiée par cette pratique zoroastrienne selon laquelle les femmes doivent être enfermées dans une pièce minuscule loin de tous pendant leurs règles pour ne pas attirer le mauvais sort. C'est terrible... outre la solitude bien sûr et l'enfermement contre la volonté de la personne, il y a également le danger sanitaire qui peut engendrer de très gros soucis de santé et même la mort.
Côté culture musulmane, je ne connaissais pas du tout le purdah : la séparation des hommes et des femmes d'une même famille dans la maison : l'aile des femmes est appelée zenana. Les membres d'une même famille mais de sexes différents se parlent à travers un mur et les femmes regardent le monde extérieur par des jalis (fenêtre qui permet de voir sans être vues).
Concernant l'histoire, j'ai trouvé l'intrigue bien ficelée et sans temps mort. Je me suis beaucoup attachée à cette jeune femme intrépide et à ses parents modernes pour l'époque, aimants et prêts à tout pour leur fille. J'ai trouvé très intéressant de découvrir la société indienne multiculturelle et multiethnique des années 20, les tensions qu'il pouvait y avoir, le mépris que certains britanniques ressentaient pour leurs collègues indiens (par exemple ici dans la police).
J'ai également beaucoup apprécié que l'auteure se soit inspirée d'une personne réelle pour créer son héroïne : Cornelia Sorabji (1866-1954). Sujata Massey a fait de très nombreuses recherches pour son livre concernant le Bombay de cet époque, les différentes cultures et cette femme avocate, c'est très impressionnant ! C'est d'ailleurs très enrichissant de lire les notes de l'auteure à la fin du roman ainsi que sa bibliographie.
J'ai hâte de retrouver Perveen Mistry dans un prochain tome puisque c'est une série !
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A Bombay, en 1921, et contre toute attente, la jeune Perveen Mistry vient d'intégrer le cabinet d'avocat de son père. Première femme à obtenir un tel poste, elle doit cependant se cantonner à des affaires secondaires, les femmes n'étant pas autorisées à plaider. Chargée de gérer un héritage dans une famille musulmane, composée de femmes, après le décès du chef de famille, Perveen va être confrontée au meurtre du tuteur de celles-ci. Et puisque, seule une femme peut interroger les veuves pratiquant la « purdah » (une pratique interdisant aux hommes de voir les femmes), Perveen va donc pouvoir enquêter…
J'ai trouvé le style (la traduction ?) un peu laborieux de prime abord : beaucoup d'informations sont données en termes de droit, et ça a pu me paraître un peu rébarbatif. Néanmoins, très vite, ce ressenti a cédé la place à l'intérêt suscité par le personnage de Perveen et l'intrigue d'abord, mais surtout par le contexte historique et les thèmes développés. En effet, Perveen est une jeune femme forte, obligée de lutter contre ce que souhaite la société indienne de l'époque pour les femmes, persévérante dans ses études comme dans sa vie personnelle, en bref, une héroïne très intéressante, issue d'une famille qui ne l'est pas moins. L'Inde des années 20 décrite dans ce roman, est fascinante, partagée entre les différentes cultures qui la composent : Hindoue, bien sûr, mais aussi Musulmane, Farsie, et évidemment Anglaise. le sort réservé aux femmes est également bien traité, et de fait, surprenant. Et malgré une enquête peut-être un peu survolée, l'immersion dans l'intrigue des Veuves de Malabar Hill a été totale pour moi.
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Ce cosy mystery a été un bon moment de lecture. J'ai aimé me plonger dans l'ambiance de l'Inde coloniale des années trente, dans la mosaïque de ses communautés, et découvrir la souffrance des femmes au quotidien. L'héroïne Perveen Mistry est une jeune femme issue de la communauté des Parsis, adeptes du zoroastrisme originaire d'Iran. Ceci explique peut-être qu'elle bénéficie d'une éducation soignée alors qu'elle est une fille. Devenue avocate avec le soutien de sa famille, elle doit affronter une société patriarcale pétrie de préjugés (qui refuse aux femmes le droit de plaider). L'enquête des veuves de Malabar Hill nous fait pénétrer grâce à Perveen, jeune femme respectueuse des traditions, mais bien décidée à mener son enquête, dans cette société qui accorde si peu d'importance aux femmes. La souffrance de ces dernières peuplent les pages de ce roman : des traditions inhumaines des Parsi lorsque les filles ont leurs mensurations, à la vie cloitrée des musulmanes proies faciles pour des hommes sans scrupules.
Lien : https://cleoballatore.wordpr..
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