La pollution, c'est un vrai problème. Prenez les océans, par exemple ; on y trouve de tout, des montagnes de plastiques, de vieux filets de pêches, des épaves en veux tu, en voilà...
Et finalement, le danger pour l'humanité vient davantage de cette odieuse souillure que des Dents de la Mer, n'en déplaise à Mr Spielberg.
Ce n'est d'ailleurs pas John Trenton qui dira le contraire, lui qui, le temps de presque 400 pages, se retrouve confronté à Mictlantecuhtli, le dieu des morts des Aztèques, qui repose depuis 300 ans dans l'épave du David Dark, au large de Salem.
Et là, immédiatement, ça sent bon le
Masterton classique, avec juxtaposition d'archétypes mythologiques à
L Histoire (ici mythes Aztèques et histoire des procès en sorcellerie de Salem), pour le cadre effrayant, agrémenté de quelques scènes bien gores, pour les sensations fortes.
Le héros, typiquement Mastertonien, traverse une mauvaise passe (un deuil) et navigue entre naïveté, incrédulité et courage face aux force surnaturelles auxquelles il fait face.
Quelques personnages secondaires savoureux (Quamus, Enid), malheureusement sous-employés, des longueurs par-ci par-là, et une fin bâclée, font que ce "Démon des Morts" ne restera pas dans ma mémoire comme un très bon
Masterton...Honnête mais sans plus.